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Présidentielle: Jean Pierre Fabre appelle l'opposition à trouver le "candidat unique" 
Jean Pierre Fabre, le candidat de l'Union des Forces de Changement (UFC) - principal parti d'opposition - à la présidentielle du 28 février, a appelé dimanche lors d'un meeting à Lomé, ses "amis" de l'opposition à trouver le "candidat unique" pour affronter l'actuel président Faure Gnassingbé.

"Avec un mode de scrutin uninominal majoritaire à un tour, nous avons intérêt à dégager un candidat unique de l’opposition pour affronter le RPT", a déclaré M.Fabre devant les militants et sympathisants de l'UFC.

Plusieurs autres responsables de ce parti dont Me Isabelle Ameganvi, députée du parti à l’Assemblée nationale étaient présents à ce meeting tenu à la place Bonké.

"Nous devons nous rassembler pour affronter le RPT", a souligné M.Fabre.

Le candidat de l'UFC reconnaît que l'opposition rencontre "quelques difficultés" pour désigner cette personnalité devant la représenter.

"Je constate qu'il y a quelques difficultés. Je prie le Seigneur pour qu’il nous aide à trouver ce candidat unique", a indiqué M.Fabre.

L'opposition s'échine depuis plusieurs mois à retrouver un "candidat unique" devant la représenter à la prochaine présidentielle. Certaines sources proches des principaux partis d'opposition avaient même annoncé la sortie de la "fumée blanche" pour ce week-end. Aucun nom n'a été jusqu'à présent rendu public.

Par ailleurs, le secrétaire général de l'UFC n'a pas manqué de vanter ses mérites devant les militants et sympathisants du parti.

"Le candidat de l’UFC est prêt pour assurer toutes les charges de la présidence de la République. Il est prêt à relever tous les défis pour sortir le pays de la situation où il se trouve actuellement", a-t-il précisé.

M.Fabre a également félicité les responsables de l'UFC pour avoir surmonté les difficultés rencontrées, après l’accident du président national Gilchrist Olympio.

M.olympio, candidat investi de l'UFC n'a pu se présenter à ce scrutin, en raison "d'un mal de dos". 

SAVOIR-NEWS 


Grande marche de « protestation » et d’ « indignation » à Lomé.

Des milliers de personnes ont manifesté samedi dans les rues de la capitale togolaise pour s’insurger contre la dernière sanction de la Caf contre les Eperviers, la sélection nationale, a constaté un journaliste d’AfriSCOOP à Lomé.

Plus de 25000 manifestants, 50000 selon les organisateurs, majoritairement habillés en rouge, sont descendus samedi dans les rues de Lomé. Aux cris de « Hayatou, démission », « Hayatou assassin », ils ont dénoncé la dernière sanction de la Caf contre l’équipe nationale togolaise, les Eperviers.

« Hayatou irresponsable », « Hayatou, Ben Laden, démission, out », « Tu es un mafieux », « La Caf n’est pas ton domicile », pouvait-on aussi lire sur des pancartes.

La Confédération africaine de football (Caf) a récemment décidé de suspendre le Togo pour les deux prochaines Coupes d’Afrique des nations (Can), assorti d’une amende de 50000 dollars US. Elle reproche aux autorités togolaises, leur implication dans le forfait de leur pays à la veille de la dernière édition en Angola.

Le 8 janvier, la délégation togolaise a été attaquée par des rebelles du Front de libération de Cabinda (Flec). Cette attaque a fait deux morts : Amélété Abalo, l’entraîneur adjoint et Stanislas Ocloo, le chargé de communication. Après moult tergiversations, l’équipe togolaise s’est officiellement retirée de la Can, le 10 janvier.

La Caf et son « manitou d’Hayatou se sont illustrés par une gestion irresponsable, inhumaine, cynique et calamiteuse de ce deuil », a déclaré Aimé Lebon, porte-parole des organisateurs. Pour lui, ils ont une « responsabilité patente dans ce qui est arrivé » pour avoir « non seulement passé sous silence des informations pouvant permettre de contourner le danger mais aussi manqué de garantir la sécurité ».

Selon des sources concordantes, les responsables de la Caf et de la Fifa ont été préalablement avertis du danger de l’organisation des matches dans l’enclave séparatiste de Cabinda.

« Si Hayatou et l’Angola s’entêtent à organier la Can dans cette partie géographique, les armes vont parler », menaçait ouvertement le Flec dans plusieurs courriers adressés aux deux organes faîtières du football continental et mondial.

« De quel droit le ténébreux Hayatou (pour qui les raisons du choix de Cabinda pour abriter les rencontres du groupe B) étaient politiques, refuse-t-il à notre gouvernement de prendre des décisions pour protéger ses fils victimes de sa cupidité et de son choix politique ? », se demande M. Le Bon. Durant la marche qui a également connu la participation de Tata Avlessi, ancien président de la Fédération togolaise de football (Ftf) et de l’homme politique, Koffi Yamgnane, des photos du président de la Caf ont été brûlées par les manifestants.

Jeudi, le gouvernement togolais a déposé une plainte contre le Flec, la Caf et l’Angola auprès du tribunal de Paris (France).


5 ans après, Faure cherche toujours ses marques 

Mort d’un dinosaure ; cette manchette barrait la couverture de l’hebdomadaire international Jeune Afrique au lendemain du décès du président togolais Gnassingbé Eyadéma. En effet, ce 5 février 2005, le monde entier apprenait avec stupeur la disparition de celui qui a régné sans partage sur le Togo pendant 38 ans.

 « L’homme qui ne tombait jamais malade » de l’avis de ses hagiographes avait, selon la version officielle, rejoint ses ancêtres au-dessus de la Tunisie dans l’avion Togo 01, l’avion présidentiel qui le transportait vers Israël où il se rendait régulièrement pour les soins de ses yeux.

Stupeur mais aussi scepticisme ; car cette force de la Nature, à laquelle sont venues s’ajouter sa pratique de lutteur (Evala) et sa formation militaire, semblait défier les lois de la thermodynamique et respirait tout le temps la forme ; si on y adjoint sa baraka exceptionnelle... Il est vrai que la santé de nos chefs d’Etat est un sujet tabou et qu’une chape de plomb entoure leur bulletin de santé, mais pour Eyadéma...Encore que de nombreux Togolais n’en croyaient pas leurs oreilles, estimant que c’est encore un coup du chef de l’Etat pour neutraliser ses adversaires. Mais cette fois-ci, il fallait se rendre à l’évidence : Eyadéma est bien mort.

Il laisse un pays qui, si économiquement tenait toujours le coup dans les années 80 d’où le qualificatif de « Suisse de l’Afrique », s’est peu à peu transformé dans les années 90 en une nation où la paupérisation est devenue endémique. N’eût été la présence du port de Lomé, le Togo serait en banqueroute totale. Et comme un pathos ne vient jamais seul, le bibéronnage financier de l’Union européenne s’étant stoppé en 1993 pour cause de « déficit démocratique », le Togo s’est retrouvé à la croisée des chemins.

Politiquement, la loi du parti unique notamment la prégnance du Rassemblement du peuple togolais (RPT) et le système ont survécu à « Gnass » et généré la division du pays en deux : au Togo on parle toujours de Nordistes et de Sudistes et les différents scrutins sont toujours ethnico-politiques.

Enfin, il y a toujours l’armée qui est un élément clef dans la vie politique togolaise ; une grande muette constituée à plus de 80% de Kabyè, l’ethnie du défunt président.

Elu en avril 2005 après une tentative de succession monarchique, Faure, le fils, assume certes son patronyme mais n’est pas son père. Il n’est pas un homme de la Coloniale. Féru de NTIC, il veut réconcilier tous les Togolais ou plutôt les 2 Togo. Multipliant les gestes et les signaux d’apaisement, le jeune président est pointilleux sur cette réconciliation : institution de la Journée du 13 janvier comme celle de prières et de recueillement en mémoire de la prise du pouvoir par son père, mais aussi de la mort de premier président, Sylvanus Olympio ; institution d’une commission Vérité, justice et réconciliation ; prise de distance avec le RPT dont le dernier avatar reste son absence à son investiture le 12 janvier 2010.

Des gestes forts mais qui n’ont pas dissipé toute la méfiance de ses compatriotes à son égard car après tout « c’est un Gnassingbé », sort que même le sang sudiste de par sa mère qui coule dans ses veines ne saurait faire oublier. Un argument que l’affaire Kpatcha, du nom de son frère « 100% kabyè » accusé de tentative de coup d’Etat et qui est en prison, est venu remettre au goût du jour. Une partie de la fratrie accusant Faure d’avoir trahi l’esprit du patriarche.

Pourrait-il se dépêtrer du RPT et se « détutéliser » du système paternel ? Rien n’est moins sûr quand on observe que ce sont toujours les mêmes caciques politiques qui entouraient son père qui gravitent actuellement autour du fils. La présidentielle du 28 février 2010 qui consacrera son second mandat, sauf tremblement de terre, lui donnera encore 5 ans pour convaincre et surtout donner de la nourriture, du travail, de l’éducation et des soins aux Togolais. Sur ces points-là les Togolais l’attendent de pied ferme.

Par Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana


Sanction de la Caf contre le Togo : Africains, en voici les réels fondements !

