L’heure du BEPC
Après le probatoire dont les copies sont actuellement en cours de correction, c’est l’examen du brevet d’étude du premier cycle (BEPC) qui a débuté lundi au Togo. 82.676 candidats dont 31.327 filles passent cet examen qui permet d’accéder du collège au lycée.
Le ministre des Enseignements primaires, Secondaires et de l’Alphabétisation, Sambiani Sankardja Laré, a effectué le tour de plusieurs centres d’examen rassurant les élèves et vérifiant que les conditions matérielles sont réunies.
Boni Yayi attendu jeudi à Kara, au Togo
Le chef de l’Etat béninois, Boni Yayi, est attendu jeudi à Kara (Togo) pour prendre part au premier sommet bénino-togolais sur l’énergie qui se déroulera le même jour dans cette localité, a-t-on appris ce mardi à Cotonou, de sources proches de la présidence de la République.
Au cours de son séjour, le président Yayi inaugurera avec son homologue togolais Faure Gnassingbé, la connexion Atakpamé-Kara qui devrait permettre de renforcer la fourniture en électricité dans la région nord du Togo.
L’énergie électrique utilisée par le Bénin et le Togo est gérée par la Communauté électrique du Bénin (CEB), un organisme public international créé pour produire, transporter et vendre de l’énergie électrique à moindre coût aux populations des deux pays, rappelle-t-on.
Cette société fait face depuis quelques années à de sérieuses difficultés financières et doit des dizaines de milliards de F Cfa à la Société béninoise de l’énergie électrique et à celle du Togo.
PANA PRESS
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Le chef d'Etat major général des forces armées nommé ministre
Le président togolais Faure Gnassingbé a nommé le chef d'Etat major général des Forces Armées Togolaises (FAT), le général Zakari Nandja, au poste de ministre d'Etat chargé de l'Eau, ont rapporté lundi les médias du pays.
"Le général de division aérienne Zakari Nandja est nommé ministre d'Etat, ministre de l'Eau, de l'Assainissement et l'Hydraulique villageoise", en vertu d'un décret présidentiel prononcé dimanche soir, selon la télévision nationale.
Faure Gnassingbé a nommé à la succession du général Nandja le général de brigade aérienne Ayéva Essofa, jusqu'alors directeur de cabinet du président.
Le colonel Bali Wiyao, du régiment de la garde présidentielle, a été nommé chef d'Etat Major de l'armée de terre.
Aucune explication officielle n'a été fournie pour ces changements.
S.N
Préfecture de l’Avé : Un jeune homme englouti par la terre à Noépé
Dans la journée du samedi 16 mai, aux environs de 9 heures, un jeune dont l’âge oscille entre 15 et 16 ans travaillant à Noépé, dans le quartier Agblékpui, à l’érection d’un puits, a été englouti par le sable suite à un éboulement. Le propriétaire des travaux, alerté par le chef chantier est arrivé sur les lieux du drame sans pouvoir rien trouver comme solution.
C’est alors que le chef chantier s’est rendu à la brigade de Gendarmerie du village pour faire un rapport. Il convient de signaler que dans cette préfecture, le problème d’eau se pose avec acuité. C’est ainsi qu’ils en étaient au troisième puits sur le même terrain à la recherche d’eau. Cette denrée rare n’avait pu être atteinte avant la survenue du drame.
Plus tard, les sapeurs pompiers arriveront sur les lieux. Ils ne pourront rien faire pour retirer la victime des décombres. Ils repartiront. Selon les informations que nous avons reçues, le Chef de la brigade de Gendarmerie conseilla aux villageois que, compte tenu de la précaire stabilité du terrain et craignant un autre éboulement susceptible de faire d’autres victimes, il était préférable de remblayer le puits en érection, enterrant la victime dans cette abîme.
Les villageois n’avaient pas voulu entendre cela de leurs oreilles. Ils se sont mobilisés pour l’en sortir coûte que coûte. Hier dimanche, une foule estimée à environ un millier de personnes s’affairait autour des décombres pour arriver à ses fins, y compris bien sûr des curieux, comme c’est le cas souvent dans de pareilles situations.
