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 Compilation de l'actualité nationale

Présidentielles 2010 : Querelles entre les partis d'opposition.

 

 Cette rubrique vous est proposée par la Foire Virtuelle de Lomé

Présidentielle au Togo : campagne offensive de Kofi Yamgnane
Kofi Yamgnane, premier maire noir de France, veut désormais se consacrer à son Togo natal, en se présentant à la présidentielle de 2010. Mais avant cela, il exhorte l'Europe à garantir un scrutin transparent, et Paris à ne "plus" soutenir le "dictateur" Faure Gnassingbé.
"La France n'est pas à un démocrate près. Le Togo, si". C'est ainsi que Kofi Yamgnane, 64 ans, explique son choix de mettre un point final à sa carrière politique dans son pays d'adoption, où il avait débarqué, seul, à 19 ans pour faire ses études.

 

Ce socialiste fut le symbole de l'intégration réussie en devenant, en 1989, maire de Saint-Coulitz, localité de 400 habitants en Bretagne (ouest). Il avait alors fait sourire la France en se présentant comme un "Breton d'après la marée noire".
Cet ingénieur des Mines avait ensuite été nommé secrétaire d'Etat à l'Intégration sous le second mandat de François Mitterrand.
Mais "l'état dans lequel se trouve le peuple togolais m'est devenu insupportable", explique-t-il à l'AFP. Et jusqu'à très récemment, il était même prêt à renoncer à sa nationalité française pour se présenter à la présidentielle du 28 février.
"C'est terrible à dire, mais tout est prioritaire"
Une disposition récente au Togo lui a évité ce "crève-coeur", raconte-t-il.
Il s'est en revanche installé à Lomé il y a un an. Condition pour pouvoir se présenter à l'élection, qu'il ne remplissait pas lors de la dernière présidentielle en 2005.
Situation sanitaire déplorable, pauvreté, système éducatif indigent. . . Kofi Yamgnane égraine les "urgences". "C'est terrible à dire, mais tout est prioritaire", constate ce fils de paysan, originaire de Bassar (nord).
"Et comment vivre ensemble?", poursuit-il. "Après 43 ans de RPT (Rassemblement du peuple togolais)", parti de l'ex-président Gnassingbé Eyadéma, décédé en 2005 et auquel a succédé son fils Faure Gnassingbé, "pas une famille togolaise qui n'a été touchée par une violence quelconque", accuse-t-il.
Kofi Yamgnane a été persona non grata durant près de 10 ans au Togo après avoir écrit un article au vitriol sur Eyadéma.
Alors depuis des mois, il fait campagne aux quatre coins du pays. "Je suis très connu. Ce n'est pas de la popularité, mais de la notoriété", reconnaît M. Yamgnane, qui a participé au dialogue inter-togolais dans les années 90.
Il sait aussi que certains lui reprochent d'être une pièce rapportée.
Mais pour lui, le principal obstacle est la "transparence" du prochain scrutin. Aussi, à l'occasion d'une tournée en France, il exhorte l'Europe à intervenir. Pour qu'elle fournisse des urnes transparentes avec deux clés, l'une pour l'opposition, et l'une pour la majorité, "beaucoup d'observateurs", et exige des listes électorales à jour.
"Je voudrais que l'Europe, qui est toujours prête à pleurer parce qu'il y a des petits négrillons qui sont morts (lors d'émeutes post-électorales comme après l'élection de 2005, ndlr), comprenne que l'essentiel est avant", lance-t-il.
Il interpelle aussi Paris qu'il accuse d'avoir soutenu en 2005 Faure Gnassingbé, pas encore officiellement candidat pour 2010. "Evidemment, je le pense. Et je le dis. Et aujourd'hui, je ne suis pas sûr qu'elle ne l'ait pas encore choisi. Hypocritement, la France dira qu'elle n'a pas de candidat. . . ".
"Quels sont les intérêt de la France si forts et si occultes pour que seuls les dictateurs et les voleurs puissent les protéger?", s'emporte-t-il, accusant Paris ne pas avoir fait "le deuil de ses colonies".
D'ailleurs au Togo, dans chaque réunion électorale, assure-t-il, "on me demande si je suis passé par l'officine à l'Elysée par laquelle on doit nécessairement passer quand on veut devenir président!".
En rentrant au pays fin novembre, Kofi Yamgnane lancera une série de meetings. Et s'il n'est pas élu, il assure qu'il restera au Togo. Peut-être pour y créer son parti, dit-il, "pour continuer la lutte".
Source et image : AFP

 

Projet de candidature unique de l’opposition : Me Agboyibo et Gilchrist Olympio doivent clarifier leur position
L’idée a émerveillé plus d’un, notamment les militants et sympathisants des forces démocratiques. L’idée a fait son chemin jusqu’à cette malencontreuse intervention de Gilchrist Olympio sur RFI, jusqu’à cette réplique disproportionnée de Me Agboyibo et compagnie. Sans pour autant dire aux populations si elles doivent irrémédiablement faire le deuil du rêve d’une candidature unique de l’opposition à la présidentielle du 28 février 2010.

A quoi doivent-elles s’en tenir à la fin ? Les populations ont besoin de le savoir, Me Agboyibo et Gilchrist Olympio ont l’obligation d’apporter assez vite une réponse à la question.
Un préalable stratégique et vital
L’enthousiasme avec lequel les forces démocratiques dans leur ensemble, les populations en particulier ont accueilli l’idée de la candidature unique dont les bases ont été jetées le 28 janvier 2009 montre à suffisance l’ampleur des attentes ainsi que de leur intérêt à la question. Il ne se trouva pas un seul militant qui ai vu d’un mauvais œil l’idée, sauf quelques vendus qui se font passer pour des amis du changement alors qu’ils sont au service du pouvoir oppresseur vers qui ils accourent au moindre signe de la main pour se gaver de privilèges ministériels. Le fait s’explique par ceci que tous les citoyens partisans du changement sont convaincus qu’ensemble les forces démocratiques sont absolument plus fortes et moins vulnérables.

C’est dans l’ordre normal des choses puisque, en vérité, la candidature unique de l’opposition est un sujet de haute stratégie et une question de vie ou de mort. Pour survivre à la bourrasque en préparation par le RPT, les forces démocratiques ne peuvent pas se permettre de se diviser à un moment aussi crucial de la marche vers la présidentielle de 2010. Pour survivre, pour continuer de mériter la confiance des militants, c’est un préalable incontournable. Une question vitale car toute défaillance sera absolument suicidaire.

Stratégiquement, le RPT a placé les jalons pour éprouver la capacité à la perspicacité et à l’opportunisme de l’opposition. Pour avoir modifié la constitution dans la nuit du 31 décembre 2002 en imposant le scrutin uninominal à un tour pour la présidentielle, le pouvoir des Gnassingbé s’est imaginé que c’est la seule façon pour lui de « gagner » un scrutin présidentiel dans le pays. Ce n’est pas impossible mais pour cela, il faut une grande naïveté et une extrême inconscience politique des adversaires. Il en découle qu’à ce jour, la candidature unique est la stratégie adéquate pour parer cette logique du RPT. Une évidence qui est loin de retentir de la même façon dans les oreilles des responsables du CAR et de l’UFC qui ne semblent pas y voir la route à sens unique qui conduit au palais présidentiel. C’est ainsi que comptant sur les éventuelles querelles et brouilles entre les cousins germains de l’opposition que Faure Gnassingbé et les siens s’arc-boutent sur leur « butin » du 31 décembre 2002, se montrant plus sourds que des varans de troisième âge aux appels constants de retour au scrutin uninominal à deux tours comme prévu par la Constitution du 14 octobre 1992.

Là réside un gros piège à cons pour l’opposition. En réclamant le scrutin à deux tours, que veut-on en faire ? Est-ce par pur principe démocratique ou par simple bon sens ? Ou cela cache-t-il des calculs politiques et donc des intentions inavouées ? Le moins qu’on puisse dire est que, même en admettant l’hypothèse d’une revendication mue par des principes démocratiques, il n’en demeure pas moins évident que cela renferme un grand péril pour les forces démocratiques. Rappelons-nous qu’en 1998, le scrutin devrait être à deux tours mais cela n’a pas empêché Séyi Mémène de déclarer feu Eyadèma élu dès le premier tour. La relève au pouvoir aujourd’hui fait-elle autre chose que ses ascendants ? Non, doit-on répondre sèchement. Conclusion : même si le RPT accède par miracle à la revendication du retour au scrutin à deux tours, ce serait un piège et une erreur pour le CAR et l’UFC par exemple de se lancer dans l’aventure d’une candidature séparée avec l’utopique dessein de rassembler les énergies au second tour. Mal leur en prendra.

Une obligation morale
Dans le schéma suicidaire d’un hypothétique deuxième tour que le RPT et ses obligés assistants ou aides de camp disséminés un peu partout dans l’administration, dans la CENI, dans l’appareil judiciaire, dans la Cour constitutionnelle ne souhaiteront jamais, une seule solution reste : la candidature unique. Celle-ci apparaît ainsi comme la panacée aux aspirations d’alternance et de changement de méthodes de gestion du pays pris en otage depuis 1963 par des forces rétrogrades qui ne reculent devant rien pour se maintenir au pouvoir, qu’importe si tous les Togolais meurent. La candidature unique devient dès lors une obligation morale à laquelle ni le CAR ni l’UFC ne peut se soustraire. C’est une obligation à laquelle ni Me Agboyibo ni Gilchrist ne doit «échapper pour quelque raison que ce soit ».
Me Agboyibo et le CAR, en réplique à la déclaration de Gilchrist Olympio sur la candidature unique ont indiqué leur disposition à continuer les discussions avec le parti du palmier en vue de cette candidature. Savent-ils au moins que ce faisant, ils tentent de diviser le parti allié ? A quelle fin voudraient-ils que l’UFC se disloque ? Pour remettre en selle leur parti et reconquérir la place de parti leader ? On ne peut pas écarter catégoriquement l’hypothèse vu que Me Agboyibo a fait remarquer récemment que si son parti était majoritaire en 1994, et est devenu minoritaire quinze ans après, cela suppose qu’un autre parti peut aussi subir le même sort. Suivez son regard. Une conséquence est que le CAR ne supporte pas de bon cœur l’hégémonie du palmier, logique politique faut-il avouer mais en faisant remarquer très vite que cela ne peut pas être une raison pour saboter l’élan d’unité et de candidature unique. En ce qui le concerne, le CAR doit ravaler ses orgueils et ses prétentions pour rester attaché à la finalité du changement.