La rue togolaise crie ces derniers jours son exaspération devant les inconduites qu’affiche depuis plusieurs semaines, la Caf (Confédération africaine de football) à l’égard de la famille du football au Togo, inconduite qui a eu pour point de départ le drame de Cabinda du 08 janvier. Pourtant, il ne faut pas chercher trop loin la source de l’avanie que fait subir la Caf au pays de Shéyi Adébayor.
« Dans un combat, lorsque vous faites le dos rond, votre adversaire est à même de monter là-dessus ». Ce proverbe bien connu dans l’univers des arts martiaux s’applique bien au diagnostic du différend qui oppose la Caf et Lomé. A la limite, on ne serait pas dans l’erreur en affirmant que le Togo a taillé le bâton avec lequel il est fouetté aujourd’hui. Car, comment comprendre que le président intérimaire de la Ftf (Fédération togolaise de football) qui se trouve être le premier vice-président de la Caf (Shéyi Mémène) n’ait pas daigné prendre ouvertement et publiquement position sur les différents épisodes du feuilleton « Caf-Togo », ne serait-ce qu’à travers son manteau de président intérimaire ? Pays phare dans la pratique du football en Afrique occidentale juste au lendemain des « indépendances », le Togo dispose d’une pléthore de spécialistes du ballon rond dans divers domaines comme l’expertise en matière d’arbitrage reconnue par la Caf et la Fifa.
Autre chose curieuse dans ce bras de fer entre l’institution chapeautée par Issa Hayatou et Lomé, aucun de ces experts précités n’a publiquement élevé la voix pour déblatérer contre les faits et gestes de la Caf de ce début d’année. Parmi ces experts dont les talents sont reconnus à l’échelle de la planète et que nous venons d’évoquer, on peut citer le nom de Godfried Ekué, premier président de l’histoire de la Ftf et premier directeur de Radio-Lomé, et de surcroît challenger de M. Hayatou en 1988 pour l’élection au poste que le Camerounais occupe depuis lors. Certes, M. Ekué peut être excusé par l’âge, vu qu’il est octogénaire. Toutefois, n’a-t-on pas vu sur ce même continent un Nelson Mandela toujours alerte sur les questions d’intérêt général de son pays, de l’Afrique et de la planète malgré ses 91 ans ?
En réalité, ne nous méprenons pas : des personnalités à la fois politiques et sportives de premier plan au Togo observent un mutisme autour du bras de fer « Caf-Togo », tout simplement parce qu’ils sont coincés dans plusieurs écheveaux. C’est le cas par exemple du général Gnofame et de son alter ego, le général Mémène. Le premier officie auprès de la Caf en tant que commissaire aux matches. Les deux ont cependant la particularité d’avoir fait partie du lot des généraux qui ont porté, le 05 février 2005, Faure Gnassingbé au pouvoir, au mépris des règles constitutionnelles en vigueur ! C’est visiblement d’ailleurs la raison pour laquelle le chef de l’exécutif togolais n’a pas daigné jusqu’à présent prendre position dans ce mélodrame footballistique. Au risque d’égratigner ces deux faiseurs de roi précités et saborder indirectement leurs précieux intérêts à la Caf. MM. Gnofame et Mémène, forts de ce statut, n’ont évidemment que cure de la récrimination du peuple togolais contre la sanction de la Caf datant du 30 janvier 2010.
Lorsque vous ajoutez à cette coupe au contenu sordide les démarches de certains hauts cadres togolais du foot tendant à appuyer en toutes circonstances les décisions de la Caf envers et contre les intérêts leur terre natale, on a vite fait d’atteindre un point de “non-retour” à la défaveur du Togo. D’autant plus que les premiers acteurs et responsables de la Ftf se livrent depuis la participation du Togo au Mondial 2006 des matches de sabotage d’une perfidie inégalée en Afrique. Toutes choses qui ont permis l’entrée du loup-garou Caf dans la demeure togolaise. A quel degré ce loup-garou va-t-il dévorer les brebis togolaises ? Seul l’appel que compte interjeter l’Etat togolais auprès du Tas (Tribunal arbitral du sport) pourrait amortir les chocs de la furie de la Caf envers la terre natale d’Emmanuel Adébayor.
 
Source Texte et image : Afriscoop

Cabinda: un 2e groupe séparatiste revendique l'attaque contre le Togo
Un deuxième groupe indépendantiste du Cabinda a revendiqué mardi l'attaque meurtrière contre le convoi de l'équipe de foot du Togo, en expliquant dans un entretien téléphonique avec l'AFP tirer sur les convois escortés par des forces de sécurité angolaises. Cette nouvelle revendication émane du principal mouvement séparatiste de ce territoire angolais, le Front de libération de l'Etat du Cabinda-Forces armées cabindaises (Flec-FAC). "Nous ne sommes pas des terroristes, l'attaque n'était pas dirigée contre nos frères togolais... A chaque fois que les Forces armées cabindaises voient un convoi angolais, elles tirent toujours", a assuré Jean-Claude N'Zita, conseiller du président du Flec-FAC s'exprimant depuis la Suisse où il vit en exil. "On dit qu'on ne peut pas s'attaquer à des innocents sans défense. Nous n'avons rien contre nos frères africains et nous aimons le football", a-t-il poursuivi. L'attaque, qui a fait deux morts vendredi, avait immédiatement été revendiquée par les Forces de libération de l'Etat du Cabinda-Position militaire (Flec-PM), une faction dissidente du Flec-FAC. "Ca n'engage que lui. Ce sont des opportunistes", a rétorqué M. N'Zita. Par ailleurs, "les Forces armées cabindaises (FAC) ont décidé d'adopter une attitude responsable par rapport à la CAN-2010", écrit dans un communiqué transmis à l'AFP son chef d'Etat-major Miguel Boma. Les FAC "s'abstiennent de tout acte de violence au Cabinda pendant son déroulement assurant ainsi la sécurité aux civils sans défense", poursuit M. Boma en appelant les autorités angolaises à "faire preuve de volonté pour chercher une solution par le dialogue". Le président du Flec-FAC, Henrique N'zita Tiago, 82 ans, qui vit en exil en France, a ensuite confirmé à l'AFP par téléphone la teneur de ce communiqué. "Moi, je ne connais pas le Flec-PM", a-t-il également lancé, en mettant en doute ses capacités militaires sur le terrain.
Le Togo a été officiellement disqualifié de la Coupe d'Afrique des nations, lundi 11 janvier, n'ayant pas présenté de joueurs pour le match l'opposant au Ghana. De fait, l'équipe togolaise, victime d'une attaque dans l'enclave angolaise de Cabinda qui a coûté la vie à deux personnes vendredi, était rentrée dimanche à Lomé pour respecter une période de deuil.
Plusieurs joueurs et responsables togolais avaient cependant laissé entendre qu'ils souhaitaient reprendre rapidement la compétition si un aménagement du calendrier était possible. Thomas Dossevi, milieu de terrain du Togo, a qualifié la décision de la Confédéraion africaine de football (CAF) de disqualifier le Togo de "grave et ridicule". "On voulait revenir et jouer le 21, ça aurait été simple et le Ghana aurait sûrement été d'accord", a déclaré le joueur à Reuters.
Le groupe B ne compte donc plus désormais que trois équipes, pour deux places à prendre pour les quarts de finale. Les deux derniers matchs permettront aux équipes de se départager : la Côte d'Ivoire affrontera le Ghana le 15 janvier, puis le Burkina Faso sera opposé au Ghana le 18. Tous les matchs prévus en Cabinda – exception faite de ceux annulés du Togo – sont maintenus, avec en particulier un quart de finale programmé le 24 janvier.
Photo : REUTERS/Noel Koukou Tadegnon. http://www.lemonde.fr/

CAN - Le Togo n’est plus le bienvenu
Les organisateurs de la CAN ont refusé lundi de réintégrer le Togo qui souhaitait jouer pour ses morts après trois jours de deuil.
La Confédération africaine de Football (CAF) ne veut plus du Togo. Après avoir longuement insisté pour que les Eperviers restent à Cabinda et participent à la Coupe d’Afrique des nations (CAN), l’instance organisatrice de la compétition a fait savoir qu’elle refuserait tout retour des joueurs. « Le calendrier a été réorganisé, le Togo n’est plus dans le tournoi, a déclaré Ouattara Hego, membre de la CAF. Le Togo ne peut plus revenir dans la compétition, c’est terminé. »
Revenue au pays dans la soirée de dimanche, la sélection togolaise, dont le bus avait été mitraillé vendredi, souhaitait réintégrer l’épreuve et jouer pour ses deux morts après avoir observé un deuil de trois jours au Togo. Mais toujours aussi peu compréhensive, la CAF, sans doute vexée par le départ de la délégation et de sa star Emmanuel Adebayor, s’est montrée catégorique, ajoutant qu’il « y aurait des suites à donner ». Un autre membre de la CAF, qui a souhaité garder l’anonymat, a même précisé que « la commission de discipline, qui peut se réunir en urgence si elle est saisie du dossier, ou le comité exécutif lui-même, devra apprécier la situation. Par rapport à ce cas de figure, le règlement de la CAF prévoit des sanctions ».
Des divergences politiques au cœur du problème
Selon la BBC, les retransmissions télévisées ou l’impossibilité de faire jouer la dernière journée du groupe B (Burkina, Côte d’Ivoire, Ghana) en même temps, seraient les excuses avancées par la CAF, mais la chaîne d’information anglaise estime que des divergences politiques sont au cœur du problème.
Les matches du groupe B se dérouleront donc sans le Togo, aux jours et horaires prévus, toujours dans l’enclave de Cabinda où les rebelles ont promis de nouvelles attaques.