Il faut signaler que l’infortuné est un orphelin de père et de mère. La population parviendra-t-elle à extraire le mort ? N’y parviendra-t-elle pas? C’est la grande interrogation. Au moment où nous bouclions hier, les travaux de dégagement du sable se poursuivaient.
Alain SIMOUBA Liberté H
Retour sur l’affaire d’évasion à la prison de Lomé : Deux sergents-chefs réformés puis remis à la gendarmerie.
Le 13 mars 2009, nous publiions dans nos colonnes un article dans lequel nous informions le public de l’évasion du sieur Hermès Woamédé da Silveira, président de « Alliance des Patriotes pour l’Unité et l’Action », détenu à la prison civile de Lomé sans jugement depuis 2005. Il avait été arrêté à l’époque en même temps que cinq autres compagnons dans une affaire supposée de « coup d’Etat contre Faure Gnassingbé ». Eh ! Encore ! A l’époque, les autorités avaient déclaré avoir trouvé à son domicile des armes ainsi que 400 complets de treillis.
Le sieur da Silveira aurait réussi à tromper la vigilance de ses gardes dans la nuit du 10 mars 2009 aux environs de 23 heures. Sa fuite avait entraîné la mise aux arrêts des sergents-chefs (ou maréchaux des logis chefs) Kombaté Sougoulieb et Ayoda Bawibadi dit Doudou internés au camp militaire d’Adidogomé, siège du camp des gardiens de préfecture, pour les besoins de l’enquête. Aujourd’hui, soit un peu plus de deux mois après la survenue de cette disparition mystérieuse, les gardes du détenu directement concernés par cette affaire viennent d’être transférés du camp militaire d’Adidogomé à la gendarmerie de Lomé, menottes aux poignets. C’était le mercredi 13 mai dernier.
Rappelons brièvement les circonstances de cette évasion. Conformément à une habitude qui aurait cours à la prison civile de Lomé, et moyennant rétribution, les deux sergents-chefs s’étaient mis d’accord pour permettre au sieur da Silveira de se rendre à son domicile. Il fut à cet effet accompagné par le sergent-chef Ayoda Bawibadi. Arrivé au domicile où se trouvait Madame da Silveira, le détenu offrit un rafraîchissement à son garde, de quoi le préserver de tout ennui, le temps de refaire le chemin à l’envers. Il trahit la confiance du Sgt-chef en lui faussant compagnie. Le lendemain, l’information parvint aux supérieurs hiérarchiques. Et l’on connaît la suite.
Depuis le mercredi 13 mai 2009, suite au rapport du chef de corps à son supérieur hiérarchique, le Ministre Mohamed Atcha Titikpina, les deux hommes en uniforme ont été réformés (en jargon militaire, cela signifie : radiés du corps des gardiens de préfecture) et remis à la disposition de la gendarmerie qui devra s’occuper de les déférer à la prison pour prendre la place de celui qui les a semés si habilement, en attendant d’être jugés et condamnés.
Commentaire
Il convient de dire qu’à LIBERTE, nous n’avions pas hésité à prendre cette affaire d’évasion avec circonspection et beaucoup de méfiance, eu égard au pays dans lequel on vit. En effet, à l’époque nous nous étions dit, qu’il ne serait pas à exclure que l’on pouvait faire disparaître le détenu par homicide, et puis, prendre ces deux gardiens de préfecture comme des faire-valoir que l’on ferait semblant, dans un premier temps, d’arrêter puis les libérer en catimini ensuite. Ainsi, jours après jours, mois après mois, le dossier sera rangé au placard et définitivement clos. Ainsi vit le Togo.
Aujourd’hui que nous avons la certitude qu’il s’agit de fait réel allégué en mars dernier, nous reconnaissons que le sieur da Silveira Hermès Woamédé a effectivement pris le large. Autrement, les deux maréchaux des logis chefs ne seraient pas réformés et remis à la disposition de la gendarmerie nationale. Mais la question qu’il y a lieu de se poser est celle-ci : pourquoi da Silveira et ses co-détenus dans cette affaire demeurent depuis 4 ans sans jugement et qu’ils continuent à croupir dans les geôles ? Le dossier est-il vide par hasard ?