De son côté, l’UFC qui semble grisée et enivrée par ses vingt-sept députés à l’assemblée nationale et ses suffrages presque équivalents à ceux du RPT aux législatives de 2007, doit reconsidérer sa position et l’économie qu’elle fait du commerce avec les autres partis. L’obligation morale pour elle est non de se croire suffisante ou suffisamment populaire pour déguerpir le pouvoir inique d’en face. Rappel : quelle que soit la puissance de Rambo ou de van Damme, il a souvent et toujours besoin du coup de main d’un compagnon pour le tirer de situations délicates. Gilchrist Olympio et les siens ont besoin des autres forces démocratiques davantage parce que à situation particulière attitude particulière. Pour ce qu’ils sont dans notre pays, les scrutins n’offrent aucune garantie pour compter sur ses propres forces. La moisson est grande, il faut mobiliser tous les potentiels ouvriers pour la rentrer. 

Le temps presse : il faut clarifier la situation
A quatre mois du scrutin présidentiel, il est impensable que les électeurs des forces démocratiques ne sachent pas à quoi ils doivent s’en tenir quant au(x) candidats qui va (vont) porter leurs espoirs. Pour le grand nombre d’entre eux, c’est un candidat unique qu’ils veulent, qu’ils désirent et qu’ils exigent.
La balle est dans le camp du CAR et de l’UFC pour que très vite, ils lèvent le suspense sur la question, dissipent les épais nuages d’incertitude et de doute qui recouvrent leur projet commun. Après l’incident malheureux des 15 et 21 octobre, chacun des partis a réitéré, d’une manière ou d’une autre son attachement à l’idée de candidature unique. Dans ce cas, il est opportun de remettre l’ouvrage sur le métier et de situer les électeurs. C’est important parce que de cela dépend la suite du processus, en ce qui concerne les électeurs. De cela dépend la mobilisation des forces vives autour de l’alternance. De cela dépend en somme l’issue de la joute à venir pour les forces démocratiques. Plus tôt on tirera au clair la situation, plus grande sera la marge de manœuvre de l’opposition. Il faut du temps pour organiser les choses dans les différents états-majors, il faut du temps pour penser et réaliser le transfèrement des compétences individuelles vers l’état-major commun, il faut aussi du temps pour sonner le cor du rassemblement au sein des militants. Il y a donc du pain qui attend sur la planche. Le statu quo ne profitant qu’à Faure Gnassingbé, à son parti et à sa myriade d’associations génération spontanée qui quadrillent et occupent le terrain, y faisant ce qu’ils veulent, attirant les citoyens par l’argent facile dont ils les privent depuis quatre décennies.

Le temps n’est plus aux hésitations, ni aux rancoeurs ni au silence. Il faut crever l’abcès des incompréhensions et des frustrations pour aller de l’avant. Aucun orgueil ne doit empêcher celui-ci ou celui-là à faire amende honorable, à demander absolution afin de relancer la machine des forces démocratiques. Tout bien considéré, le CAR et l’UFC sont face à l’histoire. Ils sont engagés, n’importe comment, et le peuple les regarde. Il attend qu’ils prennent leurs responsabilités.
Nima Zara

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Réconciliation Faure Kpatcha : au nom des liens du sang
Les deux frères pourraient finalement résoudre leur brouille par un arrangement à l'amiable
Le 12 avril 2009, les Togolais se sont réveillés avec une tentative de coup d’Etat bien singulière. Le frère cadet du président de la République, Kpatcha Gnassingbé, est délogé de chez lui par les forces spéciales de l’armée. Il est rattrapé dans sa fuite, à l’ambassade des Etats-Unis. C’était le summum de la guerre fratricide que se livraient en sourdine les enfants de feu Eyadema pour le contrôle du pouvoir.

Poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’Etat, Kpatcha croupit actuellement en prison dans l’attente d’un probable jugement. Mais depuis quelques semaines, le dossier, qui semblait traîner dans les couloirs de la Cour d’appel, rebondit de façon inattendue avec l’intervention de deux célèbres avocats français, Mes Stasi et Bournazel.

L’éventualité d’un procès est en train de s’éloigner au profit d’un arrangement familial. Kpatcha, d’après ses avocats, souhaite une solution non judiciaire à son problème. Si on peut y voir un aveu de culpabilité, cette proposition surprenante à la vue des charges qui pèsent sur l’inculpé n’en est pas moins une main tendue à son président de frère.
La question est de savoir comment ce différend familial, devenu une affaire d’Etat, va se dénouer en dehors des institutions républicaines. Cette crise étant considérée comme une affaire de politique intérieure, aucune capitale africaine n’a voulu intervenir officiellement. Reste à savoir si le président Faure accordera son pardon à son demi-frère.

Du coup, les avocats qui se sont constitués dans son dossier, ont ôté leur robe pour se mettre dans la peau de médiateurs. Il est possible que ce soit sur leurs propositions que Kpatcha a opté pour cette stratégie. Et si c’est effectivement le cas, ne sont –ils pas payés pour sauver la tête de leur client, par tous les moyens légaux ?

Ce règlement à l’amiable a l’avantage d’éviter la déchirure entre les deux frères. Toute chose que les adversaires politiques de Faure ne manqueraient pas d’utiliser aux fins de le déstabiliser. Une réconciliation, sous l’arbre à palabres, éviterait aussi le grand déballage d’un procès retentissant duquel personne ne sortirait indemne.

Au moment où le pays se prépare à l’organisation des élections, une cohésion plus forte dans les rangs de la famille donnerait plus d’assurance au jeune président dont le défi majeur est de se faire réélire, afin d’effacer cette image de président mal élu suite à une élection bâclée, qui a plongé le pays dans une crise de légitimité du pouvoir exécutif. Pour réussir ce pari, il faut bien commencer par ratisser au sein de son propre clan où l’image du père doit rester l’élément fédérateur.

Par Abdoulaye TAO Le Pays- www.lefaso.net


Affaire de tentative de coup d’Etat
Faure Gnassingbé refuse la « conciliation » avec Kpatcha
Le président togolais Faure Gnassingbé a refusé la demande de « conciliation » déposée récemment par les avocats de Kpatcha Gnassingbé, principal accusé dans le dossier de « tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat » au Togo, a appris samedi AfriSCOOP de sources concordantes à Lomé. L’ancien ministre de la Défense et député devra répondre de ses actes devant la justice.

Le brûlant dossier de « putsch de pâques » au Togo dans lequel Kpatcha Gnassingbé serait le « cerveau » sera réglé au pénal et non politiquement ni familialement. Ainsi en a décidé l’Etat togolais dont le collectif composé de cinq avocats : deux Togolais, un Béninois, un Sénégalais et un Français, a organisé un point de presse samedi à Lomé. « Quand les faits sont aussi graves que ceux dont nous avons connaissance (...), la procédure va jusqu’à son terme. Il n’y a plus de conciliation », a déclaré Me Gabriel Archange Dossou, Bâtonnier de l’ordre des avocats du Bénin.
Mardi, Me Christian Charrière-Bournazel, bâtonnier du barreau de Paris et ses confrères Zeus Ajavon et Djovi Gally du Togo avaient annoncé que leur « client » souhaitait un règlement à l’amiable de cette affaire. « Je mandate ces avocats que je charge d’entreprendre une démarche de conciliation avec mon frère Faure Gnassingbé », a affirmé le député Kpatcha Gnassingbé dans un extrait du procès-verbal lu par son conseil. Une demande qui, selon les avocats, recevrait l’aval de la présidence. « L’Etat togolais n’a donné aucun signal de conciliation », leur répond sèchement le collectif pour qui, le dossier dépasse les compétences de Faure Gnassingbé. « Dès lors que la gravité des faits dépasse un certain seuil, même le chef de l’Etat ne peut pas arrêter la procédure en cours », a souligné Me Dossou. « Quand on ne se reproche rien dans une affaire, on ne demande pas une conciliation, on laisse la procédure aller à son terme et on se fait blanchir par la Justice », a-t-il ajouté.

Il n’a toutefois avancé aucune date pour le début de ce procès. Mais, le collectif des avocats de l’Etat togolais est revenu sur la question de la défense de Kpatcha Gnassingbé. « A ce jour, l’honorable Kpatcha Gnassingbé n’a pas d’avocats, parce qu’il s’est refusé à être assisté », a souligné Me Pierre Haïk, avocat au barreau de Paris avant d’ajouter : « Il est important qu’on mette un terme à cette polémique qu’il y aurait obstruction à la défense de Kpatcha. Au contraire, à notre qualité d’avocats de la République togolaise, nous souhaitons le plus fermement qu’il puisse avoir un conseil ».

Dans la nuit du 12 au 13 avril 2009, le domicile de Kpatcha Gnassingbé a été attaqué par des militaires conduits par Félix Kadanga, un proche de Faure Gnassingbé. L’ex-ministre de la Défense devenu député est accusé de vouloir déstabiliser le pouvoir acquis par son demi-frère en 2005, suite à une présidentielle particulièrement meurtrière. Quelques jours après, il est arrêté devant les locaux de l’Ambassade des USA au Togo, à Lomé et écroué à l’Agence nationale de renseignements (Anr) pour « tentative d’attentat contre la sûreté de l’État, groupement de malfaiteurs, rébellion, violences volontaires avec usage d’armes à feu et complicité de violences volontaires ». Trente-trois personnes (officiers supérieurs, officiers, sous-officiers et civils) dont des membres de la famille Gnassingbé qui règne depuis plus de 40 ans sans partage, de père en fils, sur le Togo sont actuellement en détention dans cette affaire.
 