Ouverture de la CAN-2010 à Luanda, le Togo se retire avec ses morts
LUANDA - Le président angolais José Eduardo Dos Santos a ouvert dimanche soir à Luanda la Coupe d'Afrique des nations de football (CAN-2010), dont l'équipe du Togo s'est retirée après avoir été victime d'une meurtrière attaque de séparatistes.
"Nous voici réunis, que le meilleur gagne!", a lancé M. Dos Santos, au pouvoir depuis 30 ans, à la tribune du stade "11-Novembre", un édifice de 50.000 places construit par les Chinois pour la compétition.
Et d'ajouter: "Nous condamnons cet acte de terrorisme mais la compétition se poursuivra à Cabinda", où le Onze togolais a été la cible vendredi d'une intense fusillade d'indépendantistes, tuant deux membres de sa délégation.
Le convoi togolais a été pris sous le feu de séparatistes pendant 20 longues minutes, alors qu'il venait de pénétrer depuis le Congo-Brazzaville l'enclave angolaise de Cabinda riche en pétrole, théâtre de troubles depuis l'indépendance de l'ancienne colonie portugaise en 1975.
L'attaque a été revendiquée par les Forces de libération de l'Etat du Cabinda-Position militaire (Flec-PM), groupe né en 2003 d'une dissidence du principal mouvement séparatiste, le Front de libération de l'enclave du Cabinda (Flec).
Le secrétaire général du Flec-PM, Rodrigues Mingas, qui vit en exil en France, a menacé dimanche dans un entretien téléphonique avec l'AFP de poursuivre les actions violentes pendant la compétition.
"Les armes vont continuer à parler", a-t-il affirmé, interrogé par téléphone. "Ca va continuer parce que le pays est en guerre, parce que M. Hayatou (Issa Hayatou, le président de la Confédération africaine de football, CAF) s'entête" à maintenir des matches de la CAN à Cabinda", a-t-il poursuivi.
Les propos du rebelle, qui vit en exil en France, "ne resteront pas sans suite", a réagi le ministère français des Affaires étrangères.
Les autorités angolaises ont promis à la CAF que la sécurité des équipes serait garantie, tant à Cabinda que dans les trois autres villes-hôtes, Luanda, Benguela et Lubango (sud-ouest).
C'est effectivement sous très haute protection policière que l'équipe du Togo a quitté dimanche soir son camp de base à Cabinda, emportant dans un bus aux rideaux tirés les corps des deux victimes de l'attaque, à l'heure où commençait à Luanda la cérémonie d'ouverture.
A 21h40 (20h40 GMT), l'avion dépêché par le gouvernement togolais les emmenait vers Lomé, alors qu'à Luanda le match d'ouverture entre l'Angola et le Mali (4-4), commencé sur une note de recueillement avec une minute de silence, prenait des allures de festival de buts.
La participation des "Eperviers" à la compétition était restée incertaine toute la journée, suspendue à des négociations entre la CAF, les organisateurs angolais et les autorités togolaises.
Bien que les joueurs aient exprimé dans la nuit leur désir de prendre part au tournoi, "en mémoire" des deux victimes de la fusillade, Lomé a maintenu sa position.
"Nous avons compris la démarche des joueurs qui voulaient exprimer une manière de venger leurs collègues décédés mais ce serait irresponsable de la part des autorités togolaises de les laisser continuer", a expliqué le Premier ministre togolais Gilbert Fossoun Houngbo.
Le chargé de communication du Onze togolais, Stanislas Ocloo, et l'entraîneur-adjoint, Abalo Amelete, ont succombé à leurs blessures à l'aube samedi. Un chauffeur, d'abord donné pour mort, a survécu et se trouvait dimanche en soins intensifs.
Le gardien togolais Kodjovi Obilalé, blessé par balles aux reins et à l'abdomen, a quant à lui été hospitalisé à Johannesburg, en Afrique du Sud, où il a été opéré samedi soir. Il était dimanche dans un état "critique mais stable", selon l'hôpital.
De Louise REDVERS (AFP)

Le Togo plie bagages
Après avoir annoncé dans la matinée d’hier qu’elle participerait à la compétition, la sélection togolaise y a finalement renoncé.
Cette fois, c’est sûr, les joueurs du Togo ne participeront pas à la Coupe d’Afrique des nations. Suivant l’injonction du gouvernement, les Eperviers ont décidé de s’en aller hier. Ils avaient pourtant surpris tout le monde dans la matinée. Décidés à quitter l’Angola samedi après l’attaque à la mitrailleuse dont ils avaient été victimes la veille dans l’enclave de Cabinda, une province angolaise, ils s’étaient ravisés dimanche, annonçant qu’ils disputeraient finalement la compétition.
« En mémoire de ses disparus, l’équipe nationale a décidé de participer à la CAN, déclarait hier matin le Nantais Thomas Dossevi. On a tous très mal au cœur, ce n’est plus une fête, mais nous avons envie de montrer nos couleurs, nos valeurs et que nous sommes des hommes. »
Les joueurs voulaient participer
Sous le choc, les Togolais qui ont perdu deux membres de l’encadrement et leur chauffeur lors de l’assaut des séparatistes appartenant aux Forces de libération de l’Etat du Cabinda-Position militaire, s’étaient, pourtant d’abord montrés catégoriques. « Aucun de nous ne peut jouer au football maintenant », affirmait samedi Moustapha Salifou, milieu de terrain d’Aston Villa, proche du gardien, Kodjovi Obilalé, grièvement blessé et placé en soins intensifs.
Néanmoins, après un rassemblement dans la nuit de samedi à dimanche, les Togolais, rassurés par les autorités angolaises, avaient choisi à l’unanimité de rester à Cabinda pour disputer la compétition. « Cette volte-face ne m’étonne pas, confiait hier Henri Stambouli, sélectionneur du Togo de mai à août 2008. C’est très caractéristique du Togo.
Les joueurs sont livrés à eux-mêmes. Je pense qu’ils ont subi de grosses pressions de la part de la CAF (NDLR : Confédération africaine de football, organisatrice de l’épreuve) et de la Fifa pour rester. » L’actuel entraîneur, Hubert Velud, confirmait aussi la motivation de son équipe : « Après mûre réflexion, le désir des joueurs est très fort de participer. Ils veulent honorer la mémoire des disparus. »
La sélection se plie au gouvernement
Le gouvernement, par l’intermédiaire de son Premier ministre Gilbert Fossoun Houngbo, insistait depuis vendredi pour que la sélection quitte l’Angola. Il aura eu gain de cause.
« Les autorités togolaises ont décidé de plier bagages. Le plus important, c’est ce que le chef de l’Etat a décidé, on va rentrer, lâchait le capitaine Emmanuel Adebayor au micro de RMC Info, après avoir affirmé quelques heures plus tôt qu’il ferait tout pour rester en Angola. Si on parle de morts, la compétition doit être annulée.
Mais la CAF en a décidé autrement. On souhaite bon courage à ceux qui vont rester, surtout au Burkina Faso, à la Côte d’Ivoire et au Ghana. Ce que j’ai dit à leurs dirigeants, c’est qu’ils pouvaient être attaqués à Cabinda à tout moment. » Malgré les risques, la CAF a maintenu les trois matches du groupe B dans la province angolaise ainsi que le quart de finale du 24 janvier.
« Je ne vois pas comment on peut continuer à faire des matches dans cette zone, déclarait Stambouli, aujourd’hui entraîneur d’Istres. Prendre de tels risques, c’est impensable. J’ai peur que cela tourne au drame. » Didier Drogba et les joueurs de la Côte d’Ivoire qui doivent affronter le Burkina Faso aujourd’hui à 17 heures (heure locale) à Cabinda ne doivent pas être rassurés.
Edition France Soir du lundi 11 janvier 2010 page 18

Le Togo quitte l'Angola sans exclure de jouer
Le Togo n'avait toujours pas pris dimanche de décision définitive sur son éventuelle participation à la Coupe d'Afrique des Nations, deux jours après l'attaque meurtrière contre son équipe en Angola.
Les joueurs sont repartis vers le Togo dimanche soir à bord d'un avion venu les chercher dans l'enclave angolaise de Cabinda, où ils ont été victimes vendredi d'une fusillade qui a fait trois morts.
Leur entrée en lice est prévue lundi contre le Ghana mais les autorités togolaises ont demandé à la Confédération africaine de football (Caf) un aménagement de leur calendrier pour leur permettre d'envisager une participation au tournoi.
La Can a débuté comme prévu dimanche soir à Luanda, avec un nul 4-4 de l'Angola contre le Mali.
Un feu d'artifice spectaculaire a illuminé la cérémonie d'ouverture et les spectateurs du premier match de la compétition ont observé une minute de silence en hommage aux trois morts de l'attaque de vendredi.
Outre le chauffeur de l'autocar, l'entraîneur adjoint et l'attaché de presse de l'équipe du Togo ont été tués.
Blessé par balles, le gardien de but remplaçant Kodjovi Obilale a été transféré dans un hôpital à Johannesburg, en Afrique du Sud. Son état est stable, selon les médecins.
L'attentat a été revendiqué par les rebelles séparatistes du Front de libération de l'enclave de Cabinda (Flec).
Christophe Tchao, le ministre togolais des Sports, a déclaré dimanche que le Togo pourrait revenir sur sa décision de ne pas participer à la Coupe d'Afrique des Nations.
"Nous avons décrété une période de deuil de trois jours. Les joueurs partent avec nous et avec les corps de leurs frères tombés et nous avons demandé à la Caf de trouver un arrangement pour qu'on puisse rattraper la compétition", a dit Christophe Tchao à Cabinda.
"ON EST OBLIGÉ"
Le gouvernement togolais avait auparavant exigé le retrait de son équipe de la compétition.
Les joueurs togolais ont rapporté dimanche qu'ils ne participeraient pas à la Can conformément à la volonté de leur gouvernement.
"On rentre, on est obligé, le gouvernement veut qu'on rentre à la maison", a déclaré à Reuters le milieu de terrain togolais du FC Nantes Thomas Dossevi.
"S'ils jouent les matches à Cabinda, il risque d'y avoir encore des problèmes sur ce site", a-t-il ajouté. "On a peur pour les autres équipes."
Le capitaine togolais Emmanuel Adebayor avait confirmé le retrait de son équipe au micro de RMC.
"On a fait une réunion entre joueurs hier (samedi) et on s'est dit qu'on était quand même des footballeurs", a dit la star de l'équipe togolaise.
"On a tous décidé de faire quelque chose de beau pour le pays et de jouer pour rendre hommage à ceux qui sont morts. Malheureusement, le chef de l'Etat et les autorités du pays en ont décidé autrement. On va donc plier bagages et rentrer chez nous", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre togolais, Gilbert Houngbo, avait laissé entendre dimanche, peu avant les déclarations des joueurs, que le Togo quitterait la compétition.
"Si une équipe ou des personnes se présentent sous les couleurs togolaises, il s'agira d'une fausse représentation", avait-il dit, s'adressant à la presse à Lomé.
Edité par Patrick Vignal
Revivez la journée de l'équipe du Togo heure par heure
Le déroulé des événements de la journée de dimanche...
21h30: Le chauffeur du bus serait vivant. «Antonio Quaresma (le chauffeur) va bien. Il est conscient et arrive à décrire tout ce qui s'est passé», a annoncé Carlos Zeca, secrétaire provincial de la santé à Cabinda, au Jornal de Angola. L’homme souffrirait de «blessures à la paroi abdominale». Un membre du Comité local d'organisation de la CAN a aussi indiqué à l'AFP: que «plusieurs sources à Cabinda» avait affirmé «qu'il était vivant». il avait pourtant été annoncé mort par la fédération togolaise dès vendredi soir.
20h40: Le Togo a quitté dimanche la Coupe d'Afrique des nations. L'avion de la sélection ayant décollé à 20h40.
19h45: Le Togo a quitté dimanche la Coupe d'Afrique des nations. «Le bus est parti (du camp de base) pour l'aéroport pour rapatrier l'équipe du Togo et les deux corps», selon un porte-parole de la Confédération africaine de football. Selon un journaliste de l'AFP, le bus, dont les rideaux étaient tirés, a quitté les lieux vers 19h30 sous très haute protection policière, avant de prendre la direction de l'aéroport.
18h03: Les autorités angolaises et de la Confédération africaine de football (CAF) viennent d'entamer des discussions avec les autorités togolaises afin de parvenir au maintien des Eperviers dans la Coupe d'Afrique des nations. «Le bus qui doit nous amener à l'aéroport est chargé. Les joueurs sont habillés et prêts à partir, déclare à l'AFP l'entraîneur de l'équipe Hubert Velud par téléphone. Pour l'instant, on s'oriente vers un départ. Mais je ne peux parler qu'au conditionnel car depuis trois-quatre jours tout change toutes les deux heures.»
 
