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Un Nigérian de bonne famille devenu apprenti terroriste

 

Vêtu d’une tenue d’hôpital vert pâle, menotté à son fauteuil roulant, Omar Farouk Abdulmutallab souriait, samedi 26 décembre, lorsqu’il a été entendu par le juge Paul Borman, dans une salle de l’hôpital de Detroit. Il portait des bandages aux poignets et sur les mains, et a répondu sobrement aux questions du juge, assis à une distance respectable, à l’autre bout d’une longue table. La question va hanter les proches du jeune Nigérian : comment un garçon de bonne famille, éduqué dans les meilleurs établissements de l’élite africaine, a-t-il pu tenter de commettre un attentat-suicide qui a failli coûter la vie à près de 300 personnes, et a semé le chaos dans les transports aériens mondiaux ?

Appartenant à l’ethnie haoussa, prédominante dans le nord du Nigeria à majorité musulmane, Omar Farouk Abdulmutallab est le fils d’Omar Mutallab, un banquier fortuné, ancien ministre du développement, qui a créé la première banque islamique du pays, la Jaiz International Bank.
"LE PAPE"
Adolescent, Omar Farouk Abdulmutallab fréquente la British International School de Lomé, au Togo, où se mêlent les enfants de l’élite africaine. Sur la BBC, un ancien professeur d’histoire, Michael Rimmer, l’a décrit comme un élève "très assidu, enthousiaste, très brillant, très poli", le "rêve de tout professeur". Le jeune garçon est déjà très religieux, au point que ses camarades le surnomment "le pape". "Il avait cette espèce d’aura de saint", a expliqué à l’Associated Press l’ancien professeur.
En 2001, au cours d’un débat sur l’Afghanistan, le jeune homme avait défendu le régime des talibans. A l’époque, son professeur pense qu’il se fait l’avocat du diable. Et s’il proteste contre la visite d’un pub (parce qu’on y vend de l’alcool) au cours d’un voyage à Londres, il ne montre "aucun signe d’intolérance" à l’égard de ses amis catholiques.
Comment expliquer sa dérive ? La réponse passe peut-être par Londres, où le jeune homme a étudié, d’octobre 2005 à juin 2008, à l’University College, un établissement réputé, fréquenté par de nombreux étudiants étrangers. Omar Farouk Abdulmutallab habite alors dans la demeure cossue de ses parents sur Mansfield Street, dans le quartier huppé de Marylebone. "Il faisait toujours le strict minimum" et interrompait souvent son travail "pour aller prier", a expliqué à The Independent Fabrizio Cavallo Marincola, un ancien camarade. "Il était assez calme, fréquentait peu de gens et n’avait pas, autant que je sache, de petite amie. (…) On n’aurait jamais pu imaginer qu’il puisse faire une chose pareille", a ajouté l’étudiant.
A en croire sa famille, c’est pourtant durant cette période que le jeune homme aurait été converti à l’islam radical. Lorsque, après un passage par l’Egypte et les Emirats arabes unis, il part pour le Yémen, coupant tout lien avec sa famille, son père, qui soupçonne une dérive extrémiste, contacte, en novembre, l’ambassade américaine au Nigeria. Le nom du jeune homme est alors inscrit sur une liste américaine où sont recensées près de 550 000 personnes soupçonnées de sympathies terroristes.
Mais lorsque Omar Farouk Abdulmutallab monte à bord du vol 253 de la Northwest, muni d’un visa valide pour les Etats-Unis, personne ne l’arrête, alors qu’il porte sur lui de l’explosif militaire que lui ont remis, selon ses dires, des responsables d’Al-Qaida au Yémen.
Selon Jasper Schuringa, le passager néerlandais qui s’est interposé pour l’empêcher de faire exploser sa bombe, le jeune homme nigérian ne s’est pas débattu. "Il était très calme, c’est tout. Il tremblait, mais il n’a pas du tout résisté", a-t-il expliqué sur CNN. "Il avait l’air parti", a-t-il ajouté.
Philippe Bolopion, correspondant à New York, avec Marc Roche à Londres