Quelle leçon retenir de cette triste mésaventure ? La leçon va prioritairement à nos frères en uniforme puis à tous ceux qui ont perdu toute notion de dignité, d’honnêteté et d’honneur : Il faut apprendre à se contenter du peu que nous procure notre travail quotidien fait honnêtement, au lieu de vouloir s’enrichir sur le dos des autres (même des malheureux) à tous les prix et sans honte. L’excès de « gourmandise » et l’insatiabilité conduisent à la perte. L’Etat y a une grande part de responsabilité, il faut le dire net.
Alain SIMOUBA
Examen du BAC 1 : plus de 37.900 candidats ont démarré les épreuves
Les candidats à l'examen du BAC 1 planchent depuis mardi matin au Togo, ont constaté des journalistes de l’Agence Savoir News. Répartis dans 70 centres installés sur l’ensemble du pays, quelque 37.901 candidats dont ont 10.476 filles ont planché mardi matin dans les épreuves de français. L’année dernière, environ 33.730 avaient pris part à cet examen, soit une hausse de plus 11%.
"Pour le début, ce n’est pas mal. Moi, j’ai choisi le sujet de dissertation qui aborde la question de la culture et des mœurs", a confié Judith Amouzou, rencontrée au collège protestant de Lomé.
Pour Eziam Dzidjo, classé au lycée d’Agbalépédogan, les sujets sont "pour le moment abordables".
"Nous espérons que les autres sujets seront toujours à notre portée", a-t-il indiqué.
Aucun incident n’a été signalé à Lomé par les responsables du ministère de l’enseignement et secondaire.
Selon des journalistes de l’Agence Savoir News, la situation est identique dans à l’intérieur du pays où les épreuves se déroulent dans de bonnes conditions.
"Les épreuves se déroulent dans de très bonnes conditions. Nous avons seulement constaté quelques absents", a confié un responsable de centre d’Examen à Tsévié (environ 35 km au nord de Lomé).
A Kara (420 km au nord de Lomé) et à Sokodé (375 km au nord de Lomé), les épreuves ont démarré à l’heure dans la plupart des centres d'examen, ont affirmé des correspondants de l’Agence Savoir News sur place.
Fidélité aux institutions
L’ancien directeur de cabinet du président de la république, le général Ayéva Essofa a pris officiellement ses fonctions lundi à la tête des Forces armées togolaises (FAT), quelques heures après sa nomination.
Une cérémonie s’est déroulée à l’Etat Major général des FAT à Lomé en présence des membres du haut commandement de l’armée et de plusieurs officiers et hommes de rang.
M. Ayéva s’est engagé à défendre « la paix et la liberté », deux valeurs essentielles qui favorisent, à ses yeux, le développement du Togo.
« La dynamique qui vient de s’opérer à la tête de l’Etat major général et dans l’armée de terre ne peut être couronnée de succès que si elle s’inscrit dans la continuité. Notre combat reste le même mais dans le strict respect de la légalité constitutionnelle et surtout des institutions de
l’Etat » a déclaré le nouveau chef d’Etat major général des FAT.
Même tonalité chez son prédécesseur, Zakari Nandja, qui a rappelé les valeurs de discipline, de loyauté, d’abnégation, de courage, d’unité et de fidélité au chef de l’Etat.
Le général Nandja a également souhaité saluer la mémoire du fondateur des FAT, le président Gnassingbé Eyadema (décédé en février 2005).
Zakari Nandja quitte la direction de l’armée pour le gouvernement. Il a été nommé ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hydraulique villageoise, avec rang de ministre d'Etat.
R.T
Intox ou intox ? Face-à-face Faure-Kpatcha ou échappatoire pour libérer un prisonnier encombrant
Cela fait exactement un mois que les autorités togolaises ont déjoué une tentative de coup d’Etat dont le chef de gang se prénommait Kpatcha Gnassingbé. Une rocambolesque affaire qui a affecté la nation, les partis politiques, la communauté internationale, l’opinion publique et bien entendu, la presse. Un mois donc après plusieurs rebondissements, on assiste à un silence qui se brise par une fameuse histoire d’aveu de Kpatcha Gnassingbé qui souhaiterait avoir un face-à-face avec son frère pour dire on ne sait quoi. Au même moment, le président de la République reste obséquieux sur la situation, tiraillé entre les promesses de condamner son frère et les interpellations tous azimuts de le libérer.