16h07: Le premier ministre togolais, Gilbert Fossoun Houngbo, confirme que les Togolais sont sur le retour. «La délégation togolaise est attendue ce jour à Lomé», déclare-t-il devant des journalistes. Une voiture de la délégation officielle de l'équipe nationale togolaise, suivie d'un minibus vide escorté par des forces de sécurité angolaises, a été vue quittant le village olympique où résident les joueurs.
15h30: Le président du Portugal, Anibal Cavaco Silva, envoie un message aux Angolais. «Je suis certain qu'une fois encore le peuple angolais, de Cabinda (nord) au Cunene (sud) saura faire preuve de sa capacité à surmonter des moments difficiles, faisant de ce championnat une célébration de la paix et de l'entente entre les peuples, à travers le sport.»
14h39: L'Afrique du Sud, qui organisera le Mondial en juin tient, à rassurer le monde. «L'Afrique du Sud reste à 100% prête à accueillir la Coupe du monde et rejette les spéculations selon lesquelles l'incident angolais aurait un impact sur le tournoi mondial en Afrique du Sud. L'attaque choquante et inacceptable contre l'équipe togolaise ne doit pas être surestimée, mais elle doit servir de motivation pour que l'Afrique et le reste du monde travaillent encore plus à l'élimination du terrorisme», explique un communiqué de la présidence de Jacob Zuma.
13h55: Toujours recluse dans son hôtel de Cabinda, l'équipe du Togo s'informe à l'aide des télévisions et des coups de fil reçus sur leur téléphones portables. «Le gouvernement s'oppose à notre envie de rester pour honorer nos morts. Mais peut-être qu'à Lomé (la capitale du Togo, ndlr), ils ont des informations sur le fait que notre sécuté n'est pas assurée. Les derniers bruits disent qu'un avion vient de décoller du Togo pour venir nous chercher», a déclaré à 20minutes.fr Thomas Dossevi. Selon le joueur de Nantes, la sécurité n'a pas été renforcée autour de l'hôtel de la sélection togolaise.
13h16: Selon le ministre de l'information ghanéen, Zita Okaikoi, le président du Ghana John Atta-Mills a demandé «une sécurité renforcée pour (...) les joueurs durant la Coupe des Nations dont le coup d'envoi est prévu aujourd'hui. La sécurité de nos joueurs et de tout autre pays participant est très importante, d'où le besoin de mesures de sécurité renforcées», a-t-elle souligné sans donner aucune mesure concrête.
12h56: Sur RMC Info, le sélectionneur de la Côte d’Ivoire, Vahid Halilhodzic confirme qu’un départ de son équipe a été évoqué. Le Bosniaque assure tout de même que l’heure n’est plus au boycott. «Nous allons continuer la compétition… Certains joueurs avaient peur pour leur vie parce qu’on ne savait pas vraiment ce qu’il s’était passé. On a évoqué un départ. Des membres du gouvernement sont venus nous apporter leur soutien et nous rassurer.» 
12h29: A en croire Adebayor, les autres équipes du groupe B pourraient également la CAN. «J’en ai parlé avec le capitaine et la délégation de la Côte d’Ivoire et avec les Ghanéens. Ils m’ont exprimé leur soutien en disant qu’ils étaient prêts à quitter la compétition si on le faisait. A la fin de la journée, on a vu qu’ils étaient prêts à poursuivre», prétend l’attaquant de Manchester City.
12H23: Nouveau coup de théâtre! Les Togolais vont finalement se plier à la volonté de leur gouvernement et quitter la CAN. «Les autorités togolaises ont décidé de plier bagages. Le plus important, c'est ce que le chef de l'Etat a décidé, on va rentrer», a lâché Emmanuel Adebayor, capitaine du Togo, au micro de RMC Info.
11h44: Le Premier ministre du Togo, Gilbert Houngbo, rappelle la position du gouvernement: «L'équipe doit rentrer. La décision du gouvernement est inchangée. C'est une décision mûrie depuis vendredi. Nous avons compris la démarche des joueurs qui voulaient exprimer une manière de venger leurs collègues décédés mais ce serait irresponsable de la part des autorités togolaises de les laisser continuer.»
11H05: Le président du Togo, Faure Gnassigbé, doit s’exprimer sur la situation des Eperviers en début d’après-midi.
11H: Les séparatistes du Cabinda réitèrent leurs menaces. «Les armes vont continuer à parler» dans prévient Rodrigues Mingas, responsable du groupe séparatiste qui a revendiqué l'attaque contre la délégation togolaise. «Nous sommes en guerre et tous les coups sont permis», a ajouté le secrétaire général des Forces de Libération de l'Etat du Cabinda-Position militaire (Flec-PM), joint par l’AFP depuis Paris où il est exilé. Ce dernier reproche au président de la Confédération africaine de football, Isaa Hayatou, d'avoir décidé de maintenir sept matches de la CAN dans l'enclave séparatiste. «Ca va continuer parce que le pays est en guerre, parce que Hayatou s'entête».
10H50: Le flou le plus total entoure toujours les Eperviers du Togo. Si les joueurs ont décidé de participer à cette CAN 2010, certains émettent l’idée d’un boycott complet de la compétition. «Quelque part, ça choque aussi les autres délégations. S'il y a un boycott, il faut qu'il soit de toutes les équipes. Ce qui vient de se passer, il faut mettre ça au clair», déclare sur l’Equipe.tv, l’attaquant Mathieu Dossevi. Les adversaires du Togo dans ce groupe B sont aussi dans l’expectative. «D'après ce que je sais, le Ghana devrait annoncer un forfait» avance Paulo Duarte, sélectionneur du Burkina-Fasso. Les Burkinabais ne sont pas plus avancés de leur côté: «Les joueurs sont de plus en plus choqués parce ce qu'ils apprennent. Mais on attend de voir ce que la CAF décide», souffle Duarte.
10h30: Le gardien, Kodjovi Obilale, blessé dans le mitraillage de l'autocar togolais, se trouve dans un état stable à l'hôpital sud-africain où il a été transféré, a annoncé son médecin. «Il est conscient et dans un état stable. Il est pleinement réceptif et sait où il se trouve. Nous avons toujours l'intention de l'opérer. Il a évidemment subi des lésions internes», explique dimanche le Dr Richard Friedland, de l'hôpital Milpark à Johannesburg, au micro d'une sud-africaine.
9H55: «La meilleure façon n'est pas de rester pour disputer cette compétition», vient de déclarer le porte-parole du gouvernement togolais, Pascal Bodjona.
«Les joueurs sont normalement attendus ce dimanche à Lomé (capitale du pays)», indique à l'AFP un responsable de la fédération togolaise de football.
9h38: Alors que Manuel Adebayor et ses coéquipiers ont finalement décidé de participer à la CAN après la fusillade de vendredi. Le gouvernement togolais de son côté maintient sa position et exige le rappel de la sélection nationale. Les Eperviers doivent débuter leur compétition lundi à 19h30 contre le Ghana à Cabinda.
20minutes.fr/

CAN 2010 - Les joueurs Togolais gravements bessés par balles. Quel sort s’acharne contre le foot togolais ?

LA CAN pourrait débuter sous de bien mauvais auspices. Alors qu'il rejoignait l'Angola, où la compétition doit débuter dimanche, le bus de la sélection togolais a été pris pour cible au moment de franchir la frontière avec le Congo. Selon le témoignage de Thomas Dossevi, deux joueurs seraient gravement blessés. "On a deux joueurs blessés, a dit le joueur de Nantes interrogé par téléphone par Infosport. On venait de passer la frontière, on avait rempli les formalités. On était encadré par la police. Tout était clean. Il y a eu un mitraillage puissant. Tout le monde s'est jeté sous les sièges. La police a riposté." Les deux joueurs en question seraient le gardien du GSI Pontivy, Kodjovi Obilalé, et le défenseur du FC Vaslui, Serge Akakpo. "Un a pris une balle dans le dos, un autre dans les reins, a-t-il poursuivi. L'entraîneur des gardiens et le docteur ont été touchés. Certains sont gravement blessés. On n'a pas de nouvelles, ils sont dans un hôpital à Cabinda." Parmi les autres victimes, figureraient également le chauffeur du bus, un attaché de presse et un journaliste qui accompagnait la délégation.
 