« Nous ne nous sommes pas entendus » (Me Djodji Apévon)
Ils sont venus, ils se sont vus, ils ne se sont pas entendus. C’est, pour paraphraser la célèbre déclamation de César après sa victoire rapide et écrasante sur Pharsale et la mort de Pompée, le résultat auquel sont parvenues les deux parties togolaises (Opposition et Majorité présidentielle) pendant leur dernière rencontre qui a eu lieu à la Présidence du Faso le dimanche 27 décembre 2009.
11 heures à 15 heures. C’est le temps qu’ont pris les discussions. A la précédente rencontre, soit le 14 décembre 2009, elles ont duré à peine deux heures, nous a fait remarquer un confrère qui avait fait le pied de grue ce jour-là. A ces retrouvailles d’avant Noël, à défaut de consensus, l’hôte qu’était le Président du Faso avait renvoyé les deux groupes dos-à-dos, leur conviant à un énième rendez-vous pour « la semaine prochaine ».
Cette fois-ci, avec les heures qui s’égrenaient dans les montres des journalistes qui attendaient la fin des travaux, l’on se disait qu’il y avait de la détente dans l’air et que les parties ont probablement accepté d’accorder leurs violons. Et pourtant ! Celui qui avait parié une grosse somme en faveur de cette éventualité n’aura que ses yeux pour pleurer.
Chaque tendance est encore restée campée sur sa position, notamment sur la principale pierre d’achoppement qu’est le mode de scrutin. Me Djodji Apévon, président du CAR (Comité d’action pour le renouveau), porte-parole de l’Opposition : « Nous avons demandé avec insistance que le prochain scrutin se déroule à deux tours, mais la Majorité souhaite qu’il soit maintenu à un tour. Pendant plusieurs semaines nous avons essayé d’accorder nos violons mais, malheureusement, nous nous rendons compte que les positions sont restées tranchées sur la question. Nous n’avons donc pas pu nous entendre. Il n’y a pas eu de consensus ».
Oui, il a raison. La position de la Majorité présidentielle n’a pas varié d’un iota, elle qui ne jure que par le scrutin à un tour. Après avoir développé l’argumentaire de cette structure, son principal représentant, Pascal Bodjona, dont la silhouette est reconnaissable parmi mille sur le perron du palais de Kosyam, a ensuite levé un petit pan du voile sur les espoirs du Facilitateur Blaise Compaoré : « Le président du Faso a souhaité que le mode de scrutin ne soit pas la référence de la qualité du scrutin présidentiel de février 2010. Pour le reste, nous allons continuer à travailler pour que le processus qui est enclenché puisse se poursuivre dans un climat apaisé, en respectant les normes et les standards afin que cette élection soit vécue comme un rendez-vous démocratique ».
Du reste, l’argument massue que ne cesse de brandir les envoyés du président Faure Gnassingbé, c’est d’abord l’Accord politique global né du Dialogue intertogolais où, nulle part, il n’est mentionné que le mode de scrutin doit être changé ; ensuite, et surtout, les articles 59 et 60 de la Constitution togolaise de 1992, remaniée en 2002, qui stipulent que le président de la République est élu au suffrage universel direct et secret pour un mandat de 5 ans et que cette élection a lieu au scrutin nominal à un seul tour.
Même si elle ne se faisait pas beaucoup d’illusions en quittant Lomé, l’Opposition togolaise rentre au bercail certainement déçue. Quelle sera sa position relativement à la prochaine présidentielle ? Celui qui a été mandaté pour parler en son nom ne s’est pas hasardé à prendre position. Tout dépend de la décision de chaque entité politique, a prudemment avancé Me Djodji Apévon : « Nous ne pouvons décider au nom de qui que ce soit. Je suis président national du CAR et c’est au niveau de ma formation que nous apprécierons si nous irons ou pas aux élections.
Je pense que c’est la même procédure pour les autres regroupements qui composent l’opposition ». La perspective de candidatures nombreuses et en rangs dispersés semble donc toute tracée. Et c’est d’ailleurs le reproche fait toujours à cette Opposition togolaise qui peine elle aussi à se trouver un consensus en son propre sein. Peut-on par cette sortie médiatique du porte-parole dire adieu à une candidature unique de l’Opposition ? Sans répondre par l’affirmative ou la négative, le président national du CAR a préféré verser dans l’optimisme.
« Ça, c’est un autre problème que vous posez. Sur ce sujet, le débat n’est pas clos. Nous continuons de réfléchir ! Peut-être que les derniers événements vont nous contraindre à cela ! » .
Issa K. Barry
L’Obervateur Paalga

Présidentielle togolaise : Ce sera un scrutin à un tour
Les acteurs politiques togolais se sont retrouvés le 27 décembre dernier à Ouagadougou, sous la facilitation du président burkinabé Blaise Compaoré, pour dialoguer sur le mode de scrutin à adopter pour la prochaine présidentielle. Après quatre heures d’échanges, aucune partie n’ayant accepté la proposition de l’autre, et aucune position médiane n’ayant été trouvée, le facilitateur a suggéré aux protagonistes, afin que l’élection se tienne dans la tranquillité, de se référer à la Constitution pour son organisation, quitte à en rediscuter ultérieurement.
La rencontre d’échanges entre les acteurs politiques togolais sur le choix du mode de scrutin pour la prochaine présidentielle n’a pas permis de trouver un consensus. Les opposants sont restés sur leur position, à savoir le retour à une élection organisée en deux tours. Et sans surprise, les représentants du parti au pouvoir ont réitéré leur intention de tenir une élection présidentielle à tour unique.
 
De sources proches de la médiation, les protagonistes auraient évoqué certaines raisons pour justifier chacun son option. Si les gouvernants se disent préoccupés par l’entente entre le Nord et le Sud togolais qu’un scrutin à deux tours pourrait menacer, les opposants, eux, présentent ce mode de vote comme une aubaine pour la population qui pourrait ainsi choisir son président avec discernement.
 
Sans doute faut-il imaginer, en plus de ce qui est dit, le non-dit, c’est-à-dire l’une des principales motivations de chaque partie, à savoir le choix du mode qui lui est le plus favorable. Toujours est-il que devant ce blocage, le facilitateur, le président du Faso Blaise Compaoré, après quatre heures de débats sans accord, a fait des propositions en vue de préserver la paix et la tranquillité.
Il a notamment suggéré le maintien du mode à tour unique, conformément aux dispositions actuelles de la Constitution togolaise, pour ce qui est de la prochaine présidentielle. Une suggestion qui a tout de suite rencontré l’assentiment du pouvoir de Lomé, dont le porte-parole, Pascal Bodjona, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, trouve que c’est la légalité qui a prévalu.
Quant à Me Dodi Apevon, président national du Comité d’action pour le renouveau (CAR), les débats sur le mode de scrutin concernant la prochaine présidentielle sont en train d’être clos, en ce sens que le sujet n’a pas été réinscrit à l’ordre du jour. Il revient, selon ce dernier, à chaque parti de l’opposition de décider s’il participera à l’élection ou s’il la boycottera.
Pour ce qui est de l’éventuelle présentation d’une candidature unique par l’opposition, sans être sûr, il dira qu’il n’est pas à exclure que la nouvelle donne, c’est-à-dire le maintien de l’actuel mode de scrutin, l’impose aux opposants. Toutefois, le facilitateur n’exclut pas la possibilité, si telle est la volonté de la classe politique togolaise, que, après l’élection, et dans un climat beaucoup plus serein et apaisé, le dialogue sur le mode du scrutin se poursuive. 
  Source : lepays.bf    