Un dilemme qui rend Faure Gnassingbé malade surtout que son frère lui-même maintient le silence dans la foulée d’un sondage défavorable au RPT, les hostilités de partisans de Kpatcha dans la Kozah et les enjeux de l’élection présidentielle de 2010. Analyse.
Les événements du 12 avril dernier consécutifs à l’atteinte à la sûreté de l’Etat ne peuvent en aucun cas resté en marge de la situation politique togolaise. Cela a affecté d’abord la famille Gnassingbé, le régime RPT, les institutions de la République, et la politique dans son ensemble. La police et la gendarmerie, l’armée et la justice, la presse et les organisations des droits de l’homme ont trouvé matière à s’exprimer. Les uns ont su tirer leur partition, les autres restent complètement dans l’attente d’une suite.
La gestion de bout en bout de cet évènement est, pour caricaturer le fait, est catastrophique et interpelle différents acteurs sur le rôle et la responsabilité de chacun. Des tirs nourris à l’arme lourde, on en est arrivé à l’exposition du corps de délit, s’en est suivi l’inculpation des présumés auteurs, de la libération des uns, de la mise à disposition des d’autres sous sanction disciplinaire, en vint un silence Radio puis rebondissement, Kpatcha souhaite rencontrer Faure.
Pendant tout ce temps, le principal prévenu ne s’est pas exprimé, du moins de façon concrète, ni par lui-même, ni par l’intermédiaire d’un avocat.
Les lieux et les conditions de détentions sont restés discrets et l’immunité parlementaire reste maintenue pour celui qui est accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Tout ceci constitue donc des éléments qui continuent de nourrir le doute sur la véracité des faits lorsque dans l’Etat major du RPT et des autorités on développe des stratégies pour sortir d’affaire.
Kpatcha Gnassingbé, un prévenu encombrant.
L’attaque et l’interpellation de Kpatcha Gnassingbé ont été un bon coup de courage de son demi frère Faure au pouvoir. Depuis lors, malgré la détermination du Président à aller jusqu’au bout pour punir le chef putschiste, l’affaire n’évolue pas.
Dans la foulée, quelques jours après l’interpellation, les pressions se sont multipliées. Les unes venant des chefs d’Etat Africains qui demandent pour la plupart de libérer le frère Gnassingbé, et de la Communauté Internationale qui veut avoir la véracité des faits.
Vite une mission a été envoyée en Europe pour expliquer aux partenaires ce qui s’est passé et les convaincre de la véracité des faits. Sur place chez ceux-ci, c’est la méfiance et la sérénité. Les membres de ladite mission reviennent souvent avec la phrase suivante : « le chef de l’Etat a promis que la justice va faire son travail, nous attendons que la lumière soit faite sur cette affaire de la façon la plus transparente et équitable ».
Cette phrase simple semble agacer nos autorités qui ne savent plus quoi faire de Kpatcha qui est devenu dès lors un prisonnier encombrant. Le libérer, serait donner raison à ceux qui pensent qu’il s’agit tout simplement d’un montage organisé par Faure et son entourage pour neutraliser un potentiel adversaire politique. Au même moment Faure avait du mal a faire poursuivre l’affaire par le procureur de la République à cause des pressions internes émanant de la famille Gnassingbé et du RPT.
Pire, les hostilités qui se dégagent dans la préfecture de la Kozah, fief du présumé auteur de tentative de coup d’Etat laissent le Président perplexe face la situation. En effet, lors des tournées d’explication aux militants du RPT sur l’interpellation de Kpatcha, la délégation qui devrait rencontrer les populations de la Préfecture de la Kozah a été heurtée au refus catégorique de celles-ci qui ne veulent plus rien comprendre alors qu’elles sont mises devant le fait accompli. Une « révolution » qui n’arrange pas nécessairement Faure et ses collaborateurs, encore moins le RPT.