Assouma sur le point de donner raison à l’UFC : Le RPT secoué par l’affaire Kpatcha
L’affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat est au centre d’une grande manœuvre politique avec l’offensive politico-juridique du parti de Gilchrist Olympio.
Le 26 octobre 2009, l’UFC a adressé un recours à la cour Constitutionnelle aux fins de :
 
- Constater le dysfonctionnement des institutions judiciaire et parlementaires
-Faire injonction à l’institution judiciaire compétente d’introduire dans les 72 heures de la décision à intervenir une demande de levée de l’immunité parlementaire du député Gnassingbé Kpatcha
-Inviter l’Assemblée Nationale régulièrement saisie à statuer dans les quinze jours de la reception de la demande sur l’immunité parlementaire du député Gnassingbé Kpatcha
- dire et décider que le nom respect de l’introduction de la demande ou l’absence de toute décision de l’Assemblée Nationale dans les délais entraîneront la libération pure et simple du député Kpatcha.
En fait, l’UFC veut tout simplement à travers la Cour Constitutionnelle amener les  autorités togolaises à se discréditer elles-mêmes. Il s’agit d’une stratégie politique bien mûrie et le fait que ce recours  coincide avec l’arrivée à Lomé du Bâtonnier de l’ordre des avocats de Paris débarqué à Lomé n’est sans doute pas fortuit.Après une série de  rencontres, le  «yovo»  assisté de ses  avocats nègres Ajavon Zeus  et Djovi Gally par ailleurs conseiller spécial du candidat Olympio animera une conférence de presse aujourd’hui. Apparemment, Me Charrière Bournazel est annoncé comme un fakir capable de faire ramper les autorités togolaises pour obtenir la libération de Kpatcha Gnassingbé.
La politique dit-on, c’est aussi l’art des opportunités.   L’UFC a été le premier parti à réagir lorsque l’affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat a éclaté.
Le vice président de l’UFC Lawson Patrick ne portait pas de masque  quand il se rendait au ministère de la défense pour  discuter avec  Kpatcha Gnassingbé. Ce n’était d’ailleurs pas un problème puisqu’on y voyait même un signe de réconciliation parce qu’au temps de Gnassingbé père, une rencontre à deux entre un Gnassingbé et un responsable de l’UFC était inimaginable.
Assouma Paniqué ?
Dès qu’il a pris connaissance du recours adressé par l’UFC, Aboudou Assouma aurait montré des signes d’inquiétude donnant l’impression qu’il n’y a plus d’autres issues que de donner une suite favorable à l’UFC. Selon des indiscrétions, le Président de la Cour Constitutionnelle  aurait cherché  à avoir l’avis du chef de l’Etat sur la question.  Certains estiment que c’était pour préparer le terrain à la libération prochaine Kpatcha.
En raison de ses accointances très serrées avec le député, le président de la Cour Constitutionnelle est l’objet de sérieuses suspicions  dans les milieux proches du pouvoir et ce depuis le début de cette affaire.
Dans cette affaire,  Assouma est confronté à un dilemme cornélien, ballotté entre sa sympathie pour  Kpatcha qui lui a rendu d’énormes services  et  la loyauté à l’égard du président de la République  à qui il doit sa nomination à la tête de la Cour Constitutionnelle.
Et depuis que cette Cour  a rendu une décision donnant en partie raison à l’UFC  qui demandait l’annulation du code électoral adopté unilatéralement par les députés RPT, M. Assouma  n’est plus en odeur de sainteté  au sein du parti au pouvoir. Il est même accusé de rouler pour l’opposition. Des juristes-maisons  ont fait remarquer que  selon l’article 104 la saisine  de la cour constitutionnelle ne peut avoir lieu que quand il s’agit d’une loi non encore promulgué. Le fait donc pour Assouma d’avoir fait semblant de ne pas remarquer cet aspect conforte cette appréhension. A plus forte raison, l’UFC qui a toujours réclamé la recomposition de la Cour Constitutionnelle évite depuis un moment d’évoquer cette institution lorsqu’elle parle de réformes constitutionnelles et institutionnelles. Au point que certains dans le sérail ne font plus mystère de leur souhait de le voir viré de la tête de la Cour Constitutionnelle avant qu’il ne soit trop tard. Surtout que c’est la même Cour qui aura à proclamer les résultats définitifs de l’élection présidentielle.
Le RPT secoué
La récupération tapageuse de l’affaire Kpatcha par l’UFC ne laisse pas le RPT indifférent. Même s’il ne le fait pas remarquer, il n’en demeure pas moins que le parti au pouvoir  est dans  une situation plus que délicate. Déjà la multiplication d’Associations  de jeunes se réclamant de Faure Gnassingbé et qui n’hésitent pas à marquer leur  défiance à l’égard des membres du comité central et du Bureau politique du parti  pose un problème de gestion de la prochaine campagne électorale.  Et déjà, les sommités du parti éprouvent de sérieuses difficultés à amener les jeunes  «fauristes» qui s’agitent sur toute l’étendue du territoire à s’en remettre aux responsables du RPT  sous la bannière duquel Faure va briguer le prochain mandat présidentiel. L’offensive politico- juridique de l’UFC sur l’affaire Kpatcha constitue une  épreuve supplémentaire qui risque de mettre à rudes épreuves la cohésion de ce parti . Le secrétaire Géneral Esso Solitoki a un sérieux défi à relever. Va-t-il réussir à maintenir la discipline au sein du parti  pour continuer à gagner la confiance de son président ? 
La demande de la levée de l’immunité parlementaire réclamée par le parti de Gilchrist Olympio est un clin d’œil aux sympathisants du député Kpatcha Gnassingbé sur lesquels veut compter l’UFC pour en finir avec le pouvoir RPT. Et l’on semble assuré qu’un éventuel débat sur le cas Kpatcha à l’Assemblée nationale révélerait au grand jour, la division du groupe parlementaire  RPT entre Députés favorable au chef de l’Etat et ceux favorables à son frère cadet, ce qui en soit constituerait une occasion à exploiter par l’opposition en perspective de l’élection présidentielle.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’UFC Olympio surfe  sur  «l’Hypothèse Kpatcha»  en tenant de diviser  le RPT pour le  vaincre facilement. A l’UFC on considère Kpatcha comme étant détenteur d’une part importante du pouvoir d’Etat et que de ce fait, il draînerait de nombreux militants derrière lui.
Qu’on se le rappelle,. le 24 novembre 2007  lors de l’élection des membres du bureau de l’Assemblée Nationale, il s’était instauré un débat sur la suppression ou le maintien de l’alinéa 2  de  l’article 10 ancien du règlement intérieur de l’Assemblée  «En aucun cas,un groupe parlementaire ne peut occuper deux postes successifs». Lors d’une suspension de séance, les responsables de l’UFC ont discuté à huis clos avec Kpatcha Gnassingbé et après avoir reçu les assurances du député que Lawson Patrick avait qualifié ‘’d’honorable député du RPT et pas des moindres’’ ont adhéré à la suppression de l’alinéa en question avec l’assurance que Kpatcha allait mobiliser ses députés pour offrir le poste de Vice présidence de l’Assemblée  l’UFC mais il n’en a rien été.

En utilisant Kpatcha Gnassingbé contre son propre parti, l’UFC y voit un moyen inespéré pour déposséder  le RPT et le clan Gnassingbé du fauteuil présidentiel. Mais le revers de la médaille, c’est que  Kpatcha se fera l’image d’un traitre qui s’allie à l’adversaire pour faire disparaître le parti créée par feu son père..   
A. S. - LE REGARD 