 Le problématique mode de scrutin à deux tours
Le président burkinabé, Blaise Compaoré, facilitateur dans le dialogue intertogolais a opté pour un scrutin à un seul tour, au cours de la présidentielle de février 2010 au Togo, a appris dimanche, AfriSCOOP de sources officielles à Ouagadougou. Une option rejetée par l’opposition qui menace d’appeler à la « mobilisation populaire » pour obtenir un scrutin à deux tours.
La classe politique togolaise s’est séparée dimanche à Ouagadougou, la capitale burkinabé, sans consensus autour du mode de scrutin applicable à la présidentielle du 28 février 2010 au Togo. Alors que pouvoir et opposition se tiraillent entre le tour unique et les deux tours, le président Blaise Compaoré s’est prononcé, dimanche à l’issue de plusieurs heures de discussion.
« Le facilitateur, le président Compaoré, dans sa sagesse, a préconisé que pour la stabilité, pour que les élections puissent s’organiser dans un climat apaisé, que l’on s’en tienne aux dispositions constitutionnelles actuelles », a affirmé Pascal Bodjona, ministre de l’Administration territoriale, porte-parole du gouvernement et membre du bureau exécutif du Rassemblement du peuple togolais (Rpt, pouvoir). « Malheureusement, il n’y a pas eu de consensus », a regretté M. Bodjona. L’actuelle constitution adoptée en 1992 mais modifiée à plusieurs reprises, prévoit un scrutin à un tour. Une disposition que conteste l’opposition dont les deux piliers (l’Union des forces de changement, Ufc et le Comité d’action pour le renouveau, Car) ont pris part à la rencontre de Ouagadougou.
« Nous ne sommes pas d’accord (avec cette proposition de M. Compaoré) et nous utiliserons tous les moyens légaux pour nous faire entendre, pour obtenir le rétablissement du mode de scrutin à deux tours », martèle Jean-Pierre Fabre, secrétaire général de l’Ufc. « Si le mode du scrutin à deux tours n’est pas rétabli, cela compromettrait non pas notre participation aux élections mais la tenue même des élections. Nous n’avons pas envie de dire que nous boycottons », poursuit-il. Le membre du parti de Gilchrist Olympio prévoit comme moyen d’action pour obtenir gain de cause, la mobilisation populaire. « J’ai bien peur que nous soyons contraints à faire usage de la mobilisation populaire pour obtenir ce que nous n’arrivons pas à obtenir par la discussion », a-t-il averti.
Fin-novembre, des milliers de militants de l’Ufc avaient manifesté dans les rues de Lomé pour exiger un scrutin uninominal à deux tours. Ton plus modéré du côté du Car. « Nous pensons que ce débat est en train de se clôturer, malheureusement, sans consensus, comme nous l’aurions souhaité pour aller à ces élections », a estimé Paul Dodji Apévon, le président de ce parti.
Plusieurs personnalités, dont Nicolas Lawson, homme d’affaires et candidat malheureux en 2003 et 2005, et Kofi Yamgnane, le franco-togolais ancien secrétaire d’Etat du temps du président François Mitterrand ont déjà manifesté leur intention de briguer le fauteuil présidentiel occupé depuis 2005 par Faure Gnassingbé au Togo.
Le fils du défunt président Eyadéma Gnassingbé a pris le pouvoir dans des conditions tragiques au terme d’une élection particulièrement violentes et meurtrière, en avril 2005.

Compaoré préconise un seul tour, désaccord de l'opposition
Le facilitateur du dialogue intertogolais, le président burkinabè Blaise Compaoré, a "préconisé" dimanche à Ouagadougou que le scrutin présidentiel au Togo se déroule en un seul tour, comme le veut le parti au pouvoir, ce qu'a rejeté l'opposition, a indiqué à l'AFP un ministre togolais.
Les représentants du pouvoir et de l'opposition ont été reçus pendant plusieurs heures par M. Compaoré.
"Le débat a tourné (...) sur le mode de scrutin. Malheureusement, il n'y a pas eu de consensus", a rapporté le ministre togolais de l'Administration territoriale, Pascal Bodjona, devant la presse.
"Le facilitateur, le président Compaoré, dans sa sagesse, a préconisé que pour la stabilité, pour que les élections puissent s'organiser dans un climat apaisé, que l'on s'en tienne aux dispositions constitutionnelles actuelles", soit un scrutin à un tour, a ajouté M. Bodjona, membre du bureau exécutif du Rassemblement du peuple togolais (RPT, pouvoir) du président Faure Gnassingbé.
Les deux poids lourds de l'opposition togolaise -l'Union des forces de changement (UFC) et le Comité d'action pour le renouveau (CAR)- réclament un scrutin uninominal à deux tours pour la présidentielle du 28 février 2010.
"Nous pensons que ce débat est en train de se clôturer, malheureusement, sans consensus, comme nous l'aurions souhaité pour aller à ces élections", a constaté le président du CAR, Paul Dodji Apévon.
Quant au secrétaire général de l'UFC, Jean-Pierre Fabre, il a annoncé: "Nous ne sommes pas d'accord et nous utiliserons tous les moyens légaux pour nous faire entendre, pour obtenir le rétablissement du mode de scrutin à deux tours".
"J'ai bien peur que nous soyons contraints à faire usage de la mobilisation populaire pour obtenir ce que nous n'arrivons pas à obtenir par la discussion", a-t-il poursuivi.
"Si le mode du scrutin à deux tours n'est pas rétabli, cela compromettrait non pas notre participation aux élections mais la tenue même des élections. Nous n'avons pas envie de dire que nous boycottons", a déclaré M. Fabre.
L'UFC et le CAR avaient menacé mi-novembre de boycotter la présidentielle et des milliers de militants et sympathisants de l'UFC avaient manifesté à Lomé fin novembre.
AFP

Toute l'équipe de Togo-iTunes vous souhaite d'agréables moments autour du sapin de noël entre amis comme en famille.
Et si l'envie vous prend de souhaiter une très bonne fête de noël à vos amis dans leur langue respective, n'hesitez plus.
 