"Personne n'a envie de jouer"
"C'est de la folie. On s'est fait mitrailler comme des chiens. Ils étaient cagoulés, armés jusqu'aux dents. On est resté 20 minutes sous les sièges du bus", raconte encore Dossevi sur RMC. L'attaque aurait eu lieu vers 15h15 alors que le bus des joueurs venait de pénétrer dans l'enclave de Cabinda, province angolaise pétrolifère entre la République démocratique du Congo et le Congo-Brazzaville qui est déchirée par un conflit séparatiste depuis l'indépendance de l'Angola en 1975. Interrogé par l'AFP, le Comité d'organisation de la CAN assure qu'un pneu du bus avait éclaté, déclenchant un mouvement de panique. "C'est un scandale de dire ça, on a vraiment été mitraillés, si on avait pu prendre des photos, des images, ce serait déjà sur internet", s'est emporté Dossevi, interrogé par l'AFP.
 
Choqués, les Togolais remettent en cause leur participation à la CAN. Ils n'ont désormais qu'une idée : quitter au plus vite l'Angola. "On ne réfléchit pas encore aux recours possibles, mais c'est vrai que personne n'a envie de jouer. On n'en est pas capable. On est tous choqués. On veut rentrer à la maison", reconnaît Dossevi qui "pense surtout à (ses) amis qui sont blessés. On espère qu'ils vont s'en sortir". C'est même la tenue de la Coupe d'Afrique des Nations qui est aujourd'hui remise en cause. "Ce n'est pas normal que l'on se fasse tirer dessus pour un match de foot. Si on peut boycotter la CAN autant le faire. Si on peut annuler tous les matches, je dis pourquoi pas... Je ne pense qu'à ça : arrêter cette CAN pour rentrer à la maison", appelle le Grenoblois Jacques-Alaixys Romao. Un avis qui pourrait trouver de nombreux échos, y compris parmi les autres sélections...
Anthony PROCUREUR / Eurosport

Présidentielle 2010 : un collège de medecins prêts pour attester l’état de santé des candidats
Un collège de trois médecins a prêté serment mercredi devant la Cour constitutionnelle en vue de pouvoir attester l’état général de "bien-être physique et mental" des candidats à l’élection présidentielle du 28 février prochain au Togo, a appris l’Agence Xinhua.
Il s’agit des professeurs enseignants de la Faculté mixte de médecine et de pharmacie de l’Univesrité de Lomé, des spécialistes en neurologie, en médecine interne et en rumatologie.
Ils ont juré de faire le rapport, de donner leur avis en leur honneur et en leur conscience et aussi de respecter le secret professionnel.
L’élection présidentielle du 28 février marque la fin du premier mandat du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé arrivé au pouvoir à l’issue d’une élection anticipée en avril 2005.
A ce jour, le Rassemblement du peuple togolais (RPT au pouvoir) ne s’est pas encore prononcé sur le nom de son candidat à cette consultation électorale.
Seul, des regroupements d’associations et de mouvements de jeunes ont désigné Faure Gnassingbé comme leur candidat à ce scrutin, pendant que neuf personnalités indépendantes et leaders de l’opposition ont annoncé leur candidature.
Il s’agit notamment de Gilchrist Olympio de l’Union des Forces de Changement (UFC), Yaowi Agboyibo du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), Agbéyomé Kodjo de l’Organisation pour bâtir le Togo dans l’unité et la solidarité(OBUTS), Maurice Dahuku Péré du parti l’Alliance, Kofi Yamgnane de Sursaut-Togo, des indépendants Gilou Wisdom Gbéassor, Thomas Kokou Nsoukpoé et Augustin Adéola Coco, ainsi que de Tchassona Traoré du Mouvement Citoyen pour la Démocratie et le Développement (MCD). 
Xinhua

MOOV DE NOUVEAU OPERATIONNEL
L’opérateur privé de téléphonie mobile « Moov », suspendu depuis plus de 4 mois pour non paiement de droit de renouvellement de licence, a repris, ce jeudi depuis 8h GMT, ses activités au Togo.
Ce matin (07/01/10) et ce début d’après-midi, des dizaines d’abonnés ont pris d’assaut l’agence centrale de la société qui promet bonus et promotions en guise de remerciement à sa clientèle.
« Moov », qui a signé un accord de reprise avec l’Autorité de réglementation du secteur des Postes et Télécommunications (AR et PT), devra désormais payer 25 milliards 750 millions de FCFA sur une période de 12 ans, au lieu des 20 milliards précédemment exigés pour une période de 10 ans.
Un acompte d’un montant de 11 miliards 750 millions FCFA a été versé par l’opérateur, avant le redémarrage, le reste étant réparti sur les 12 prochaines annnées, sous réserve d’un nouveau cahier de charges à honorer, sous la supervision de l’AR et PT.
Suspendu le 10 août 2009, la société, après de multiples négociations, a réussi à convaincre l’AR et PT, à autoriser la re- ouverture de son réseau qui comptait environ 600.000 abonnés et employait près de 200 salariés.
Filiale du Groupe Atlantique telecom, « Moov » a été créé en décembre 2006, suite à l’achat des actifs de Télécel-Togo reprenant ainsi la licence d’opération en téléphonie mobile de la société défunte.

Présidentielle au Togo : un candidat fait la grève de la faim
Thomas Nsoukpoé, déclaré candidat indépendant à la présidentielle togolaise du 28 février prochain a entamé lundi une grève de la faim, lit-on sur Ouestaf.com. A travers son acte, il souhaite obtenir du gouvernement togolais, une baisse du montant de la caution de 20 millions de francs CFA par candidat. Il exige aussi de l’opposition, la présentation d’un candidat unique. Il devrait poursuivre son mouvement d’humeur jusqu’au 15 janvier, date de clôture des dossiers de candidature.

CAN 2010 - Le profil du Togo
Si la compétition ne lui a jamais réussi, le Togo abordera la CAN 2010 avec des ambitions. Celles de réussir à passer enfin cette phase de poules qu'il n'a jamais réussi à dépasser. Pour cela, il lui faudra trouver plus de régularité que ces dernières années.
Apparitions en Coupe du monde : 1 (2006)
Apparitions en CAN : 3 (1972, 1984 et 1998)
Titres : aucun
Affilié à la FIFA depuis 1960, les Eperviers ont été qualifiés de manière surprenante en 2006, en Allemagne. Mais ils n'ont pas réussi à y gagner un match même s'ils ont fait bonne figure. Les choses ne vont toutefois plus si bien depuis que le Togo a raté la CAN 2008. Malgré tout, ils ont réussi à se qualifier pour la CAN 2010. Ils sont toutefois tombés dans un groupe difficile, face au Ghana, au Burkina Faso et à la Côte d'Ivoire. Leur qualification n'a pas été une partie de plaisir, d'autant plus qu'ils avaient la pression des outsiders, mais après des débuts difficiles, ils ont terminé premiers, dans un groupe comprenant le Sénégal, le Mali et la Zambie.
Comment se sont-ils qualifiés ?
Leur chemin vers l'Angola a été semé d'embûches. Mais ils ont bien réussi pour remporter deux victoires dans un groupe qui comportait le Cameroun et le sous-estimé Gabon. C'est d'ailleurs grâce à une victoire face à ce dernier, qu'ils ont assuré leur qualification pour la CAN.
Le sélectionneur : Hubert Velud
Il n'y a aucun doute que les Eperviers seront sur le chemin de la rédemption sous l'égide du Français. Ce dernier a auparavant travaillé dans les division inférieures en France. Il a été nommé seulement 10 jours avant le match face au Cameroun.
La star : Dare Nibombe
Il a joué tous les matchs de la Coupe du monde 2006 et a été régulièrement choisi durant les qualifications. Avec plus de 50 sélections, il a une grande expérience, améliorée par ses 5 années passées en Belgique, puis en Roumanie. C'est le pilier de la défense togolaise, qui pourrait être un facteur déterminant en Angola.
Le jeune à suivre : KossI Agassa
Le jeune gardien est très en vue, s'attribuant lui-même le surnom de "mains magiques". Ses arrêts acrobatiques et son agileté décourageront certainement beaucoup de gardiens.
Objectifs
Le principal objectif sera de faire mieux que lors des éditions précédentes. Passer la phase de poules, contrairement aux trois éditions auxquelles ils ont participé, serait déjà un énorme progrès.
Pronostics Goal.com.
Au vu du groupe, il y a peu de chances que le Togo passe la phase de poule sur le papier. Mais en football, tout peut arriver.
Le saviez-vous ?
Le Togo a été une colonie allemande jusqu'à la première guerre mondiale.
Le joueur africain de l'année en titre est togolais : c'est Emmanuel Adebayor.
goal.com

Le chef de l'Etat togolais salue la mémoire de l'artiste Paul Ahyi
Le chef del'Etat togolais, Faure Gnassingbé a, dans un communiqué rendu public ce jeudi, salué la mémoire du grand artiste plasticien et sculpteur togolais, Paul Ahyi, décédé lundi à l'âge de 80 ans.
"Je présente mes plus sincères condoléances à sa veuve, à ses enfants et à tous les artistes togolais", écrit le chef de l'Etat qui salue "à sa juste valeur l'immense talent et la mémoire de ce grand artiste", invitant le pays tout entier à lui rende un hommage national, à l'occasion de ses obsèques.
Car, souligne la présidence, "il a porté au plus haut l'art togolais et ses oeuvres enrichissent les bâtiments dans le monde entier. Notre Nation lui doit son drapeau"..
Le professeur Paul Ahyi, diplômé des Beaux-arts, est connu pour ses oeuvres artistiques originales qui puisent leurs racines de la culture africaine.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages artistiques qui décorent des bâtiments et autres places publiques aussi bien au Togo qu'en Afrique de l'Ouest, notamment au Bénin, en Côte d'Ivoire, au Nigeria et au Sénégal.
Paul Ahyi, qui est décédé lundi dernier à l'âge de 80 ans, des suite d'une longue maladie, avait été honoré de plusieurs distinctions parmi lesquelles celle d'"Artiste de la Paix" que lui a décernée l'UNESCO en septembre dernier.
Panapress