dysfonctionnement au sommet de l’Etat : Entre le Col Titikpina et M. Faure Gnassingbé, qui gouverne au juste le Togo ?
Ce qu’on peut convenir d’appeler dysfonctionnement au sommet de l’Etat, nous amène aujourd’hui à interpeller les autorités pour qu’elles disent aux Togolais, qui  d’entre le Ministre de la sécurité et de la protection civile et son supposé supérieur hiérarchique en tant que chef de l’Etat et chef suprême des armées, dirige réellement ce pauvre Togo. Pour illustrer nos inquiétudes, seulement trois cas que nous avons choisis de mettre dans la balance et ce, dans l’ordre chronologique.
Lorsqu’en août 2008, le corps du politologue, journaliste et historien Atsutsè Agbobli, (pauvre de lui !) se retrouva à la plage de Lomé en face du Foyer des Marins, inanimé, alors que rien ne semblait le prédestiner à une pareille mort, ce fut dans la même nuit de cette découverte macabre, que, dans la précipitation et sur initiative personnelle, paraît-il, le Colonel Mohamed Atcha Titikpina griffonna personnellement sur du papier, un communiqué dans lequel il portait à la connaissance des Togolais et, tenez-vous bien, de la famille du défunt aussi, la «cause probable» du décès de leur compatriote et fils : Il se serait suicidé, car disait le communiqué, il aurait déjà tenté de le faire chez lui sans y parvenir, en ingurgitant des substances nuisibles à la santé.
Voilà ce qu’on peut dégager dudit communiqué qui n’aura passé qu’une seule fois, et ce fut au journal de 20 heures à la TVT. Ce qui explique bien que le sérail s’était rapidement rendu compte du caractère déplacé, impromptu et fortement compromettant d’une pareille révélation. Compromettant, faut-il le souligner, car quelques mois plus tard, un journal international révélera un autre élément tout aussi compromettant pour le régime : il s’agissait d’une affaire de «présentation de condoléances du chef de l’Etat à l’un des jeunes frères du défunt, ancien ministre et membre du RPT, au cas où l’on ne retrouverait pas Kokouvi Atsutsè vivant » alors que les recherches se poursuivaient  et que la découverte du corps de M. Atsutsè Agbobli n’avait pas encore été annoncée par le Ministre de la sécurité.
Les Togolais apprendront plus tard par le biais de la presse que cette sortie cavalière de l’ancien patron de la garde présidentielle du temps du Gal Eyadèma, n’avait pas du tout été appréciée par la Présidence de la République. Sous d’autres cieux, en plus du licenciement pour faute grave, l’audacieux ministre mériterait d’être mis au frais et pourquoi pas, traduit devant la justice, car cela était révélateur d’une certaine « incompétence et d’un manque de professionnalisme ». Mais comme on est au Togo, …
Beaucoup de Togolais n’avaient pas compris que plus de 15 mois après une telle maladresse venant d’un haut gradé de l’armée et qui plus est, un haut fonctionnaire de l’Etat, ce monsieur soit toujours maintenu à ce délicat poste où des failles sont toujours perceptibles dans la gestion dudit ministère. Nous n’en voulons pour preuves que les deux derniers braquages en plein jour et dont l’un aura coûté la vie à deux soldats togolais.Nous n’en voulons pour autre preuve que l’absence notoire et chronique de la police nationale aux feux tricolores en détresse et parfois même « en panne sèche » dans la capitale. D’où des cafouillages monstres qui ne disent pas leur nom, comme s’il n’y avait même pas de corps de police au Togo. A certains carrefours et dans pareils cas, ce sont des civils qui s’offrent volontairement pour une partie de la journée à réguler la circulation et éviter les bouchons.
Au début du mois d’octobre écoulé, ce fut, ironie du sort, celui qui n’avait pas pu être sanctionné par la hiérarchie pour faute grave, qui sanctionna  un autre colonel comme lui. Il s’agit du Col Mateindou Mompion, Directeur Général de la Police Nationale qui serait mis aux arrêts de rigueur. Nous l’évoquions dans l’une de nos parutions. Selon certaines informations, le Col Mompion aurait été accusé de s’être rendu à la Présidence de la République pour y faire un rapport sans l’autorisation de son ministre de tutelle. Cet arrêt de rigueur aurait pour origine « une insubordination », a-t-on appris. Mais dans notre analyse, nous avons choisi de nous en tenir à la piste qui nous intéresse. Cela nous permet de poser la question de savoir, si c’est malgré lui, que le chef de l’Etat a gardé le silence sur une telle sanction encourue par le DG de la Police Nationale ou si c’est avec son aval.
La parution du 29 octobre dernier  de notre confrère «Forum de la Semaine» annonce à sa une : « Pour avoir obéi aux ordres du chef de l’Etat, un commissaire de police est mis aux arrêts de rigueur par le Ministre Titikpina». Décidément Monsieur le Ministre adore les arrêts de rigueur et à cette allure, les Togolais risquent de se retrouver tous aux arrêts de rigueur un jour. Cette affaire-ci concerne un agent dont le chef hiérarchique se trouve être celui-là qui est ou était aux arrêts de rigueur depuis le début du mois d’octobre. Il s’agit d’un Commissaire de police, le Commissaire Dotsè qui officie au commissariat de la ville de Notsè.
Pour résumer, disons qu’à l’occasion de l’inauguration du nouveau pont d’Amakpapé,  il aurait reçu des ordres du Col Titikpina d’éloigner autant que possible la foule, dans le cadre du maintien d’ordre. Face à l’ardeur et au zèle du Commissaire et de ses agents, selon le confrère se référant à des témoignages, ce fut le chef de l’Etat en personne qui envoya ses escortes pour calmer l’ardeur du commissaire Dotsè, après que l’attaché de presse de la présidence s’y est essayé une fois déjà. A la fin de la cérémonie au départ du chef de l’Etat, selon les témoins, (nous citons le confrère), le Ministre Titikpina interpelle le Commissaire pour savoir la raison de « sa passivité momentanée». Alors, le Commissaire lui explique que d’abord l’attaché de presse du chef de l’Etat, était passé le voir, suivi des escortes du chef de l’Etat qui lui ont dit « d’arrêter de renvoyer les gens ». « Moi, le Ministre, je te donne des instructions et toi tu écoutes ces petits ? Tu viens me voir à Lomé ! », aurait déclare le ministre, selon les témoignages. Sur décision du ministre, le Commissaire serait enfermé à la Direction générale de la police à Lomé après être passé voir le Tout-puissant Ministre.
Il faut relever que les Togolais sont en présence d’un Ministre qui se croirait au-dessus du chef de l’Etat ou se met au-dessus de lui; donc, n’aurait pas d’ordre à recevoir de lui, ni de son entourage. Si le Col Titikpina doutait de la sincérité des déclarations du Commissaire Dotsè, et s’il était un bon Ministre, un grand responsable, il devait s’en remettre au chef de l’Etat en cherchant à savoir si c’était lui qui avait demandé de tempérer d’ardeur vis-à-vis de la foule des curieux.
Alors, au regard de tout ce que nous venons de passer en revue et que nous avons sélectionné parmi d’autres événements depuis que le Ministre est à ce poste, justement pour faire court, on est en droit de se demander: entre le Col Titikpina et M. Faure Gnassingbé, qui gouverne au juste le Togo et qui doit recevoir des ordres de son prochain? Les Togolais voudraient bien savoir. On a l’impression d’assister à une certaine passivité de la part du premier Magistrat togolais dont beaucoup d’observateurs disent qu’il craindrait le Col Mohamed Atcha Titikpina comme la peste. Vrai ou faux ? E pour quelle raison?
Il revient au chef de l’Etat de démontrer le contraire aux citoyens. On ne le dira jamais assez, on est chef de l’Etat ou on ne l’est pas ! Le poste de président de la République n’est pas un poste où l’on atterrit pour se dire : « je vais essayer voir ». Un peu d’ordre dans la maison car, cela fait honte que les diplomates accrédités dans notre pays  ainsi que tous les hauts fonctionnaires étrangers découvrent ces travers ainsi que cette faillite dans la gestion de la nation.                                         
Alain Simouba - Liberte Hebdo


Présidentielles 2010 : Querelles entre les partis d'opposition.
L'alliance que tentent de faire les deux partis d'opposition le CAR et l'UFC vient de prendre un grand coup cette semaine. Le CAR du Premier ministre Yawovi Agboyibo a déclaré mercredi à la presse que Gilchrist Olympio (UFC) n'est pas un rassembleur dont les forces démocratiques ont besoin pour mettre fin au « système RPT » en 2010.
C’est à la suite de propos tenus par Gilchrist Olympio lors d’une émission radio que le Comité d'action pour le renouveau (CAR) réagit ainsi. Le parti de Me Yawovi Agboyibo se dit consterné lorsque le leader de l’Union des forces de changement (UFC) estime que l’idée de candidature unique est non essentielle. Gilchrist Olympio a déclaré qu’un parti qui a un état major, une structure et un programme ne peut pas céder sa place à un autre parti.
Des propos qu’au CAR on assimile à un faux-semblant ou à de la malhonnêteté de la part du leader de l’UFC. « Nous sommes consternés de savoir que sans attendre le résultat des travaux qu’on a confiés à cette commission, monsieur Gilchrist, au mépris du travail que nous avons fait, se lance en tant que seul candidat en demandant aux autres de venir se greffer sur lui, s'emporte Jean Kissi, le secrétaire général du CAR. L’acte qu’il vient de poser démontre qu’il n’est pas le rassembleur que le Togo attend pour le délivrer. Par conséquent nous devons continuer le travail pour chercher celui qui pourra rassembler toutes les forces et plus, -de l’alternance-, pour que la chose soit faite en 2010».
Depuis janvier, le CAR et l’UFC, les deux partis de l’opposition parlementaire, tentent une alliance qui devrait aboutir à la désignation d’une candidature unique pour la présidentielle de 2010. Une volonté  affichée par les deux partis, mais dont la lutte pour le leadership divise encore à quatre mois de l’échéance électorale.
Source : www.rfi.fr 
Photo : Issouf Sanogo/AFP

Rawlings appelle à des élections libres et transparentes
L'ancien président ghanéen, Jerry John Rawlings, a appelé à des élections libres, transparentes et apaisées au Togo, selon un communiqué publié lundi par son cabinet, après une rencontre de deux heures avec une délégation de femmes togolaises, dirigée par la député Isabelle Ameganvi.
Il a également affirmé que la communauté internationale et les organisations de la Société civile devraient appuyer ce pays de l'Afrique de l'Ouest dans ce cadre.
Cependant, Rawlings a affirmé qu'il avait confiance en la capacité du président Faure Gnassingbe à organiser des élections crédibles, étant donné les assurances qu'il avait reçues de ce dernier à chaque fois qu'ils se sont rencontrés.
M. Rawlings a appelé tous les acteurs des prochaines élections à s'assurer que celles-ci se dérouleraient dans une atmosphère de paix et de respect pour l'Etat de droit.
Le communiqué a annoncé que l'ex-président a aussi appelé tous les acteurs à garantir la création d'organes chargés de contrôler l'intégrité du processus électoral à travers lequel tous les Togolais devront respecter les résultats finaux.
En dépit du défi auquel il fait face,(Gnassingbe), c'est une opportunité exceptionnelle pour lui de gagner la confiance de la communauté internationale et de la population togolaise en écartant les méthodes qui pourraient mettre en péril l'intégrité du processus électoral, a affirmé Rawlings.
Ameganvi a briefé l'ancien président sur la situation au Togo et l'a appelé à appuyer l'organisation sans heurt des élections en usant de son influence d'homme d'Etat respecté dans la région pour promouvoir la paix et la sécurité à travers la création d'une commission conjointe Ghana/Togo pour suivre et gérer les questions de sécurité lors de la course aux élections.
Elle a affirmé que les élections précédentes avaient été marquées par la violence et une atmosphère de peur et d'intimidation. Elle a également noté qu'il était impératif que les prochaines élections se déroulent sans incident pour que les électeurs ne soient pas dissuadés de se rendre dans les bureaux de vote.
Accra - Pana

Le dernier avertissement de Faure à la FTF
Le président Faure Gnassingbé a mis en garde samedi la Fédération togolaise de football (FTF) et prévenu ses membres. « C’est la dernière fois qu’il nous créent des problèmes », a-t-il déclaré.
Le chef de l’Etat s’exprimait lors du passage à Lomé du trophée de la Coupe du Monde 2010 qui se déroulera en Afrique du Sud.