Afrikaan - Een Plesierige Kerfees
Albanais - Gezur Krislinjden
Allemand - Froehliche Weihnachten
Anglais - Merry Christmas
Arabe - Idah Saidan Wa Sanah Jadidah
Armenian - Shenoraavor Nor Dari yev Pari Gaghand
Basque - Zorionak eta Urte Berri On
Bohemian - Vesele Vanoce
Brésilien - Boas Festas e Feliz Ano Novo
Breton - Nedeleg laouen na bloavezh mat
Bulgare - Chestita Koleda
Catalan - Bon Nadal i un Bon Any Nou
Chili - Feliz Navidad
Chinois (Cantonais) - Gun Tso Sun Tan'Gung Haw Sun
Chinois (Mandarin) - Kung His Hsin Nien bing Chu Shen Tan
Colombien - Feliz Navidad y Próspero Año Nuevo
Corrén - Sung Tan Chuk Ha
Corse - Pace e salute
Croate - Sretan Bozic
Danois - Glaedelig Jul
Eskimo (inupik) - Jutdlime pivdluarit ukiortame pivdluaritlo
Espagnol - Feliz Navidad
Esperanto - Gajan Kristnaskon
Esthonien - Roomsaid Joulu Puhi
Finlandais - Iloista Joulua
Grec Kala - Christouyenna
Hollandais - Vrolijk Kerstfeest ou Zalige Kerst
Hawaiien - Mele Kalikimaka
Hébreu - Mo'adim Lesimkha. Chena tova
Hindou - Shub Naya Baras
Hongrois - Kellemes karacsonyi unnepeket
Indonésien - Selamat Hari Natal
Italien - Buone Feste Natalizie
Irlandais - Nodlaig mhaith chugnat
Japonais - Shinnen omedeto. Kurisumasu Omedeto
Latin - Natale hilare et Annum Faustum
Letton - Priecigus Ziemassvetkus
Lithuanien - Linksmu Kaledu
Maori - Meri Kirihimete
Norvégien - Gledelig Jul
Polonais - Wesolych Swiat
Portuguais - Boas Festas
Roumain - Sarbatori vesele
Russe - Pozdrevlyayu s prazdnikom Rozhdestva is Novim Godom
Serbien - Hristos se rodi
Slovakien - Sretan Bozic
Suèdois - God Jul
Tchécoslovaque - Prejeme Vam Vesele Vanoce a stastny Novy Rok
Turc - Noeliniz Ve Yeni Yiliniz Kutlu Olsun
Ukrainien - Srozhdestvom Kristovym
Vietnamien - Chung Mung Giang Sinh
Welsh - Nadolig Llawen
Yougoslave - Cestitamo Bozic


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Présidentielle au Togo : L’opposition piégée par le mode de scrutin
Le mode de scrutin, uninominal à un tour, est contesté par les partis d'opposition.
A deux mois et demi de la présidentielle, les acteurs politiques du Togo se sont de nouveau rendus au palais présidentiel de Kosyam hier 14 décembre 2009. Il s’est agi pour eux de trouver avec le facilitateur, Blaise Compaoré, une solution à la problématique du mode de scrutin : sera-t-il à un ou deux tours ? Faute d’accord, le chef de l’Etat burkinabè leur a donné rendez-vous dans une semaine.

« Lisez ceci, nulle part il n’est mentionné que le mode de scrutin doit être changé... », paroles de Pascal Bodjona, ministre de l’Administration territoriale et cacique du RPT, le parti présidentiel, montrant à Me Djodji Apévon, président du CAR, un passage de l’Accord politique global, signé à Lomé le 20 août 2006. Alors que la révision des listes électorales a débuté hier 14 décembre, notamment au sud du Togo, le mode de scrutin demeure l’hypothèque majeure qui peut troubler le déroulement du processus électoral. Les articles 59 et 60 de la Constitution togolaise de 1992, remaniée en 2002, stipulent que le président de la République est élu au suffrage universel direct et secret pour un mandat de 5 ans. Cette élection a lieu au scrutin uninominal à un seul tour. C’est sur cette dernière disposition que tout achoppe.
Solitoki Esso, le secrétaire général du RPT et porte-parole de la délégation du pouvoir, dira, au sortir de la rencontre avec le facilitateur, que : « Sur le mode de scrutin, les uns et les autres se sont opposés, il n’y a pas eu d’évolution, et le facilitateur a proposé qu’on suspende et qu’on revienne la semaine prochaine... nous ne voyons pas la nécessité d’aller aux deux tours...

les dispositions de la Constitution sont claires, c’est un seul tour... le premier tour ne remet pas en cause la transparence du scrutin, elle n’est pas une garantie de légitimité... des présidents ont été élus à deux tours avec des scores étriqués... »

Or, apparemment, la participation de l’opposition à la présidentielle semble, au fil des jours, liée à ce mode de scrutin, ce qui est perceptible dans ces propos de Me Djodji Apévon, président du CAR et porte-parole de la délégation de l’opposition :

« Le mode de scrutin à deux tours doit être rétabli pour que la justice puisse prévaloir... il serait difficile d’aller à la présidentielle avec ce mode scrutin ...la semaine prochaine, nous allons demander et réclamer le rétablissement de ce mode de scrutin ».

L’opposition est-elle piégée par ce mode de vote ?

Elle aurait le mentionner lors de la signature de l’APG, car, à deux mois et demi du scrutin, n’est-il pas trop tard pour exiger qu’on revoie une telle clause constitutionnelle ? Que nenni, selon Jean-Pierre Fabre, qui a laissé entendre que « rien n’est tard, si c’était tard, le facilitateur ne nous aurait dû pas donné rendez-vous dans une semaine ».