Finalement, le Président et son parti penchent plus à la libération de Kpatcha, mais dans quelles conditions, ce qui ouvre dont les portes à toutes les stratégies, même les plus amatrices.
Les organisations des Droits de l’Homme
Elles ont été celles qui ont été prioritairement sollicitées pour signaler que les personnes prévenues bénéficient de très bons traitements et sont déténues dans de bonnes conditions. Ces organisations n’ont pas été capables de dire à la presse dans quelles conditions les interrogatoires ont permis de recueillir des aveux, ni les lieux dans lesquelles certaines sont détenues. Elles ont tout simplement cafouillés puisqu’elles n’étaient pas non plus capables de présenter une liste des personnes interpellées dans le dossier du Coup d’Etat. Cela, la presse est revenue la dessus pour affirmer que les organisations cooptées des Droits de l’Homme en question ont menti, ce qui ne donne pas une crédibilité à ces organisations. Certains ont conclu qu’il s’agissait d’un jeu de pouvoir organisé sous la houlette du Ministre Hamadou des Droits de l’Homme.
La mise à contribution de la Presse
La presse n’est pas restée en marge dans la gestion de cette affaire. Depuis l’ouverture du dossier de tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat, la presse serait divisée sur la question en fonction des intérêts chez l’une ou l’autre partie.
Pour défendre Kpatcha, certains journaux auraient perçu des primes en guise d’honoraire d’accompagnement. De l’autre, c’est Pascal Bodjona, le ministre de l’administration territoriale qui serait au centre des intrigues. D’après les informations qui circulent dans le milieu des médias, le ministre aurait financé des journaux pour travailler dans le sens à confirmer qu’il y avait vraiment une tentative de coup d’Etat. Même si certains responsables de journaux cités ont été surpris par cette nouvelle, d’autres par contre ont reconnu avoir perçu une certaine somme auprès du Ministre. A ce jour, aucune preuve ne confirme, ni n’infirme cette manipulation des journaux sur fonds de clientélisme, même si des publications antérieures ont déjà évoqué le sujet. Le ministre même tombe des nues en apprenant cela.
Mais la lecture des titres démontre assez aisément qu’il existe deux courants de pensées diamétralement opposés dans le traitement d’information lié à cette affaire.
Les aveux de Kpatcha Gnassingbé en question
La première et unique intervention de Kpatcha Gnassingbé remonte au 13 avril 2009, au lendemain de l’attaque de sa résidence. Ce jour, devant la presse, le député a exprimé son grief qu’il avait contre son frère président et ce pourquoi ils n’étaient pas en bons termes. Il a confié que celui-ci communique peu et brade les intérêts de la famille au profit des personnes étrangères.
Après cette intervention relayée par les médias, l’on a plus entendu, nulle part le député s’exprimer surtout que l’affaire était en instruction et que celui-ci n’avait pas solliciter la défense d’un avocat.
Une personne détenue pour laquelle un dossier est en instruction ne peut se fier qu’au juge. Si l’audience est publique, eh bien, toutes les personnes présentes peuvent entendre la version du prévenu.
Dans le cas actuel de Kpatcha, à ce jour, il garde le silence jusqu’au week-end dernier où on lui prête l’intention de rencontrer Faure Gnassingbé face à face.
Les dessous d’un ballon d’essai
L’information selon laquelle le chef des Gangs, Kpatcha Gnassingbé souhaiterait rencontrer personnellement le président de la république s’est révélée fausse d’après toutes nos sources.
De la présidence, à la famille proche de Kpatcha jusqu’à la justice, on s’étonne, de la provenance de cette information.
Par contre, d’autres sources non moins sérieuses nous ont confié que cette rencontre aura lieu, non pas sur demande de Kpatcha, mais du président Faure qui serait dépassé par les pressions.
Le schéma de libération de Kpatcha Gnassingbé est déjà tracé, mais la formule pour l’exécuter est assez difficile pour des raisons évoquées plus haut.
Donc, la seule façon de parvenir à cette libération serait tout simplement de faire croire à l’opinion nationale et internationale que c’est le prévenu qui souhaite rencontrer le président et trouver une solution à la « familiable ». Et c’est la presse qui est encore sollicitée pour saupoudrer par complicité ou par naïveté cette information qui permettra donc au président Faure de sauver la tête.