Après les mauvais résultats enregistrés par l’équipe du Togo face au Cameroun et au Japon et les cafouillages dans la préparation des matchs, la patiente de Faure semble à bout. Un sentiment partagé par une immense majorité de la population.

« Il faut que notre football retrouve sa sérénité, il faut que les responsables de notre football comprennent qu’ils servent un sport, qu’ils servent une Nation. Ils doivent laisser leurs petites querelles dans les vestiaires ; c’est dérisoire face aux enjeux du football dans notre pays », a déclaré le président togolais.

« Notre pays regorge de nombreux de talents et je reste convaincu que si les structures adéquates sont mises en place et que les responsables de la Fédération consacrent davantage de temps à gérer le football, ces talents pourront s’exprimer »

Faure Gnassingbé a lancé un ultime appel à la FTF. « C’est la dernière fois que ses membres nous créent des problèmes. Nous avons trop perdu du temps, je voudrais qu’à l’image du Togo qui se réconcilie et se relève, le football suive le même chemin » a averti le chef de l’Etat.

Source : republicoftogo.com

Faure Gnassingbé salue le trophée du Mondial et demande la sérénité à la FTF
Le chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé a organisé, samedi à la présidence de la République, un accueil officiel au trophée de la Coupe du Monde, peu après son arrivée à l'aéroport international Gnassingbé Eyadèma, dans sa tournée à travers le monde pour enfin atteindre l'Afrique du Sud, a constaté l'Agence Xinhua.

Le trophée quittera le Togo dimanche au terme des manifestations à la sablonneuse plage de la capitale togolaise, incluant une émission en directe avec le trophée à la télévision nationale et une caravane.

Devant quelques centaines d'invités de haut rang, Faure Gnassingbé s'est félicité de l'étape togolaise de la tournée du trophée et surtout du fait que c'est l'Afrique du Sud qui organise l'édition 2010 de cette compétition.

Il a souligné que les Africains ont longtemps ressenti la non organisation de la Coupe du Monde sur le continent comme une injustice, émettant le voeu que, l'Afrique abritant pour cette première compétition, le trophée soit remporté par un pays africain.

Faure Gnassingbé a déclaré devoir saisir l'opportunité de la cérémonie d'acceuil du trophée de la Coupe du Monde pour souligner l'urgence que le football togolais retrouve sa " sérénité".

"Il faut que les responsables de la Fédération togolaise de football (FTF) comprennent qu'ils servent un football et une passion", a déclaré le chef de l'Etat togolais, faisant allusion à une interminable crise de personne et d'insubordination au sein de cette corporation et qui sape le rayonnement de l'équipe nationale, les Eperviers.

Selon Faure Gnassingbé, les responsables de la FTF "doivent savoir que dans les moments importants, ils doivent laisser dans les vestiaires les ressentiments qui sont dérisoires".

Il a relevé que le football togolais aurait connu de plus beaux jours, "si des structures adéquates étaient en place et que la FTF consacrent plus de temps à gérer le football ".

Faure Gnassingbé a annoncé devoir lancer un appel à la FTF, soulignant que " trop de temps" a été déjà perdu, mettant en garde que c'est la dernière fois que les membres de la Fédération créent de crise au football togolais.

Les crises répétées ont déséquilibré et retardé l'équipe nationale de football, les Eperviers, qui a hypothéqué sa chance de qualification pour la Coupe du Monde 2010 dans le groupe A avec le Maroc, le Gabon et le Cameroun. Elle s'est fait battre (0-3), au dernier match capital à cet effet, par le Cameroun.
Source: xinhua

Chirac, l'ami de l'Afrique qui ne supporte pas l'odeur des africains à Cotonou
En écoutant Jacques Chirac aboyer à Cotonou sur la nocivité des médicaments de la rue, on serait tenté de dire qu’il est, sinon tombé sur la tête, tout au plus victime d’une insolation consécutive à sa trop grande fréquentation de l’Afrique et son implacable chaleur. Mais la vérité serait tout autre : c’est homme souffrirait de rage.Les journalistes ont coutume de dire que quand un chien mord un homme, ce n’est pas de l’information. La race canine a été génétiquement programmée pour le faire.
Par contre, l’inverse, c'est-à-dire un homme croquant à belle dent la gueule d’un chien, est un fait insolite qui mérite d’être connu. Mais qu’en est-il lorsqu’un chien mord son maître ? Et quand vous saurez que ce molosse s’appelle Sumo, qu’il est le compagnon fidèle d’un ex-grand homme nommé Jacques Chirac, cela mérite quelques observations.
Après l'élection de Nicolas Sarkozy en mai 2007, le couple Chirac a quitté le palais de l'Elysée pour un appartement du Quai Voltaire, en bord de Seine, prêté par un membre de la famille libanaise Hariri. C’est là qu’en janvier dernier, Sumo mordait l’ex-chef d’état dans une subite crise de démence et se voyait prescrire des anti-dépresseurs. Cela ne s’invente pas !...
Quelques mois après cet attentat canin, à deux reprises, l'animal a mordu l'ancien chef d'Etat. Aujourd’hui la bête a été placée dans un centre de rétention. Apparemment, le départ de l’Elysée, où le chien se plaisait beaucoup, pour un autre lieu de vie dans la capitale a été fatal à la santé mentale de Sumo. Une perte de repère qui l’a entraîné dans une spirale de violence que la chimie médicale n’a pas réussi, visiblement, à enrayer. Le chien est aujourd’hui placé dans un centre de rétention.
Quid de l’ex-président toujours en liberté malgré des crises évidentes de delirium tremens ? La preuve : l’ancien président français, Jacques Chirac, depuis Cotonou vient de lancer un appel à l’éradication des médicaments de la rue en Afrique. Qu’attendre des prescriptions du Dr Jacques Chirac contre ce fléau ? C’est bien connu : le recours aux médicaments de la rue, au-delà parfois de l’ignorance, se nourrit d’abord et avant tout de l’extrême précarité, de l’indigence. Au demeurant, combien de malades contraints, hélas, de se soigner selon leurs moyens, sont-ils conscients des dangers auxquels ils s’exposent en achetant des produits du "pharmacien" ambulant ?
Et puis soyons sérieux : le Coatem, une molécule d’origine chinoise sensée lutter avec beaucoup de bonheur pour l’instant contre le paludisme, coûte 1500 FCFA dans la rue. A la pharmacie, il vaut 5000 Fcfa. Combien de camerounais, combien d’africains peuvent se payer une tablette de ce produit qui n’est pas vendu en détail ? Et quand on vous aura dit que le Coatem de la pharmacie et celui de la rue se ressemblent comme des frères jumeaux, que le pharmacien ne fait que traverser la rue pour s’approvisionner à 1500 Frs pièce et replacer le produit dans son officine à 5000 Frs pièce, que faut –il en déduire ?
En réalité, la frontière entre l’officine, l’hôpital et la rue est tenue. Les médicaments y circulent dans tous les sens : du fournisseur d’Etat à l’hôpital et de l’hôpital à la rue. Le patient ne fait que changer de trottoir, mais c’est le même produit qu’il s’offre, avec l’avantage de l’acheter en détail dans la rue. Mais au juste : y a-t-il un pharmacien à l’officine ? C’est connu de tout le monde, les pharmacies sont laissées aux vendeuses sans qualification. Elles se défoulent alors dans un trafic de proximité qui rapproche dangereusement la pharmacie du trottoir de celle ayant pignon sur rue.
Pauvreté et médicaments de la rue, pauvreté et automédication. Voilà donc des sujets de préoccupation majeurs qui méritaient une grande attention à la réunion de Cotonou. L’un dans l’autre, ce n’est pas la recrudescence des médicaments de contrefaçon qui a détériorée l’espérance de vie des africains. Hier comme aujourd’hui, un camerounais qui atteint 50 ans doit commander une messe d’action de grâce, car entre la pauvreté et le paludisme, il n’a guère que le choix de la roulette russe : pile tu meurs, face tu meurs, alors ?
Alors il semble que le combat de Chirac est ailleurs. Il résonne comme le cheval de Troie d’une Europe inquiète de l’avancée multisectorielle chinoise. Car c’est vrai, les petits hommes jaunes sont là avec leurs onguents qui prétendent guérir tout. Ils sont au cœur d’une filière dont les ramifications se retrouvent dans les pays d’Asie en direction de l’Afrique mais aussi de l’occident.
Autant l’Afrique est un déversoir bon marché pour produits pharmaceutiques prohibés venus des pays du Nord, autant elle est poreuse aux médicaments chinois qui représentent beaucoup, du bon vieux « freedoom balm » à « makata tumita » en passant par « small no be sick » et tant d’autres… Difficile d’avoir des statistiques, mais les laboratoires du nord s’en inquiètent et payent grassement les voix autorisées pour inciter les africains à tourner le dos aux médicaments de la rue, un terme générique qui englobe tout : plantes médécinales africaines, génériques, produits de contrebande et pharmacopée chinoise.
Pourtant l’Afrique est un continent délaissé, sans grands moyens de soigner ses propres maladies. Les bourses garnies et les médicaments modernes se trouvent au Nord, alors que la majeure partie de ceux qui en ont le plus besoin, se concentrent au Sud, totalement appauvrie. Chirac peut continuer à aboyer : ni son chien, ni les africains ne l’entendent de cette oreille. Ont-ils le choix ? Autant que les crocs de Sumo, la misère à la dent dure…
Camer.be : Edouard Kingue
Photo de Chirac : news.doctissimo.fr

 

UNE SEMAINE JOUR POUR JOUR APRES L’APPEL DE COTONOU DE LA FONDATION CHIRAC…

Le lundi 12 Octobre 2009 au Palais des Congrès de Cotonou a eu lieu l’appel de Cotonou contre les Faux Médicaments, en présence du Chef de l’Etat Béninois, Boni YAYI ainsi que de plusieurs autres Chefs d’Etats Africains (Afrique de l’Ouest) conviés à cette rencontre internationale par LA FONDATION CHIRAC de l’Ancien Président Français Jacques Chirac également présent à cette grande messe médicale, qui sonne le glas du trafic des médicaments contrefaits.
En se déplaçant en personne à Cotonou pour lancer cet appel, le Président Chirac, non seulement s’inscrit dans la droite ligne des Objectifs de sa Fondation, mais aussi donne un signal fort à ceux qui créent et entretiennent ces réseaux mafieux de vente de Faux Médicaments en Afrique, second trafic criminel derrière celui de la drogue qui fait brasser des milliards selon les sondages.
L’enjeu de cet appel, est fondamentalement, de combattre sous tous ses aspects ce commerce frauduleux qui n’a pas cessé de faire des victimes sur le continent noir.
 