Après la guerre au sujet du président de la CENI, laquelle, s’est soldée par l’élection du « moindre mal » qu’est Issifou Tabiou, voici venue celle du mode de scrutin qui elle, semble insoluble, tant l’enjeu est fatale, résumé en ces mots par Me Apevon : « Le mode de scrutin pose la problématique de la conservation ou de la conquête du pouvoir ». Conservation pour le pouvoir et conquête pour l’opposition ?

Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana. L’Observateur Paalga - www.lefaso.net


 

La Commission de réconciliation déplore un manque de moyens
La Commission Justice Vérité Réconciliation (CVJR), mise en place depuis mai dernier au Togo et appelée à faire la lumière sur les violences politiques dans le pays depuis les indépendances jusqu'à nos jours, n'est pas encore entrée dans sa phase opérationnelle par défaut de moyens, a déploré le président de la Commission, Mgr Nicodème Barrigah, lors d'une rencontre avec la presse ce vendredi à Lomé.
  "En dépit de l'appui financier de l'Etat estimé à 200 millions de FCFA et les fonds du Haut-commissariat des Nations unies pour les droits de l'homme (HCDH) et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la CVJR ne dispose pas encore de moyens financiers suffisants pour accomplir sa mission", a affirmé Mgr Barrigah.
"La Commission a reçu quelques promesses et nombre de partenaires ont subordonné leur appui financier au bon déroulement des élections présidentielles de 2010", a-t-il ajouté.
 De sources proches de la Commission, le budget prévu pour le fonctionnement de cette institution est estimé à 4 millions 664 mille 761 dollars américains.
 Lomé - Pana 
 
Jean-Claude Homawoo, le vice-président de la CENI relève les défaillances

Depuis lundi dernier, les opérations de révision des listes se déroulent dans la zone 1 composée de : Lomé-Commune, Golfe, Avé, Zio, Lacs, Vo, Yoto, Haho, Moyen-Mono, Est-Mono et Agou. Et c’est aujourd’hui que ces révisions prennent en principe fin dans certaines localités de la zone I. Il n’y a pas de monde sur les lieux d’enregistrement et dans un bureau au Collège protestant, il n’y avait que 60 personnes enregistrées après quatre jours. « Tout semble bien se passer », s’enthousiasmait le président de la CENI, Tabiou Taffa. Mais voix dissonante de la part du vice-président, Jean-Claude Homawo, que nous avons rencontré au cours de notre reportage. Dans une interview exclusive qu’il nous a accordée, il révèle beaucoup d’anomalies inquiétantes.

Quel bilan faites-vous quatre jours après l’ouverture des bureaux de vote ?

Jean-Claude HOMAWOO: C’est un bilan à mi-parcours du processus de révision électorale dans la zone 1 qui comprend les cinq arrondissements Lomé-Commune, Golfe, Avé, Zio, Lacs, Vo, Yoto, Haho, Moyen-Mono, Est-Mono et Agou. J’avoue franchement que je ne suis pas très fier de ce que nous avons pu faire.
La révision dans cette première zone a mal démarré et je crois qu’on ne doit pas être très fier. Mes inquiétudes concernent les centres de révision dans les préfectures de Moyen-Mono, Est-Mono et autres dont la procédure de révision devrait se terminer vendredi. Je ne peux pas dire que la révision s’est faite et c’est pourquoi je pense que la CENI, dans toute sa sagesse, va décider d’une prorogation d’un minimum de trois à cinq jours pour que la procédure de révision soit crédible et pour que nous puissions dans la zone 1 donner le ton et l’image pour le reste des régions.

La CENI a annoncé un délai de prorogation de vingt quatre-heures pour les zones dans lesquelles les opérations prennent fin vendredi 18 décembre. Vingt quatre-heures sont-elles suffisantes ?

Jean-Claude HOMAWOO: Vingt quatre-heures, ce n’est pas un délai normal pouvant permettre à un grand nombre de personnes de s’inscrire sur les listes électorales. Et c’est d’ailleurs une initiative personnelle du président de la CENI, le bureau pas au courant. Je trouve cette initiative malheureuse car nous n’avons pas été consultés.

Qu’est-ce que vous avez constaté qui vous a amené à faire de telles déclarations ?

Jean-Claude HOMAWOO: Nous avons connu au démarrage de ce processus de révision dans la zone 1 des difficultés. On ne peut se les cacher. On a eu ces difficultés parce que les appareils nous ont un peu trahis ; que ce soit les kits, que ce soit les générateurs. Nous avons manqué de beaucoup de choses.
Ces appareils sont souvent en panne. Au niveau des fiches d’identification, la livraison ne s’est pas faite à temps. Donc, disons qu’au niveau de la logistique, nous avons eu des difficultés. Au premier et au deuxième jour, j’étais moi-même dans le Golfe ainsi que dans la Commune de Lomé. Mercredi, j’étais dans les Lacs et il y a eu beaucoup de défaillances.
Et comme je l’ai dit, au niveau des appareils, il y a eu des défaillances. Il y a également eu le manque des fiches d’indentification, des fiches de duplicata, des fiches de transferts… Je pense qu’il va falloir ajuster le tir pour que la procédure de révision soit crédible.

Est-ce qu’il y a eu beaucoup de machines gâtées ?

Jean-Claude HOMAWOO: Oui, beaucoup de machines ont connu de défaillances. On a essayé de réparer le nombre qu’on pouvait. Mais toutes n’ont pas été heureuses. Et comme je le disais tantôt, mes inquiétudes sont surtout pour les préfectures qui font partie de la zone 1 et qui n’ont pas vraiment connu de bonheur. Dans ces préfectures, beaucoup de kits se sont plantés et beaucoup de générateurs n’ont pas donné satisfaction.

Ne se pose-t-il pas un problème de compétence des gens que vous avez formés ?