Or, beaucoup d’éléments militent contre cette stratégie. D’abord, l’appréhension avec toute l’autorité de l’Etat que Faure a faite de cette affaire ; en prononçant un discours à la nation et en refusant de participer à la réunion de famille pour trouver une solution.
Dans son discours, et celui servi au monde entier par son entourage, il est donc question que la justice fasse son travail, mais alors, la justice n’est pas encore à la limite de ses compétences pour qu’on annonce un face-à-face Faure Kpatcha. « C’est de la pure intoxication et ce serait une démarche suicidaire pour le président » a confié un coopérant européen. D’ailleurs, au Togo il existe des milliers de prisonniers qui attendent que lumière soit faite sur leur inculpation.
Il est vrai que Kpatcha Gnassingbé est le demi-frère de Faure, député à l’assemblée, donc une personne influente de l’Etat. Mais lorsqu’il est trempé dans un « crime imprescriptible » comme une atteinte à la sûreté de l’Etat, il devient un citoyen ordinaire qui tombe sous le coup de la loi.
C’est pourquoi cette tendance à instrumentaliser l’opinion et faire croire que le prévenu sollicite un face-à-face ave le président n’est qu’un ballon d’essai et un subterfuge pour le pouvoir de Faure Gnassingbé destinés à sauver la face après être allé très loin dans la gestion de cette crise étatico-familiale.
Aujourd’hui donc, le vin est tiré et il faut le boire. Le peuple togolais et la communauté internationale ont les yeux rivés sur le Président Faure qui devra faire avancer l’affaire Kpatcha à la justice en vue de faire la lumière sur la véracité des faits.
Ou bien Kpatcha est coupable et il est condamné à la peine à perpétuité, ou bien il est innocent et il est blanchi dans les normes de la loi.
Toute autre alternative ne sera que des méthodes puériles qui auront servi à discréditer davantage Faure Gnassingbé et tout son entourage.
Alfredo PHILOMENA - L'Indépendant Express
Elections Présidentielles de 2010, une date est arrêtée par la Cour Constitutionnelle
La prochaine élection présidentielle au Togo aura lieu entre le 18 février et le 5 mars 2010, a annoncé jeudi la Cour constitutionnelle.
Le communiqué de la Cour fait suite à des articles publiés ces derniers jours par des journaux privés annonçant des dates fantaisistes. La Cour constitutionnelle rappelle que l?élection présidentielle se déroule "75 jours au plus tôt et 60 jours au plus tard avant la fin du mandat présidentiel".
"Le mandat du président de République ayant débuté le 4 mai 2005 - date de prestation de serment - il est donc aisé de déterminer la date", selon le communiqué. Au Togo, le corps électoral est convoqué par décret présidentiel sur proposition de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), structure chargée d?organiser et de superviser ce scrutin.
Quelques personnalités, dont l?homme d?affaires Nicolas Lawson (candidat malheureux en 2003 et 2005), ont déjà annoncé leur intention de se présenter. L?Union des forces de changement (UFC) de Gilchrist Olympio et le Comité d?action pour le renouveau (CAR) de Yawovi Agboyibo - les deux poids lourds de l?opposition - s?activent de leur côté à désigner un candidat unique pour affronter l'actuel président Faure Gnassingbé. Ce dernier sera probablement le candidat du Rassemblement du peuple togolais (RPT, au pouvoir).
L'UFC et le CAR, qui ont passé une alliance début février, ont totalisé ensemble, lors des législatives d?octobre 2007, 1.059.725 voix contre 922.636 au RPT, selon un décompte établi par l?AFP sur la base des chiffres officiels circonscription par circonscription, en l?absence des résultats officiels en voix. A elle seule, l?UFC avait obtenu 867.507 suffrages.
PATRIOT’2 a tenu ses promesses.
Du 24 au 27 avril 2009 s’est tenue sur la plage d’Avépozo en banlieue Est de Lomé, la 2ème édition du festival Patriot’ autour de la musique, danse et le sport.