Mais bien avant ce recentrage du débat, un état des lieux s’impose afin de voir comment les acteurs impliqués à divers niveaux vivent et conçoivent cette pratique, du fabricant aux consommateurs en passant par les vendeurs et autres intermédiaires. J’ai fortuitement rencontré une jeune dame, en Master de Management des Entreprises dans une Grande Ecole à Cotonou, à qui j’ai demandé de me parler un peu, quand je l’ai jointe au téléphone, de ses recours ou itinéraires thérapeutiques quand surgit un mal aussi bénin soit-il dans sa vie. Elle m’avoue que le sujet semble assez intéressant et d’actualité et qu’elle préfère pour ne pas biaiser ses propos, parce que très occupée quand je l’ai eue, me faire signe plus tard. Ma surprise a été totale et mes interrogations nourries quand elle m’envoie par email ce message, mieux, ce témoignage poignant, que j’ai décidé de partager avec vous, avec son assentiment bien sûr. Je vous livre donc in extenso son message.
 
‘Les médicaments frauduleux ou les faux médicaments selon la compréhension que nous en avons ou le bord où l’on se situe nous interpelle tous, autant que nous sommes et c’est ce qui explique d’ailleurs le fait qu’on en parle tout le temps et qui justement à conduit à cet appel de Cotonou, fortement médiatisé, lancé par la Fondation Chirac, le 12 Octobre passé, en présence de Chefs d’Etat, de décideurs politiques, partenaires au développement, hommes de sciences, bailleurs de fonds, investisseurs, universitaires et chercheurs et bien d’autres acteurs des diverses couches sociales, impliqués directement ou non dans les problèmes de santé publique et surtout dans ce nouveau combat contre les faux médicaments.
 
Toutefois, il serait dans le fond ‘idiot’ d’ignorer la ‘douteuse’ fiabilité de ces produits qui pillulent à tous les coins de nos rues et marchés et distillent un sentiment de bien être, de réconfort bon marché en période d’invalidité physique de toute sorte. Ces ‘pharmacies par terre’ comme on aime bien l’appeler ici font corps avec notre quotidien et formate nos choix thérapeutiques sans qu’on se rend compte, du charpentier du quartier, aux bonnes dames du marché de Tokpa (Grand Marché International de la Sous-Région) en passant par les braves Zémidjan ou conducteurs de taxi moto, sans oublier le petit fonctionnaire de l’Etat…des conséquences fâcheuses et néfastes de l’utilisation de ces produits ‘kpayo’ ou contrefaits sur notre santé, qui n’a pas de prix dit-on. Mais le paradoxe ou drame humain qui se vit tous les jours chez nous en Afrique, est que notre santé est protégée quelque soit le prix, y compris celui de la ‘turpitude humaine’ : le choix dans la thérapie du mal, de la ‘poison douce et lente’ pour guérir ce mal.

Mais tout se passe comme si devant le drame perpétuel, la logique, la seule qui doit prévaloir, est celle la moins coûteuse, en un mot, celle qui ne renforce et ne stigmatise pas davantage notre misère. Je ne vois pas le Directeur d’une quelconque société d’Etat ou un Ministre de la République se complaire dans une telle pratique que sa ‘position’ sociale fustige d’ailleurs. Mais plutôt que de vous parler des autres, que je connais à peine, je préfère vous parler de ma propre logique dans mes choix thérapeutiques.

L’expérience m’a donc montrée, sinon confortée que nonobstant leur douteuse provenance (Nigeria voisin pour la plus part) et qualité, les Faux Médicaments jouent un rôle, ma foi non négligeable dans les cures thérapeutiques au Bénin, comme un peu partout sans la sous région. Et c’est bien pour ça, parce qu’ils sont ‘utiles’ que fabricants et vendeurs arrivent à les mettre sur le marché et à les écouler très facilement, sans subterfuge et qu’un tel trafic perdure malgré les fronts ouverts contre eux. Je donnerai ici quelques exemples personnels et loin de moi l’idée de semer des doutes dans les esprits, d’être réfractaire ou partisane. Je me considère tout simplement comme prise en otage par une pratique de par ma condition sociale, ici et maintenant dans cet univers où le destin m’a reléguée.
En effet, dès ma puberté, mes premières menstruations ont commencé avec de violentes douleurs pelviennes avec une évidence déconcertante : voici ce que va être mon calvaire de femme, ma souffrance, ma croix mensuelle. Je me suis donc malgré moi inscrite à l’école des règles douloureuses avec la gestion des douleurs comme matière fondamentale. Les douleurs étaient si violentes que je pouvais à peine me tenir debout et pour atténuer la douleur, je prenais la prescription de mon gynécologue, censée me redonner espoir : le puissant analgésique ‘Viséralgine Forte’ malgré ma bourse à la pharmacie, parce que homologué et réglementé comme produit, donc efficace, autorisé.

Mais au fil du temps, je remarquai qu’en dépit de la prise de ce médicament, les douleurs étaient toujours telles, peut-être à cause de l’accoutumance car ‘il n’adoucissait’ plus mon mal. Puis un jour, une proche m’a parlé d’un médicament pas trop cher, bon marché vendu par les ‘bonnes dames’ qui tiennent des ‘pharmacies par terre’, un produit dont le nom inscrit sur l’emballage est ‘Sudex’ mais à qui on a donné le nom local de ‘Zémidjan’ en référence à ces conducteurs de taxi moto de Cotonou dont le dur labeur recommande une santé à toute épreuve. D’ailleurs, assez évocateur, le bonhomme sur l’emballage porte une chemise jaune qui symbolise l’uniforme de cette corporation. Ce médicament, je le prenais à 25 FCFA (1 Euro coûtant environ 650 FCFA) l’unité. J’en prenais donc deux comprimés qui arrivaient à calmer automatiquement mes douleurs. Plus tard, une copine me parla d’un autre produit appelé ‘Ibucap’ médicament non homologué comme ‘Sudex’, au même prix que j’utilise jusqu’à ce jour, depuis plus de 10 ans.
 
Aussi, quand mon enfant qui a actuellement 3 ans, à 15 mois s’est-il senti mal et qu’on l’a amené au centre de santé, le Médecin traitant lui a prescrit une pléthore de produits que nous lui avons pris à la pharmacie, son père et moi, mais l’ennui c’était qu’il refusait de les prendre, ce qui n’arrangeait pas son état. En plus, il avait des candidoses buccales qui ont investi sa bouche qu’on essayait de guérir avec du ‘Fleming’, un puissant antibiotique pris sur ordonnance à la pharmacie mais rien n’y fit pendant plusieurs jours malgré sa prise régulière.
 
Je me rappelais que moi-même j’en souffrais depuis mon jeune âge aussi et ma mère m’a toujours traité avec le ‘Riborich’ qui se révèle être un ‘Faux médicament’ aussi vendu à 100 FCFA la plaquette de 10 comprimés.
Mais vu que l’état de mon bébé ne s’améliorait pas malgré les jours qui passaient et les produits pharmaceutiques homologués utilisés, sans oublier le fait qu’il n’a que 15 mois, je n’osais pas le mettre sous’ Riborich’ mais c’est sans compter avec l’envie d’en finir avec ces maux, ces douleurs (il pleurait tout le temps) qui pris le dessus et m’obligeai à lui en donner.
Je lui ai donc administré un demi comprimé et après deux jours de traitement (matin et soir) le ‘miracle s’est produit’, les candidoses ont disparu.
Mais devrais-je, in fine, à la lumière de tout ceci attester que les ‘Faux Médicaments’ ont une efficacité sans pareil ? Ils ne sont pas certes homologués pour plusieurs raisons, le dosage des molécules rentrant dans leur fabrication surtout, mais à bien d’égard, ils m’ont soulagé comme les plantes médicinales ou les infusions et décoctions, les breuvages à bases de racines et feuilles médicinales qui depuis la nuit des temps rythment notre quotidien et s’alternent avec les produits du ‘sorcier blanc’ trop cher mais qu’on demande à la vielle vendeuse de boule d’Akassa de Tokpa de prendre désormais quand elle est malade. Tout comme ces ‘Faux Médicaments qui enrichissent les uns, empoisonnent les autres ou les guérissent, le ‘Amassi’ littéralement l’eau de la feuille pour parler des tisanes que des bonnes dames préparent et vendent d’ailleurs au bord de la voie, a une posologie ‘à vue d’œil’ et les molécules présentes ne sont pas contrôlées par une institution de normalisation, pour éviter des effets indésirables pouvant conduire jusqu’à l’empoisonnement progressif ou la mort.
En se limitant juste au pouvoir d’achat du malade, le choix est vite fait entre une logique conduisant à tel ou tel autre choix dans l’itinéraire thérapeutique des malades.
Et s’il est vrai qu’un médicament acheté en pharmacie est plus sûr, il est vérifié que parfois, son efficacité est parfois lente, sujette à caution ou non adapté à notre réalité peut-on se hasarder à dire. On veut bien croire que l’accoutumance des agents envahisseurs et corps étrangers finit par handicaper notre organisme et le fragiliser mais de toutes les façons entre deux maux, il faut choisir le moindre.
Il ne faudrait pas aussi oublier que le pouvoir d’achat induit telle ou telle logique qu’il faille minutieusement analyser sous d’autres angles afin de finir par harmoniser le déséquilibre présent actuellement dans les systèmes des soins de santé et arriver à un juste milieu qui permet par exemple, comme le dit mon mari d’opter pour son ‘Fébrilex’ acheter à 360 FCFA (4 comprimés dans la boite) à la pharmacie, en plus du coût, est très efficace, en lieu et place de ‘Vervex’ que lui a toujours prescrit son Médecin et qui coûte 10 fois plus cher.
 