Jean-Claude HOMAWOO: Non, les opérateurs de saisie ne sont pas concernés. Je vous dis c’est la technique, c’est la machine elle-même. Au moment où on les déplaçait, apparemment, elles étaient fonctionnelles. Mais sur le terrain, on a connu par exemple des difficultés, de baisse de température dans certaines zones, des kits qui ne se chargeaient pas bien, des générateurs qui fonctionnaient mais n’arrivaient pas à charger les kits.
Peut-on dire que la CENI a travaillé dans l’improvisation parce que tout ce que vous venez de souligner devrait normalement être préparé des semaines voire des mois à l’avance. Si vous constatez aujourd’hui ces problèmes, c’est que la CENI n’a pas pris les mesures nécessaires…
Je crois que toutes les dispositions ont été prises. Mais la machine est ce qu’elle est. La quantité de machines qui ont failli, peut laisser croire qu’il n’y a pas eu d’anticipation. Pourtant, il y en a eu. Au niveau des fiches, les entreprises d’édition qui devaient imprimer ces fiches, ont connu également des retards. Tout cela a contribué à beaucoup de manquements.

Nous constatons qu’il n’y a pas assez de communication autour de ces opérations. Pourquoi la CENI n’a pas mis le paquet pour pouvoir informer les populations surtout celles des hameaux les plus reculés ?

Jean-Claude HOMAWOO: C’est vrai, on ne peut se voiler la face. La sensibilisation n’a pas été ce que nous avons voulu qu’elle soit. La publicité autour de ce processus de révision n’a pas été totale. Peut-être qu’il nous fallait plus de jours qu’on le pensait pour que tout soit au point. Nous allons en aviser bientôt et nous allons pouvoir ajuster le tir.

Dites-nous ce que vous comptez faire pour régler ces problèmes et pouvoir entamer le processus dans la zone 2 ? Et si tout marchait dans la zone 2, ne pensez-vous pas que les populations de la zone 1 seraient lésées ?

Jean-Claude HOMAWOO:Ce que vous dites est parfaitement vrai. La zone 1 devrait nous servir de zone test. Mais les difficultés que j’ai signalées tantôt poussent la CENI à envisager une situation de rattrapage pour qu’effectivement la zone 1 ne soit pas lésée par rapport aux autres zones que nous allons attaquer bientôt.
C’est pourquoi je disais que la CENI sait qu’au prime abord il y a certes le délai constitutionnel mais elle a pour mission d’organiser des élections crédibles, transparentes pour que les résultats soient acceptés par tous. Donc, je pense qu’il faut commencer par des révisions crédibles avant de penser à des élections crédibles.

Est-ce que vous n’avez pas l’impression que vous courrez derrière le temps ?

Jean-Claude HOMAWOO: C’est vrai. Lorsqu’on réalise quelque chose comme un processus électoral, il faut se donner des délais. Mais les délais ne doivent pas nous empêcher de faire un bon processus électoral.
Et je pense que dans le cas qui nous intéresse, surtout pour des élections présidentielles que nous connaissons très sensibles, il faut que tout soit fait pour que la procédure de révision soit bonne et qu’elle soit crédible. C’est ce que la CENI va s’attacher à respecter.

Interview réalisée par Olivier Adja – Liberté


Le Togo réduit sa dépendance énergétique

La Banque européenne d’investissement (BEI) a accordé au Togo un prêt de 3 millions d’euros pour fiancer la réhabilitation et la modernisation de l’interconnexion électrique entre le Togo et le Bénin. La signature officielle s’est déroulée vendredi entre le ministre de l’Economie et des Finances, Adji Atèth Ayassor (photo), et le Helm Guus, chef de la Division Afrique de l’Ouest /Sahel à la BEI.

 « Ce crédit va permettre de changer les pylônes vétustes, les câbles, des isolateurs et de moderniser cette ligne par la mise en place de fibre optique pour faciliter les communications » a déclaré Noupokou Dammipi, le ministre de l’Energie présent à la signature. Pour Adji Atèth Ayassor, la modernisation de l’interconnexion est une étape de plus pour limiter la dépendance du Togo en matière énergétique. Le Togo achève la construction d’une centrale thermique de 100 MW. Gérée par la société américain [ajouter], elle produira environ 780 gigawatt/heure d’électricité par an et devrait être opérationnelle mi-2010.

source : republicoftogo.com


Dialogue inter-togolais: pas de consensus sur le mode de scrutin

La classe politique du Togo s'est retrouvée ce 14 décembre 2009 à Ouagadougou au palais du Facilitateur du dialogue inter-togolais, Blaise Compaoré, pour discuter du mode de scrutin de la présidentielle qui doit se tenir en février 2010 dans ce pays. Ce mode de scrutin est à un tour en ce moment, et l’opposition voudrait qu’il se déroule en deux tours. Aucun consensus n’a été trouvé.
Le cortège, arrivé sur le coup de 11h, s’est aussitôt engouffré dans le palais présidentiel de Kosyam, pour en ressortir moins de deux heures et demies plus tard. Chaque partie campait sur sa position. Pendant que le Rassemblement pour le peuple togolais (RPT) insiste pour que le vote soit à un seul tour, l’opposition, elle, exige qu’il soit organisé en deux tours. «Malheureusement nous n’avons pas trouvé de solutions et le facilitateur nous demande de revenir dans une semaine», révèle Me Paul Dodji Apevon, le président national du Comité d’action pour le renouveau (Car). Et d’expliquer que pour l’opposition, le problème du mode de scrutin est un problème majeur. «Nous voulons que le mode de scrutin que nous avions adopté par référendum en 1992 soit rétabli pour que la justice puisse prévaloir. Ce mode de scrutin a été changé entre-temps en un seul tour. Et pour l’équité et la transparence de l’élection à venir, il faut son rétablissement», martèle t-il, avant d’avertir qu’«on ne peut pas nous fabriquer un mode de scrutin pour nous comprimer dans une gymnastique difficile dans laquelle nous ne nous retrouvons pas».
Les théories développées par le parti au pouvoir sont évidement aux antipodes de celles de l’opposition. «Le scrutin à un tour ne remet pas en cause la transparence des élections. Et le scrutin à deux tours n’est pas la garantie de légitimité d’un président qui serait élu au second tour», argumente Esso Solitoki, le secrétaire général du RPT. Avant de faire remarquer «qu’il y a eu des cas où les présidents ont été élus au second tour avec des scores très étriqués. Ces présidents sont-ils légitimes ou pas?».
Sur le perron de la présidence du Faso, les plaisanteries entre opposants et représentants du parti au pouvoir fusent. Un membre de la délégation du RPT assure sur un ton mi-badin, mi-sérieux que si l’opposition exige un scrutin à deux tours, c’est parce qu’elle est incapable de s’entendre autour d’une candidature unique. Pendant ce temps, les opposants se disent convaincus que si le pouvoir veut maintenir le scrutin à un tour, c’est pour conserver son fauteuil. Une situation qui ne les empêche cependant pas, assure Me Paul Dodji Apevon, «de continuer à préparer les élections sur le terrain, et de mobiliser l’électorat».