La démotivation pourrait offrir une « vraie victoire » au clan Gnassingbé
Comme depuis le début du processus démocratique au Togo, l’organisation de la présidentielle cristallise à nouveau toutes les attentions et déchaîne les passions. Mais, contrairement aux joutes que la « Terre de nos aïeux » a connues jusqu’à présent, la préparation du scrutin de février 2010 ne semble pas du tout susciter de l’engouement au sein de l’électorat togolais, les militants et sympathisants de l’opposition en tête. Le parti au pouvoir ne peut que se frotter les mains.
La révision électorale devant contribuer à une préparation efficiente de la présidentielle de 2010 au Togo a été lancée le 07 décembre 2009. Le territoire togolais a été subdivisé en trois (03) zones pour faciliter cette grande toilette des listes électorales locales. Les zones 1 et 2 ont déjà reçu la visite des “réviseurs” de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante). Reste la zone 3 où les agents de la Ceni ont pris date et rendez-vous du 04 au 10 janvier 2010.
Mais un constat s’impose à l’issue du passage de la Ceni dans les zones 1 et 2 : la révision et l’enrôlement de nouveaux électeurs n’attirent pas de foules ! Surtout les fidèles de l’opposition. Un constat qu’ont reconnu implicitement les principales formations politiques de l’opposition en cherchant à un moment de l’opération de révision dans les zones 1 et 2 à booster la participation de leur partisan à cette étape du processus électoral… Sur la base de communiqués ! Une démarche qui n’a pas été loin de la peine perdue.
Au même moment, rien ne prouve que les potentiels électeurs qui se sont montrés intéresser par la révision sont des partisans du parti au pouvoir, le Rpt (Rassemblement du peuple togolais). Mais dans un pays dans lequel cette formation politique précitée fait et défait le jeu politique et socio-économique depuis près d’un demi-siècle, on peine à croire que les fins tacticiens et conseillers juridiques du Rpt soient restés les bras croisés envers les militants et sympathisants de leur chapelle politique durant « l’école buissonnière » des potentiels électeurs proches de l’opposition. Une donne qui devrait de toute vraisemblance arranger le Rpt dans sa démarche de conserver le pouvoir pendant un prochain quinquennat.
Plusieurs raisons justifient ce désamour des sympathisants et militants de l’opposition vis-à-vis de cette opération de toilette des listes électorales. « Nous avons plus que jamais ras-le-bol d’aller accomplir notre devoir civique à la faveur des présidentielles au Togo, sans jamais assister à la proclamation des vrais résultats ». « Les résultats de l’élection présidentielle de 2010 sont déjà connus d’avance. Le Rpt va encore chercher coûte que coûte à se maintenir au pouvoir, même si rien ne prédit que Paris va cette fois-ci lui apporter son habituelle onction ».
Telles sont les majeures rengaines que dégainent les fanatiques de l’opposition pour justifier leur indifférence vis-à-vis de la révision électorale. Des argumentations qui viennent densifier celles de férus des visions politiques des opposants togolais selon lesquelles : « Le Togo n’est ni la propriété des Gnassingbé ni celle des Olympio. En se positionnant pour la présidentielle de février prochain, Gilchrist Olympio a confirmé l’idée selon laquelle à l’Ufc (Union des forces de changement) comme au Rpt, on ne veut pas lâcher du lest au nom de l’intérêt suprême du peuple togolais. Il est temps de botter en touche les deux parties » !
Avouons que la période de lancement de cette révision n’était pas de nature à focaliser l’attention des Togolais. Les fêtes de fin d’année trottinant dans toutes les têtes. Si on ajoute à cette foule d’arguments le taux de pauvreté au Togo (qui est de 62% alors que la moyenne est de 40% en Afrique subsaharienne), on comprend aisément que dans un tel contexte, l’élection ne remplit pas le ventre et qu’il faut chercher son pain quotidien avant de penser à autre chose. D’autant plus que les scrutins (législatif ou présidentiel) n’ont jamais trouvé de remèdes à la pauvreté atypique au Togo.
Au total, Faure Gnassingbé pourrait remporter « une vraie victoire » avec un taux de participation contesté en février prochain si la défection continue de poser ses tréteaux dans la tête des fidèles de l’opposition et si le constat qui a entouré la révision dans les zones 1 et 2 se fait aussi jour dans la zone 3. Contrairement à son élection fortement décriée en avril 2005. Les Togolais ne seraient-ils plus subitement avides de l’alternance politique ? Les centaines de mort ayant émaillé le processus démocratique au Togo depuis son début dans les années 90 ne seraient-ils que des gâchis ? Les principaux intéressés sont les personnes les mieux indiquées pour répondre à cette interrogation.
Bien évidemment, lorsqu’on a été sciemment affamé pendant deux décennies par ses dirigeants, ne garde pas la fibre patriotique et revendicative qui veut !!!
AfriSCOOP

Décès du plus grand artiste plasticien du Togo
Paul Ahyi, le plus grand artiste plasticien du Togo, est décédé le 1er janvier à Lomé des suites d'une longue maladie à l'âge de 80 ans, a-t-on appris mercredi auprès de sa famille.
Paul Ahyi, le plus grand artiste plasticien du Togo, est décédé le 1er janvier à Lomé des suites d'une longue maladie à l'âge de 80 ans, a-t-on appris mercredi auprès de sa famille.
Diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (France) en 1959, M.Ahyi pratiquait la sculpture, la peinture et la décoration intérieure.
Il a notamment décoré la façade de plusieurs édifices d'Etat et institutions internationales au Togo et en Afrique dont la Banque Centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) à Lomé, à Dakar (Sénégal) et à Ouagadougou (Burkina Faso).
M.Ahyi a participé à plusieurs expositions d'oeuvres d'arts plastiques en Afrique et en Europe.
Concepteur du drapeau national, il faisait également partie du groupe d'ingérieurs et d'artistes peintres ayant érigé à Lomé le monument de l'indépendance en 1960.

Réaction d’OBUTS à la suite du message à la nation du chef de l’Etat togolais
Le président du Bureau national de l’Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire (OBUTS), Agbéyomé Kodjo, a réagi dimanche à Lomé à travers un communiqué de presse, après la déclaration du nouvel an du président sortant Faure Gnassingbe qui a annoncé des mesures destinées à apaiser et à réconcilier les Togolais.
Rappelons que le président togolais Faure Gnassingbé avait confirmé le 30 décembre au soir la tenue de la présidentielle pour le 28 février 2010, date proposée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI)
Faure Gnassingbé ne s’est pas encore déclaré.
« OBUTS prend acte du fait que le président souhaite « une élection sans violence, une élection transparente et crédible ». Pour notre formation, il appartient au Président et à son gouvernement de tout mettre en œuvre pour que l’élection soit réussie : la transparence, la crédibilité d’une élection et la renonciation à la violence ne peuvent provenir que d’une journée de recueillement et de prière », souligne le communiqué de presse dont une copie est parvenue dimanche à la rédaction d’Infosplusgabon.
Elles seront surtout la résultante d’un engagement sincère au plus haut niveau traduit en une démarche politique responsable. L’histoire des périodes électorales et post électorales indiquent sans conteste que ceux qui appellent de leurs vœux un scrutin apaisé, transparent et crédible, sont les mêmes qui refusent d’accepter les vrais résultats des urnes.
OBUTS invite donc le président sortant à donner son engagement solennel qu’il acceptera les résultats des urnes et quittera le pouvoir si le peuple le lui demande à travers le vote. Par ailleurs, OBUTS note que « le gouvernement prendra les dispositions nécessaires pour le retour au Togo des restes du président Sylvanus Olympio, premier président du Togo afin que la nation lui rende des honneurs dus à son rang ».
Ce qui est perturbant, c’est que Faure ait passé 5 années à théoriser sur la réconciliation, sans jamais avancer des propositions concrètes et que d’un coup d’un seul, il révèle un projet de cette importance, un mois après que OBUTS ait rendu public son programme politique qui comporte cette initiative parmi les 21 premières mesures, qu’elle compte prendre si son candidat est élu.
Il n’en demeure pas moins que OBUTS se réjouit du fait que Faure adhère à ses idées et à son message de réconciliation véritable. Ceci, étant OBUTS rappelle que Sylvanus Kwami Epiphanio OLYMPIO n’était pas que le Premier Président du Togo mais aussi et avant tout le père de l’indépendance. Les « honneurs qui sont dus à son rang » vont donc au-delà de ceux au premier Président de la République.
Enfin le Président sortant déclare « Le 27 avril, date de la célébration de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, est le moment le plus indiqué pour affirmer notre volonté commune de vivre ensemble et de perpétuer notre unité nationale ».
Pour OBUTS, la volonté commune de vivre ensemble est une affirmation et une adhésion de chaque jour à travers le comportement de chaque citoyen. Les rendez-vous solennels et les cérémonies officielles n’ont du sens que s’ils sont cohérents avec nos actes quotidiens. Vivre ensemble, ce n’est pas seulement vivre dans un même pays quand la minorité au pouvoir est coupée de la majorité par les frontières intangibles des privilèges outrageants.
Vivre ensemble ce n’est pas se ranger sous une même bannière, quand les gouvernants et les citoyens sont séparés par deux siècles, les uns ayant tout en surabondance et les autres n’ayant en surabondance que l’indigence. Vivre ensemble ce n’est pas réciter la même devise lorsque la répartition établie, fait d’un clan, celui seul qui a le droit d’exercer tous les pouvoirs et des autres citoyens des consciences à acheter, des voix à voler et des chairs à canon pour perpétuer l’imposture.
« Pour OBUTS, passer 5 ans à ériger l’indifférence, l’égoïsme et le népotisme en mode de gouvernance et servir au soir de son mandat, de pieuses incantations sur le vivre ensemble, cela s’appelle au mieux de l’hypocrisie, au pire du cynisme. OBUTS espère que la campagne pour l’élection présidentielle ne va pas à l’image des vœux du président sortant, se résumer à un mélange de plagiat et de démagogie », conclut le communiqué de presse.
FIN/IPG/PLK/2010
 