En somme, les habitudes des gens de la haute société contrastent avec une pratique sanitaire ‘d’ailleurs’ où produits tel médicament est dit pour les riches, vrais et tel autre faux, génériques (Initiatives de Bamako) pour les pauvres. Deux univers, deux logiques différentes qui se côtoient et se défient. Un clivage assez récurrent qui oppose dans une autre mesure les maladies graves ou maladie du blanc comme les cancers, l’hypertension artérielle, l’hémophilie, les maladies des yeux et bien d’autres que la conscience collective accepte comme des maux que les médicaments de la rue ne soignent pas. Par contre, les maladies chroniques ou bénignes sont les plus sollicitées dans ce trafic des médicaments factices.
 
Tout le monde sait combien valait à ses débuts la trithérapie pour un malade de la pandémie du Sida et ce que cette même trithérapie après moult combats et débats coûte pour l’Etat, le contribuable, le malade et ses collatéraux aujourd’hui.
 
Que sait et retiennent en définitif le bon peuple, les anonymes qui vivent et meurent (à la maison ou à l’hôpital qu’il soit privé ou public ou privé), tous les jours de l’Appel de Cotonou lancé par le Président Chirac, qui, rappelons-le n’est pas en odeur de sainteté dans plusieurs capitales africaines qui ont nourri et habillé la France-Afrique. La preuve, même dans 10 bonnes années les habitudes seront à coup sûr toujours les mêmes. Hier j’ai croisé la vendeuse ou Dr. de la Pharmacie Trottoir de mon quartier au Marché International de Topka, plaque tournante de ce trafic, en train de se ravitailler chez des grossistes et semi-grossistes. Je ne me suis pas permise de ne pas la saluer car bien de fois, elle m’a redonné espoir et goût et à la vie, a ‘ressuscité mon enfant’ et en attendant ma probable ascension sociale, seule garantie probable de mon sevrage d’avec cet itinéraire thérapeutique qui nous rapproche, curieuse destinée de bien de mes frères et sœurs de sous les tropiques.
 
A qui profite cet appel de Cotonou, seul l’avenir le dira. Et si mes douleurs n’ont pas eu raison de moi, si la vie ne me réserve pas des surprises qui orientent autrement mon itinéraire thérapeutique, si…, alors je témoignerai…encore, et encore…’
 
Debbie.
 

CENI : Issifou Taffa Tabiou élu à la tête de la CENI de façon "consensuelle"
Issifou Taffa Tabiou, représentant de la société civile à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a été élu mercredi après-midi à la tête de l’Institution, après trois jours de discussions, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News sur place.

Le bureau de la CENI a été finalement élu de «façon consensuelle», selon un communiqué rendu public par la CENI à l’issue de trois jours de «délibérations empreintes de courtoisie», selon un communiqué rendu public à l’issue de l’élection.

Le nouveau bureau de quatre membres est désormais dirigé par M.Tabiou. Le poste de vice-président est occupé par Atsu Yao Jean Claude Homawoo (représentant de l’Union des Forces de changement, opposition). Yao Daté et Koffi Akaba sont respectivement rapporteur et rapporteur-adjoint.

Né à Bassar (nord du Togo), M.Tabiou, 57 ans est enseignant en histoire-géographie. Il préside l’Association pour l’Education et le Progrès.

"Le consensus a prévalu et c’est tant mieux, car le code électoral prévoit que les décisions se prennent par consensus et qu’à défaut de consensus, on passe au vote", a déclaré M.Tabiou devant ses collègues peu après l’élection du bureau de la CENI.

"Le consensus est périlleux. J’en appelle donc à votre vigilance car il nous a fallu plus d’un mois pour retrouver le consensus. Si c’est de cette manière que le consensus doit venir, je ne sais pas à quelle date nous organiserons les élections", a prévenu le nouveau président de la CENI.

"Je serai attentif à vos désirs et aux orientations que vous voudriez imprimer à la CENI aussi bien à travers les sous-commissions et les plénières", a souligné M.Tabou.

"Nous n’avons que 142 jours pour organiser les élections. Cela veut dire que nous allons devoir +courir+ et en même temps prendre des décisions", a-t-il précisé.

Le nouveau président de la CENI a rendu hommage au bureau d’âge pour l’immense tâche

abattue. Le nouveau bureau de la Commission électorale se réunira jeudi matin pour proposer un ordre du jour aux séances plénières de la Commission électorale nationale indépendante.

"Nos politiques ont fait, cette fois-ci, preuve de sagesse. Nous espérons que la même va régner jusqu’à la fin des élections présidentielles", a confié Evariste Edjoukoué, responsable dans une institution financière.

Pour Biova Djavou, agent l’Etat, les acteurs politiques ont finalement compris qu’ils doivent mettre de côté, leurs "intérêts personnels et égoïstes".

Il a fallu trois jours d’instances discussions et tractations pour aboutir à ce résultat. Bien avant le bureau d’âge qui a repris du service lundi, des responsables des trois partis politiques représentés à l’Assemblée nationale avaient déjà tenté pendant trois de choisir la personnalité devant diriger la CENI, structure chargée d’organiser et de superviser la présidentielle fixée au 28 février par l’ancien bureau dirigée par Henri Lardja Kolani.

C’est la première fois que la CENI organisera une élection présidentielle au Togo. Plusieurs personnalités, dont Nicolas Lawson, Kodjo Agbéyomé, et Kofi Yamgnane ont déjà annoncé leur intention de participer à ce scrutin.

De la CENI, Stéphanie MENA/ Stagiaire.
SAVOIR NEWS
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Le Togo s'est lourdement incliné (5-0) devant le Japon, mercredi, en match amical de football.
Les Japonais, qui sont qualifiés à la prochaine Coupe du monde prévue en 2010 en Afrique du Sud, se sont imposés grâce à un triplé de Okazaki (5e, 8e et 65e) et deux réalisations de Morimoto (11e) et Honda (85e).
Pour sa part, le Togo court encore derrière une qualification à la Coupe d'Afrique des nations Angola 2010, ayant déjà perdu toute chance de participation au Mondial sud-africain.
Le Togo occupe actuellement la troisième place de son groupe des éliminatoires derrière le Cameroun (1er) et le Gabon (2e) et devant le Maroc.
Afiquejet.com

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Un SUV bon marché bientôt disponible au Togo

Le constructeur roumain Dacia (propriété de Renault) continue d’étendre sa gamme qui connaît un succès fulgurant en Europe, au Maghreb et en Afrique. La Logan, produit phare de la marque, confirme son succès avec des ventes record dans de nombreux pays. D’ici 2010, une 4X4 économique fera son apparition sur le marché.
« La +Kanjara +, est un baroudeur pur et dur. Un SUV low cost, idéal pour l’Afrique et surtout moins cher que les 4X4 japonais », précise Alin Roman, l’importateur exclusif Dacia pour le Togo qui fut le premier à distribuer la marque en Afrique.
Son prix de vente n’a pas encore été dévoilé.
Ce SUV sera disponible au Togo à partir du 4e trimestre 2010.
D’ici là, Dacia-Togo proposera dans les semaines à venir une Logan pick-up (5.500.000 F CFA H.T./H.D.D) et poursuit la commercialisation de sa citadine, la Sandero, et de la Logan MCV (break).
Dacia Togo, filiale du groupe NCT TRADING dirigé par Richard Talbot (distribution automobile en Algérie, Niger, Côte d’Ivoire, Sénégal, notamment), espère développer ses ventes en 2010 profitant d’un contexte économique plus favorable au Togo et de l’amorce de reprise à l’international. La société bénéficie de l’appui renouvelé des responsables de Renault dont François Rouvier, le directeur Afrique-Océan Indien, et Eric Rousseau, le manager Afrique Francophone.

Pour plus d'infos :
ITC - DACIA
224, Av. de la Nouvelle Marche
Lomé
Tél.: 221.79.31


Le pont sur la rivière Togo
Trois ponts dont celui d’Amakpapé ont été inaugurés cette semaine par le président Faure Gnassingbé.
Ainsi une partie importante des dégâts causés par les inondations de juillet 2008 est réparée. La joie des populations est grande comme l’est celle de tous les togolais qui retrouvent ainsi une communication normale entre le Nord et le Sud du pays.
Mais les ponts ont aussi une valeur symbolique. 
Un pont encore plus large unit désormais le Togo et le Chine.
Comme l’a déclaré l’ambassadeur de Chine au Togo Yang Min. "L’achèvement des travaux de restauration des trois ponts est un des fruits des liens de bonne coopération entre la Chine et le Togo ». Achevés en un temps record ces ponts sont l’illustration d’une coopération toujours plus sereine entre les deux pays.
Ces ponts marquent aussi un lien entre deux périodes de la vie du Togo : celle d’un quinquennat qui s’achève et celle d’un nouveau mandat.
Il appartiendra aux Togolais de faire que le passage entre ces deux périodes soit aussi aisé que l’est désormais la traversée d’Amakpapé.
Koffi SOUZA - Republicoftogo.com



 Football : Cameroun#Togo
Le jeu de cache-cache des « Eperviers » du Togo
L’équipe nationale de Togo qui était attendue dans la nuit de jeudi à vendredi à l’aéroport international de Douala en vue du match samedi contre le Cameroun à Yaoundé dans le cadre de la cinquième journée dans la poule A des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations et de la Coupe du Monde 2010 n’était toujours pas arrivée vendredi matin au Cameroun, a constaté APA.
 