Librairie STAR  : 593 Rue Sylvanus Olympio LOME-TOGO. Cel:                (228) 982 17 25       . Tel:                (228) 222 74 83       . Fax: (228) 221 50 54
Enfin Google Togo. La 175ème interface locale de Google.
Jusqu’à aujourd’hui, les habitants du Togo utilisaient Google.fr pour rechercher des informations sur Internet. Ils peuvent dès maintenant utiliser le nouveau nom de domaine Google.tg.
Google Togo est proposé uniquement en français, la langue officielle du pays. Il n’est toutefois pas possible de rechercher spécialement des pages de sites web situées au Togo, quand bien même il existe d’ores et déjà une pléiade de sites en .tg. Au début de l’année on comptait 350 000 togolais connectés au web, soit près de 6% de la population.
Avant le Togo, le dernier pays en date à bénéficier d’une interface locale pour le moteur de recherches était la Macédoine en septembre. Google ne va sans doute pas s’arrêter là puisqu’il lui reste une soixantaine de noms de domaines à acheter : de la Tunisie (.tn) à Monaco (.mc), du Vatican (.va) à l’Irak (.iq) et bien d’autres encore.

Réaménagement du calendrier de révision des listes électorales
La révision des listes électorales initialement prévue du 19 novembre au 18 décembre au Togo se fera du 7 décembre 2009 au 10 janvier 2010, a révélé samedi, le président de la Commission électorale nationale indépendante(CENI), Issifou Taffa Tabiou, lors d'une rencontre avec les partis politiques.
La Commission en charge de l'organisation du prochain scrutin présidentiel justifie ce report qui, selon elle, "résulte de sa volonté d'organiser l'élection présidentielle dans les meilleures conditions de transparence et d'équité avec la participation de tous les acteurs impliqués dans le processus".
Ce processus, a-t-on constaté, a accusé un retard de plus d'un mois pour des raisons techniques et la formation de divers personnels devant intervenir dans les préparatifs du scrutin.
De sources proches de la CENI, la présente révision se situe dans la continuité du recensement de 2007(dans le cadre des législatives) et décide de la réutilisation de la carte d'électeur de 2007 pour la présidentielle.
Selon les statistiques fournies à la presse, la CENI dispose de 500.000 cartes d'électeurs auxquelles viendront s'ajouter 250.000 autres supplémentaires "pour faire face aux différentes situations nécessitant la délivrance de nouvelles cartes".
Ainsi, au total 750.000 cartes seront disponibles pour les opérations de révision électorale, indique la Commission.
Pour ces opérations de révision de listes, la CENI a réceptionné le 11 novembre dernier, 1275 kits d'enregistrement des électeurs comportant chacun un ordinateur capable de fournir des données bométriques, une imprimante pour la saisie et le traitement des cartes, un système webcam permettant de fixer la photo de l'électeur sur la carte et un compteur d'empreintes pour l'identification et le contrôle des titulaires des cartes.
Elle a déjà procédé à l'installation des diverses commissions techniques devant s'occuper des tâches techniques et la formation des forces de sécurité chargées de la sécurisation du processus électoral.
Cependant, la seule grande question à laquelle évitent de répondre les membres de la CENI, concerne un probable report du scrutin, prévu pour le 28 février 2010 et difficile à réaliser, eu égard au retard constaté dans le processus et les revendications de l'opposition appelant à un rétablissement du scrutin uninominal majoritaire à deux tours (modifié en 2002) au lieu de un tour prévu pour cette présidentielle.
Lomé - Pana 06/12/2009

La FIFA décide de la création d’un comité intérimaire pour la FTF
Le Comité exécutif de la Fédération internationale de football association (FIFA) a décidé de la création d’un comité intérimaire qui préparera les élections d’un nouveau bureau exécutif de la Fédération togolaise de football (FTF), a rapporté samedi la radio nationale.
Le comité aura pour tâche, jusqu’au 31 juillet 2010, de préparer les élections d’un nouveau bureau exécutif et de gérer les affaires courantes de la FTF, a expliqué la FIFA.
Cette décision est contenue dans une correspondance de la FIFA au secrétaire général de la FTF et au ministre des Sports et des Loisirs, après que la FTF eut décidé, en congrès extraordinaire le 29 novembre par vote de défiance au bureau exécutif divisé par une crise interne, de tenir un congrès électif dans trois mois.
La FIFA justifie sa décision par "une incompatibilité patente" entre plusieurs membres du bureau exécutif de la FTF qui "rend impossible toute ultérieure collaboration", alors même que se profile l’importante échéance de la CAN.
La composition de comité intérimiaire sera établie par la FIFA après consultation, mais les personnes choisies ne pourront pas se présenter aux prochaines élections.
Après le congrès extraordinaire de la FTF, le gouvernement a décidé en Conseil des ministres, le 2 décembre, de la création de trois comités pour "assurer une bonne organisation et préparation efficace de la participation" de l’équipe nationale du Togo, à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2010 en Angola. Il s’agit d’un comité ad’hoc de supervision, un comité d’organisation et un comité de mobilisation de fonds.
A cet effet, la FIFA a pris note de la "volonté légitime" des autorités gouvernementales pour que l’équipe nationale togolaise bénéficie de la meilleure prépration pour la CAN. Elle a estimé qu’afin de "maximiser" les efforts déployés, il conviendra dès lors de s’assurer de la complémentarité des différentes mesures.
"Il est néanmoins acquis qu’elles ne remettront pas en cause le principe d’indépendance de la FTF", a relevé la FIFA qui communiquera très prochainement la composition du Comité intérimaire.
 Xinhua