Le Togo entre chagrin et rancœur
Dans ses vœux à la Nation prononcés à Lomé capitale du Togo le 31/12/209, Faure Essozimna Gnassingbé Président de la République a annoncé, dans le but d’offrir une autre voie aux Togolais que celle du chagrin et de rancœur, le rapatriement de la dépouille mortelle de Sylvanus Olympio, premier Président de la République du Togo. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la démarche entreprise par la commission vérité et réconciliation.
Dans un article daté du 4 Janvier 2010, Patrick LAWSON Numéro deux de L’UFC Togo, principal parti de l’opposition Togolaise présidé par Gilchrist Olympio, se croit autorisé à écrire : « le Chef de l’Etat a annoncé que le 13 Janvier 2010 sera une journée de recueillement et de prière et qu’en accord avec la famille, des dispositions seront prises pour le retour au Togo des restes de Sylvanus Olympio, premier Président de la République, afin que la Nation lui rende les honneurs dus à son rang. L’Union des Forces de Changement (UFC) dénonce et condamne fermement cette manœuvre électoraliste scandaleuse et inacceptable. »
C’est ainsi que Patrick Lawson, sans démentir l’accord de la famille Olympio, s’insurge contre une démarche que tous les Togolais ne peuvent qu’approuver. A cet égard, le silence de Gilchrist Olympio, le fait que dans l’article en question son nom ne soit même pas cité sont édifiants. Comment, en effet, celui qui s’affirme «l’héritier politique et biologique» du père de la Nation Togolaise pourrait-il priver les Togolais d’une cérémonie au cours de laquelle la République du Togo rendrait à Feu Sylvanus Olympio les honneurs dûs à son rang?
Patrick Lawson et L’UFC Togo ont-il vraiment besoin, faute de programme, du chagrin et de la rancœur pour exister politiquement? Tout porte à le croire et c’est dommage.  
Pour la vérité historique, il faut rappeler que le Togo acquiert son indépendance, le 27 avril 1960, par un accord avec l’administration française, sous le contrôle de l’ONU. L’autonomie interne remonte à 1956. En 1958, le CUT, partisan de l'indépendance, remporte les élections organisées et supervisées par l'ONU et M.Sylvanus Olympio devient premier Président de la République du Togo en 1961. Sous l’instigation du commandant français Maitrier, chef de la gendarmerie nationale et conseiller du président dont le contrat de coopération arrivait à terme, 626 vétérans togolais de l’armée française, dont une grande partie avait combattu en Algérie et en Indochine, demandent à être intégrés dans les forces de sécurité togolaises qui comptent 300 membres. Sylvanus Olympio refuse. Ils le destituent dans un coup d’État, le 13 janvier 1963, dans lequel Olympio trouve la mort.
Henri Vario-Nouioua
 

Des journalistes français empêchés de couvrir la campagne électorale au Togo
RSF dénonce une « stratégie volontaire » des autorités togolaises : interview
Selon l’organisation Reporters sans frontières (RSF), plusieurs journalistes français auraient actuellement beaucoup de peine à obtenir un visa pour le Togo, en vue de suivre la campagne électorale menant au scrutin présidentiel du 28 février prochain.
Selon nos sources, un journaliste du quotidien breton Le Télégramme serait toujours en attente d’une réponse alors qu’il a déposé sa demande de visa auprès du consulat du Togo à Paris à la fin du mois de novembre. Résultat : il aurait annulé son voyage. Une situation commune, semble-t-il, à d’autres journalistes français que déplore l’organisation de défense de la presse, RSF. Cette dernière voit dans ces retards de délivrance de visa « une stratégie volontaire » de la part des autorités togolaises qui viserait à limiter la couverture de la campagne par les journalistes français. Entretien avec Ambroise Pierre, du bureau Afrique de RSF.
Afrik.com : RSF a récemment publié un communiqué dénonçant les difficultés rencontrées par plusieurs journalistes étrangers pour obtenir leur visa professionnel pour le Togo. De quoi s’agit-il exactement ?
Ambroise Pierre : Plusieurs journalistes français ont déposé des demandes de visas pour le Togo auprès du consulat togolais à Paris et aucun n’a obtenu de réponse à ce jour, ce qui est tout à fait anormal. Ils n’ont d’ailleurs pas reçu de refus officiel, ils sont dans l’attente d’une réponse et leur demande est « en cours ». Or, plus l’attente dure, plus elle rend leur voyage impossible, en raison des contraintes liées à une tel déplacement. En fait, c’est très pernicieux. Ce n’est pas un refus de visa mais une stratégie volontaire à terme d’empêcher les journalistes de se rendre sur place.
Afrik.com : Comment avez-vous eu vent des difficultés rencontrées par ces journalistes ?
Ambroise Pierre : Les journalistes eux-mêmes nous ont fait part de leur inquiétude. Ils sentent bien qu’on cherche à les empêcher de partir. Nous avons également été alertés par l’équipe de campagne du candidat franco-togolais Kofi Yamgnane], qui dénonce également cette situation.
Afrik.com : N’y-a-t-il que des journalistes français qui sont concernés par ce problème ?
Ambroise Pierre : Selon nos sources, oui. Nous avons pu vérifier que des journalistes étrangers, autre que français, se trouvaient au Togo. Ils n’ont pas eu de problème à obtenir leur visa. C’est la raison pour laquelle nous pensons que la France est visée derrière tout ça.
Afrik.com : Le candidat franco-togolais Kofi Yamgnane serait-il la raison cachée de l’attitude des autorités togolaises ?
Ambroise Pierre : En partie, oui. Le blocage des autorités togolaises fait suite à la récente querelle diplomatique qu’ont eu la France et le Togo. Il est vrai que pour certains journalistes français, la campagne du candidat Kofi Yamgnane est un angle majeur du scrutin, ce que ne tolèrent pas les autorités togolaises qui ont expulsé un diplomate français parce qu’il était jugé trop proche de ce candidat. Or, il y a aussi une crispation dans la manière dont est couverte la pré-campagne. On appelle les autorités à ne pas avoir de réflexes de censure, à ne pas être tentées de mettre la mainmise sur l’ensemble des médias.
Afrik.com : Comment se déroule jusqu’à présent le suivi de la pré-campagne électorale par les journalistes togolais et étrangers au Togo ?
Ambroise Pierre : Assez bien. Nous avons joint un journaliste togolais qui nous a décrit un climat plutôt positif, sans intimidation du pouvoir vis-à-vis de la presse. Ce qui est une bonne chose. De notre côté, nous avons constaté que les candidats à la présidentielle avaient accès à la presse privée et aux médias d’ Etat, même si ces derniers donnent plus facilement la parole aux représentants de l’Etat qu’à l’opposition. Durant la campagne de février, nous serons en droit de demander une égalité dans les temps de parole, mais pas encore...
Afrik.com : Qu’ont répondu les autorités togolaises quand vous leur avez fait part de votre préoccupation concernant les problèmes de visas des journalistes français ?
Ambroise Pierre : Elles ne nous répondent pas. Nous avons tenté de contacter le ministère de la Culture et de la Communication togolais ainsi que l’ambassade du Togo à Paris, mais sans succès. C’est pour cela que nous souhaitons alerter l’opinion publique sur cette situation. La pré-campagne et la campagne togolaises doivent être transparentes. Il est impératif que la presse nationale et étrangère suivent en toute liberté le prochain scrutin dans le pays.
par Lola Simonet afrik.com
 

L'UFC contre la décision de rapatrier les restes de Olympio
La décision du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé de rappatrier les restes de Sylvanus Olympio, premier président du Togo assassiné en 1963 et enterré au Bénin, suscite le courroux de l’Union des forces de changement (UFC), qui dénonce une "manœuvre scandaleuse" dans un communiqué rendu public ce mardi à Lomé, signé par son premier vice-président, Patrick Lawson.
Jeudi dernier, rappelle-t-on, Faure Gnassingbé, dans un message à la nation à l’occasion de la fin d’année, a décidé de rappatrier les restes du premier président du Togo et procéder à une redéfinition du calendrier républicain, notamment la date du 13 janvier qui marque à la fois la venue au pouvoir de Eyadéma Gnassingbé, souvent célébrée avec faste, et la mort de Sylvanus Olympio, ce même jour.
Le parti de Gilchrist Olympio, juge cette décision de "manœuvre électoraliste scandaleuse et inacceptable", la qualifiant d’ "opération sordide, indécente et provocatrice".
Car, souligne le communiqué, "après avoir traîné dans la boue le président Sylvanus Olympio pendant des décennies et célébré chaque 13 janvier son assassinat, comme un acte libérateur et fondateur du pays, le régime RPT (Rassemblement du peuple togolais, au pouvoir) prétend subitement aujourd’hui vouloir lui rendre les honneurs dus à son rang de premier président du Togo indépendant et de Père de la nation.
Pour une véritable réconciliation, estime l’UFC, il faut passer "nécessairement" par des "réformes institutionnelles et constitutionnelles permettant des élections transparentes et crédibles, une procédure claire de proclamation des résultats, l’engagement solennel de remettre le pouvoir à celui que le peuple aura souverainement choisi à la présidentielle de 2010 et la fin de l’impunité".
Sylvanus Olympio, père de Gilchrist Olympio, a été assassiné le 13 janvier 1963, soit presque trois ans après sa prise de pouvoir suite à l’indépendance du Togo le 27 avril 1960.
Le coup d’Etat qui l’a emporté a été dirigé par Eyadéma Gnassingbé à la tête d’un groupe de militaires, alors soutenu par la France, rappelle-t-on.
Lomé - Pana