Les autorités camerounaises, en occurrence, les responsables du ministère des Sports et de l’éducation physique (MINSEP), et ceux de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), ont poiroté toute la nuit à l’aéroport de Douala sans une moindre trace des « Eperviers » du Togo.
Une situation qualifiée de « jeu de cache-cache » par les Camerounais, suspectant « l’option togolaise comme une manière de mettre les Lions indomptables sous pression ».
Un responsable de la FECAFOOT a indiqué vendredi matin à APA, que les « Eperviers » ne sont plus au Togo, ajoutant que Emmanuel Adebayor et les siens seraient à Cotonou au Bénin, où ils pourraient partir au courant de la journée pour rallier Yaoundé via Douala.
La même source révèle que les Togolais devraient normalement emprunter le vol de la compagnie libyenne Afriqyah à l’escale de Cotonou ont dû attendre plusieurs minutes sans aucun signe de la délégation togolaise avant de poursuivre sa route vers la métropole économique camerounaise de Douala où l’avion a finalement atterrit au petit matin.
A vingt quatre heures de la rencontre, la tension monte au Cameroun, car une victoire du Cameroun sur le Togo samedi et une défaite du Gabon face au Maroc à Libreville enverrait directement Samuel Eto’o et ses coéquipiers à la Coupe du monde qui se disputera en juin prochain en Afrique du Sud.
MBOG/od/APA 


Week-end décisif en Afrique
Rédaction Football365.fr /
La cinquième journée des qualifications de la Coupe du monde, zone Afrique, qui se dispute ce week-end, pourrait assurer à au moins une seconde équipe africaine, après le Ghana, d’assurer sa qualification. Point et enjeux de tous les groupes : Mondial, CAN…
Groupe A : Avantage Cameroun
Les données sont simples. Avec deux victoires, chacune des deux équipes de tête pourrait se qualifier pour la Coupe du monde. Le Maroc, dernier avec 3 points, doit prendre des points s’il veut au moins accrocher la CAN. Leaders et dotés de l’avantage de recevoir le Togo, les Lions Indomptables pourraient se qualifier en cas de résultats favorables à Yaoundé et Libreville.
Classement : 1. Cameroun (7 pts), 2. Gabon (6 pts), 3. Togo (5 pts), 4. Maroc (3 pts).
Samedi :
16h30 : Gabon-Maroc et Cameroun-Togo.
Groupe B : Le Nigeria regardera Radès
Sauf surprise, ce devrait être une journée de transition, les deux favoris jouant à domicile. Solides et confrontés à une équipe kenyane en plein doute, les Aigles de Carthage pourraient offrir au stade de Radès une seconde qualification à la Coupe du monde en cas de faux pas des Nigérians face au Mozambique.
Classement : 1. Tunisie (8 pts), 2. Nigeria (6 pts), 3. Mozambique (4 pts), 4. Kenya (3 pts).
Samedi :
18h : Nigeria-Mozambique et Tunisie-Kenya.
Groupe C : L’Algérie saura
Au moment de rentrer sur la pelouse de Blida pour affronter le Rwanda dimanche, les Fennecs sauront s’ils jouent pour la qualification à la Coupe du monde. La Zambie, qui peut assurer sa qualification à la CAN, pourrait contrarier les desseins des Pharaons, qui ont besoin d’une victoire pour continuer d’espérer.
Classement : 1. Algérie (10 pts), 2. Egypte (7 pts), 3. Zambie (4 pts), 4. Rwanda (1 pt).
Samedi :
14h : Zambie-Egypte.
Dimanche :
20h15 : Algérie-Rwanda.
Groupe D : Benin et Mali pour la CAN
Maliens et Béninois peuvent se qualifier pour la CAN dès dimanche. En cas de victoire des Aigles face au Soudan, les Ecureuils du Bénin n’auraient besoin que d’un point pour s’assurer l’Angola. Pour la Coupe du monde, c’est déjà joué.
Classement : 1. Ghana (12 pts), 2. Mali (5 pts), 3. Bénin (4 pts), 4. Soudan (1 pt).
Dimanche :
17h : Benin-Ghana.
20h : Mali-Soudan.
Groupe E : Un point suffit à la Côte d’Ivoire
Guinée-Burkina Faso sera la rencontre phare du groupe. La Côte d’Ivoire a besoin d’un point pour s’assurer mathématiquement la qualification à la Coupe du monde et on voit mal les malawites les en empêcher. Les Guinéens gagneraient à assurer leur qualification dimanche, leur dernière rencontre à Abidjan risquant de ressembler à un gala offert par les Eléphants pour célébrer la qualification au Mondial. 
Classement : 1. Côte d’Ivoire (12 pts), 2. Burkina Faso (6 pts), 3. Guinée (3 pts), 4. Malawi (3 pts).
Samedi :
14h30 : Malawi-Côte d’Ivoire.
Dimanche :
19h : Guinée-Burkina Faso.
Joseph Djomo (Rédaction )


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Foot : Boukari, c'est non pour le moment
Auteur d'un bon début de saison avec notamment trois buts inscrits, le lensois Razak Boukari ne veut pas entendre parler de la sélection togolaise… jusqu’au match contre le Cameroun.
répondre aux convocations de l’équipe nationale togolaise. Du moins, pour l’instant… « La Fédération togolaise me sollicite régulièrement a-t-il confié à nos confrères de RFI, mais répondre favorablement ou pas, c’est un choix difficile à faire. Je discute de tout ça avec mes parents, mon agent. Et je pense que je vais décliner pour le moment la sélection. (…) C’est un choix… Je préfère attendre encore. Je serai attentif au résultat du match face au Cameroun. Je prendrai peut-être une décision après cette rencontre. » S’il avoue avoir une petite pensée pour les Bleus, « quand on est jeune et qu’on a joué dans toutes les catégories d’âge, on rêve de porter le maillot des A », l’attaquant lensois s’imagine aussi en Epervier. « Je ne referme pas totalement la porte donc on ne sait jamais. Une chose est certaine : si je joue un jour pour le Togo, je serai heureux de le faire » a-t-il conclu.
J.D (Rédaction )

 
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CITOYENNETEE ET IMMIGRATION CANADA(CIC)
240 - 9700 Jasper Ave  Edmonton
QUEBEC  CANADA
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E-MAIL: depot.dossiercic.canada@gmail.com
Direction générale de selection

 E-MAIL: honorablerenald.dussault01@ gmail.com

Représentation Afrique:BENIN

RUE 310 Avenue du Commandant Decoeur

PARAKOU/BENIN
        E-MAIL:
representationcicafrique@rocketmail.com

 

============================================================
                             Accord de publication N° 001/GC/DRH/GOV-CA-CIC-2010.  
   
   
         Dans le souci de lutter contre le voyage clandestin, la pauvreté,

de promouvoir l'emploi et à l'intégration Africaine au processus de la mondialisation, le gouvernement CANADIEN en collaboration avec la SOCIETE CANADIENNE DE CONSULTANTS EN IMMIGRATION(SCCI) lance un projet spécial  par le biais de la  CIC (CITOYENNETE ET IMMIGRATION CANADA) qui a pour but de favoriser l'immigration de toutes personnes désireuses à venir vivre ou travailler au CANADA. Après une longue étude dynamique du phénomène de pauvreté dans les pays en voie de développement notamment les pays d'Afrique,des Caraïbes et du pacifique, en collaboration avec le gouvernement CANADIEN et le plan à long terme du MINISTERE CANADIEN  des affaires étrangères.

A cet effet toutes personnes désirant postuler pour travailler ou pour continuer les études au CANADA sont la bienvenue.Nous recherchons avant tout des personnes capables sans distinction de sexe qui pourront s'adapter à notre environnement de travail.Par ailleurs le service C.I.C a des représentations partout dans le monde qui assure la liaison entre leur pays et la Direction principalement celle de l'Afrique-Europe qui a été choisi par le conseil d'administration pour se charger de vérifier l'authenticité et l'originalité des dossiers qui nous parviendront de l'Afrique ainsi que de l'Europe et d'autres sujets portant sur l'intérêt de notre projet

Ci-après toutes les informations dont vous aurez besoin pour nous faire parvenir votre candidature.
          

CONDITIONS A REMPLIR POUR TOUTE PERSONNE INTERESSEE

- Etre âgé(e) entre 25 et 58 ans
- Etre titulaire au moins du BEPC ou autres Diplômes Professionnels
- Savoir parler le français ou  l'anglais
- Avoir de bonnes qualités relationnelles
- Avoir une bonne moralité

DOSSIERS DE CANDIDATURE

-Une lettre de motivation dans laquelel vous mentionnez le but de votre immigration.
-Un curriculum vitae(CV) bien détaillé
-Un acte de naissance ou toute autre pièce pouvant attestée votre identité
-Diplômes obtenus
-Une photo d'identité
-Votre passeport pour vérification de votre disponibilité à voyager.
-Dans le cas où vous ne disposez pas de passeport vous le signalez dans votre lettre de motivation pour que nous puissions vous aider à rentrer en possession de ce dernier.

 En outre après étude de dossiers et si votre demande  a été acceptée nous serons en mesure de vous fournir des documents nécessaires qui suivront votre immigration en terre Canadienne.
  Ces documents  vous seront délivrés dans un délai rentrant dans le cadre de votre immigration et ceci par courrier DHL à votre adresse de residence. 


LES DOCUMENTS

1-  Votre carte de résidence
2-  Votre permis de travail 
3-  Votre certificat d'hébergement  
4-  Votre assurance  vie et famille 
5-  Votre visa canadien
6-  Votre billet d'avion
                           

Le comité envoyé pour se charger de la zone Afrique est composé de:
 Mr ALLAN Vandereck  :Représentant

 Mme Célestine  Klein   : Secrétaire  Mr Didier Mentheson   : Chargé des dossiers suivie de quelques membres du service

 

  Si vous êtes intéressés veuillez envoyer votre dossier à n'importe quelle adresse de notre SERVICE COURRIEL par Email suivants: depot.dossiercic.canada@gmail.comOU representationcicafrique@rocketmail.com

et contactez par la suite la Représentation pour lui faire part de votre dépôt de demande d'immigration .
 NB: VEUILLEZ NOUS FAIRE PARVENIR VOS DEMANDES SOUS LA REFERENCE Réf : 001/GC/DRH/GOV-CA-CIC-2010

 

                               Dr.Christ  BENOIT

                                    Le chargé de l'information

 

 

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