FTF : De quoi Mme Claudia TEOU est-elle morte ?
C'est avec une vive émotion que le monde sportif a appris la brusque disparition de Mme TEOU Claudia, membre du bureau exécutif de la Fédération Togolaise de Football (FTF), au lendemain du congrès extraordinaire de cette instance tenu le 29 novembre dernier. Ce congrès a été sanctionné par un vote de défiance à l'encontre du bureau dirigé par le colonel Rock Balakiyem Gnassingbé.
La question qui circule sur les lèvres des uns et des autres est de savoir de quoi elle est morte. Selon ses proches, Mme TEOU serait décédée suite à de violents maux de ventre qui n'ont même pas duré 24 heures malgré les soins intensifs que lui ont administrés les médecins de la clinique Alpia où elle était admise. Peu avant sa mort, son ventre s'est enflé et sa peau a changé de couleur en devenant toute noire.
Selon les mêmes sources, un liquide sortait de sa bouche, ce qui laisse perplexe plus d'un et amène certains à penser à un empoisonnement. Si tel est le cas, qui l'aurait empoisonnée ? Nul ne saurait le dire à l'instant. Les proches de la défunte précisent que Mme Teou subissait des pressions de la part du clan Rock Gnassingbé au sein du bureau. Il lui était demandé de se rallier à ce clan puisque le bureau exécutif de la FTF en crise était divisé en deux clans, en l'occurrence le clan du colonel Rock Gnassingbé, président de la FTF, et celui d'Ameyi Gabriel, le vice-président. Si Mme Teou avait rejoint le camp Rock, celui-ci devrait disposer des 2 /3 indispensables pour assurer le fonctionnement normal du Bureau Exécutif. Mais Mme Teou Claudia a opposé une fin de non recevoir et est restée fidèle au camp Ameyi. Est-ce cette fidélité qui lui été fatale ? Nul ne saurait le dire.
Seule, une enquête sérieuse lèvera le voile sur cette mort qui ressemble beaucoup à un assassinat. Face aux menaces, la défunte avait dû même quitter Lomé pour passer un bon moment à Accra. A son retour, elle est restée toujours fidele à Ameyi jusqu'au congrès de défiance. Au sein du clan Améyi, c'est la panique totale. D'aucuns se demandent si le colonel Rock Balakiyem Gnassingbé a commencé par mettre à exécution les menaces qu'il avait proférées publiquement contre les autres membres du Bureau : "Si vous écourtez mon mandat, vous êtes tous morts ".
Son mandat vient d'être écourté par le vote de défiance du 29 novembre dernier et c'est juste au lendemain de ce vote que Mme Téou succombe dans des conditions mystérieuses. Cela ne suffit pas pour accuser qui que ce soit. C'est pour cela qu'une enquête sérieuse doit être diligentée afin de démasquer le criminel si cette mort est d'origine criminelle.            
Mme Claudia Téou, inspectrice des douanes et amoureuse du ballon rond, quitte ce monde en laissant derrière elle trois enfants. La Rédaction du journal Chronique de la Semaine présente ses sincères condoléances à la famille éplorée.
A.D. Chronique


Affaire Moov : A quoi joue le gouvernement togolais?
Il est plus que difficile de comprendre aujourd’hui l’attitude du gouvernement togolais dans le différend qui l’oppose au Groupe Emirati Etisalat, propriétaire du réseau « Moov ».
Les discussions entamées depuis la suspension du réseau Moov au Togo le 10 août dernier, ont toujours du plomb dans l’aile et Dieu seul sait si Faure Gnassingbé et les siens ont envie de revoir cet opérateur de téléphonie au Togo. En effet, aux lendemains de cette suspension, la réaction des responsables du Groupe Emirati Etisalat ne s’est pas fait attendre.
 Ils ont très rapidement dépêché à Lomé une mission qui avait dans sa valise des propositions à soumettre à l’Etat togolais. Mais le gouvernement avait gardé sa position. Plus grave, en début du mois de novembre, l’organe en charge de la régulation de ce secteur a sorti un communiqué informant l’opérateur que si rien n’est fait jusqu’au 10 novembre 2009 il sera purement et simplement mis à la porte.
Tout le monde pensait à la fin de l’aventure de Moov au Togo quand curieusement, le gouvernement lui-même informa l’opérateur que les discussions peuvent toujours continuer.
C’est alors comme cela que les responsables de Moov sont encore revenus au Togo avec d’autres propositions. Les discussions ont ainsi repris depuis le 10 novembre mais ne donnent toujours rien de concret. On apprend que le gouvernement togolais refuse toujours de bouger ses fesses et d’évoluer dans les débats. Le montant de la licence (20 milliards de FCFA) ainsi que le premier versement (10 milliards de F.CFA) sont toujours maintenus.
Entre nous, si on sait qu’on n’est pas en mesure de faire des concessions, pourquoi alors demander la reprise des discussions ? Et on s’en fout finalement du sort des employés de cette société qui sont en grande partie des Togolais.
Le Correcteur
 

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