Faure Gnassingbé promet de rapatrier les restes de l'ancien président Sylvanus Olympio
Le président togolais Faure Gnassingbé a promis jeudi soir de rapatrier les restes de Sylvanus Olympio, premier président Togo assassiné dans un coup d?Etat en janvier 1963 et inhumé à Agou (Bénin), afin que "la nation lui rende des honneurs dus à son rang".
Le père du président, le général Gnassingbé Eyadéma - décédé en février 2005 après 38 ans de pouvoir - avait participé à ce coup d?Etat.
"Le gouvernement prendra les dispositions nécessaires, en relation avec la famille, pour le retour des restes du président Sylvanus Olympio, premier président du Togo, afin que la nation lui rende des honneurs dus à son rang", a déclaré M.Gnassingbé dans son message de nouvel an à la nation.
Selon lui, cette décision vise à "consolider" le processus de réconciliation lancé en 2005.
"La réconciliation nationale est d?abord celle des coeurs et des esprits, mais elle doit aussi se traduire par des actes et des symboles forts à donner en exemple aux générations présentes et futures", a souligné le président.
"C?est pourquoi, je voudrais vous annoncer qu?à partir de 2010 et dans une volonté de panser les blessures résultant de notre histoire tourmentée, le calendrier républicain de l?année sera redéfini", a promis M.Gnassingbé.
Le 13 janvier - date d?accession au pouvoir du général Eyadéma - autrefois célébré avec faste - sera "essentiellement une journée de recueillement et de prière pour la paix, pour la réconciliation et pour la réussite de l?élection présidentielle" prévue le 28 février 2010.
"Et par réussite j?entends une élection sans violence, une élection transparente et crédible", a souligné M.Gnassingbé.
Selon la Constitution modifiée en 2002 par le Parlement, l'élection présidentielle a lieu au scrutin uninominal majoritaire à un tour et le président est élu à la majorité des suffrages exprimés.
La classe politique est divisée depuis quelques mois sur le mode de scrutin.
Les deux poids lourds de l'opposition: l'Union des forces de changement (UFC) de Gilchrist Olympio et le Comité d'action pour le renouveau (CAR) de Yawovi Agboyibo, soutenus par d'autres partis d'opposition, réclament un scrutin uninominal à deux tours, ce que rejette le Rassemblement du peuple togolais (RPT, au pouvoir).
"Que les épreuves difficiles que nous avons affrontées soient ensevelies définitivement avec l’année qui s’éteint", a-t-il souhaité au peuple dans un message radio-télévisé à la nation.
Faure Gnassingbé a abordé les questions de redressement du pays qui se prépare pour une élection présidentielle en février 2010 et la nécessité de poursuivre le processus de réconciliation nationale avec de nouvelles mesures.
Il a appelé le peuple togolais à "maintenir allumée" la flamme de la démocratie "adossée à la paix, à la tolérance, à la réconciliation des coeurs et à une culture nourrie de civisme, de patriotisme et de travail salvateur".
"Mon voeu le plus ardent est qu’au soir de l’élection présidentielle, nous continuions de vivre dans une atmosphère de paix et que les démons de la violence soient définitivement bannis et relégués au rang de mauvais souvenirs auxquels nous devons définitivement tourner le dos", a-t-il précisé.
"Aujourd’hui, nous avons besoin de nouvel élan, d’un souffle nouveau, d’une vision nouvelle pour embrasser, dans leur ensemble, avec lucidité et courage, les problèmes spécifiques qui sont les nôtres", a relevé le chef de l’Etat togolais.
Dans un souci d’apaisement et de réconciliation, Faure Gnassingbé a annoncé que la date du 13 janvier 2010 sera " essentiellement une journée de recueillement et de prière pour la paix, pour la réconciliation et pour la réussite de l’élection présidentielle". Il a également annoncé le retour au Togo des restes du premier président du pays Sylvanus Olympio, assassiné le 13 janvier 1963.
Les manifestations marquant le cinquantième anniversaire de l’Indépendance du Togo le 27 avril "revêtiront un éclat particulier et s’étendront sur l’ensemble du territoire national durant toute l’année", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le chef de l’Etat togolais a souhaité voir une élection sans violence, une élection transparente et crédible en 2010. 
 Xinhua

Le président plaide pour une présidentielle apaisée
Le président togolais, Faure Gnassingbé, a plaidé jeudi soir à Lomé pour une élection présidentielle apaisée le 28 février 2010, soulignant qu'il envisage une révision du calendrier républicain après cette date.

«Mon voeux est que la présidentielle se déroule dans la paix et que l'esprit de violence soit banni à jamais», a-t-il déclaré, appelant la jeunesse à ?uvrer à cet effet pour la consolidation de la paix, de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale.

Dans son message de Nouvel An, le président togolais a estimé que quelle que soit l'importance de l'enjeu de l'élection présidentielle, ses compatriotes devraient respecter les libertés des élections et être sérieux dans le choix des candidats.

«Nous avons le devoir d'avancer et d'aller plus loin», a-t-il dit, s'engageant à garantir l'application de l'Accord politique global signé en août 2006 par les acteurs politiques et la société civile.

Il a invité ses concitoyens «à maintenir allumée la flamme de la paix, de la tolérance, de la réconciliation des c?urs, du patriotisme et du travail salvateur».
Pana
 
Faure confirme la tenue de la présidentielle le 28 février 2010
Le président togolais Faure Gnassingbé a signé mercredi un decret sur la tenue de l'élection présidentielle le 28 février 2010.
La décision a été examinée et adoptée en Conseil des ministres tenu sous la présidence du chef de l'Etat togolais.
Elles interviennent alors que les principaux partis de l'opposition togolaise et le parti au pouvoir sont dos à dos sur le mode de scrutin à adopter pour cette élection tant attendue dans ce pays. L'opposition réclame le retour à un scrutin à deux tours.
Le processus électoral pour le scrutin se poursuit avec l'opération de révision des listes électorales qui a démarré le 14 décembre.
L'élection présidentielle de février 2010 va marquer la fin du premier mandat de Faure Gnassingbé, arrivé au pouvoir à l'issue d'une élection anticipée en avril 2005. Elle est présentée comme un autre test à son régime après l'organisation sans violence des élections législatives en octobre 2007. Celles-ci ont permis un retour total des principaux partenaires de ce pays qui avaient suspendu leur coopération avec le Togo en 2003 pour "déficit démocratique".
 

Un scrutin présidentiel qui divise
Malgré la médiation du président burkinabé, les représentants des différents partis togolais ne sont pas parvenus à un accord sur le déroulement de l'élection du 28 février 2010. Alors que la Constitution prévoit qu'elle se déroule en un tour, l'opposition réclame un second tour et promet d'utiliser "tous les moyens" pour obtenir gain de cause.
La présidentielle au Togo, le 28 février 2010, se déroulera-t-elle en un seul tour comme le prévoient les articles 59 et 60 de la Constitution togolaise de 1992, remaniée en 2002, qui stipulent que le président de la République est élu au suffrage universel direct et secret pour un mandat de 5 ans et que cette élection a lieu au scrutin nominal à un seul tour ? Difficile d’y répondre au jour d’aujourd’hui, l’opposition et le parti au pouvoir étant à couteaux tirés sur le sujet. L’Union des forces du changement (UFC) et le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), les deux principaux partis d’opposition, réclament à cor et à cri un scrutin à deux tours. Leur adversaire d’en face, le Rassemblement du Peuple Togolais (RPT), le parti au pouvoir, lui, ne jure que par le mode de scrutin à un seul tour.

Les discussions se sont poursuivies, le 27 décembre, au palais présidentiel de Kosyam, à Ouagadougou, entre des représentants de l’UFC de Gilchrist Olympio ; du CAR de Me Dodji Apévon, les deux ténors de l’opposition ; et du RPT. C’était en présence de délégués du gouvernement du Togo. Le médiateur, le président Blaise Compaoré, a recommandé, pour que les élections puissent se dérouler dans un climat apaisé, que l’on s’en tienne aux dispositions de la Constitution. Cette proposition du chef de l’Etat burkinabé, de toute évidence, n’a pas rencontré l’assentiment des représentants de l’UFC et du CAR. Les débats se sont donc clos sans consensus. Le secrétaire général de l’UFC, Jean Pierre Fabre, a affirmé que son parti utiliserait "tous les moyens légaux" pour se faire entendre.

La énième rencontre des acteurs politiques togolais à Ouagadougou ne pouvait qu’accoucher d’une souris. On se doutait bien qu’ils n’allaient ni ne pouvaient s’entendre. La pomme de discorde étant un précieux prétexte pour chacun des deux camps pour tirer la couverture à soi avec les avantages qu’on connaît. D’un côté, l’Union des forces du changement et le Comité d’action pour le renouveau, qui ont respectivement 27 et 4 députés et réunissent à eux deux plus de 50 % des électeurs au Togo, savent pertinemment qu’ils constituent une véritable force pouvant créer l’alternance au pays d’Eyadéma au second tour en février prochain. De l’autre, le Rassemblement du peuple togolais, avec ses 50 élus, sait également qu’il n’a de chance de remporter la présidentielle de 2010 qu’avec un mode de scrutin à un tour.

Le parti au pouvoir au Togo n’est pas aussi solide qu’on le pense et les attaques de l’opposition, qui mettent à mal sa légitimité, ne l’arrangent nullement. Il se cache alors derrière un raisonnement spécieux d’ordre économique pour ne pas accéder à la requête de ses concurrents. Chacun s’arc-boute donc sur sa position, ne voulant aucunement prendre le risque de se faire surprendre. Dans quelques semaines, les politiciens togolais se retrouveront encore dans la capitale burkinabé mais ce n’est surtout pas pour s’entendre. L’intrigue est loin de se dénouer, et au fur et à mesure que la date de la présidentielle togolaise approche, la situation ne s’améliore guère. Elle pourrait même se bloquer avec une éventuelle non-participation de l’opposition. 


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