Ateliers de percussions, concours de chorégraphie, tournoi de football, séances de contes avec les tout-petits, des rencontres professionnelles et des concerts de musique ont été les grandes activités au programme de l’acte 2 de ce festival qui célèbre le patriotisme sur la terre de nos aïeux.
Patriot’, festival de performances et de récompenses, a connu la participation active des acteurs culturels comme Christian BEGBESSOU (Asso. Intégraale) et d’une délégation du Bureau togolais de droits d’auteurs conduite par M. AWOROBOU pour leur communication sur le journalisme culturel et les droits d’auteurs, de Master Drummer pour les ateliers de percussions qui ont duré huit jours, du village d’Avépozo et du canton de Baguida pour l’animation de la biblio’fête (espace réservé aux tout-petits)
Parlant de performances, notons les différents concerts donnés par les togolais d’ici et d’ailleurs notamment THE SEEDS, JEY-LIBA, KOSSI APE’SON, PEDAS MEGO, DJ ROJAMES, SASSOU KOUDOU, MASTER DRUMMER sans oublier les jeunes talents qui ont fait leur la grande scène du festival dont le son a été géré par l’Ingénieur Koanda Osséni venu spécialement du Burkina Faso. Grâce au soutien de PSI TOGO cette scène a aussi servi au concours de chorégrapĥie de danses togolaises sur le titre « TOGO DENYEGBAN » du groupe THE SEEDS qui a d’ailleurs connu le sacre du groupe CESSIME de Lomé. Sacre aussi pour le club GLORIEL STONE de Bè Kpota qui a remporté le tournoi de football sur 8 équipes en compétition.
Pour son acte 2, Patriot’ a célébré le 27 avril, quatrième et dernier jour du festival, 8 meilleurs patriotes à savoir SHEYI E. ADEBAYOR (Patriot’Football), KING MENSAH (Patriot’Artiste), THE SEEDS (Patriot’Groupe Musical), togocultures.com (Patriot’Site Internet), Groupe CESSIME (Patriot’Chorégraphie), GLORIEL STONE (Patriot’Club), KOSSI APE’SON (Patriot’Révélation) et VISUAL COMMUNICATION (Patriot’Initiative).
Par ce communiqué le Comité d’organisation du festival tient à dire merci à toute la presse togolaise et internationale pour le soutien.
Rendez-vous pris pour 2010 pour une 3ème édition déjà placée sous le thème de l’excellence et un regard prometteur tourné vers les enfants.
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Les Cuisines du SARAKAWA : Livre culinaire sur le TOGO. Disponible à La STAR LIBRAIRIE
Benjamin Boukpeti veut créer un pôle de navigation au Togo
Le kayakiste médaillé olympique est prêt à développer sa discipline dans son pays
Le médaillé de bronze Togolais aux Jeux de Pékin en slalom monoplace, le kayakiste Benjamin Boukpeti est attendu en septembre, sur la base d’Aného, à quelques Kilomètres de Lomé. Il a réaffirmé, la semaine dernière dans un communiqué, qu’il veut y développer son sport en créant un pôle de navigation. Il sera au Togo pour une session de formation en septembre.
Le kayakiste franco-togolais Benjamin Boukpeti, 27 ans, aimerait permettre aux six clubs existants en bordure du lac d’Aného, d’une superficie de 64 km², de bénéficier de structures et de moyens. « Trente bateaux arriveront prochainement sur place grâce à des dons de clubs français », avait-il déjà annoncé lors de son passage à la 11e semaine Olympique qui rassemblait, en décembre dernier, tous les médaillés français de la saison dans les compétitions internationales. Benjamin Boukpeti veut « relancer vraiment de bonnes relations entre le Togo et la France et rendre au sport tout ce qu’il [lui] a donné ».
Le projet de développement au Togo est construit en partenariat avec les instances internationales (Fédération Internationale de Canoë) et la Fédération Togolaise d’Aviron et de Canoë (FETAC). L’idée est de développer un pôle de loisir en périphérie de Lomé (capitale du Togo) sur le lac d’Aného, dans lequel pourrait se développer un club de slalom. Le concept étant que les activités touristiques lucratives financent à terme le club de kayak. Le projet s’articule autour de 4 phases : l’Equipement du club, la formation de cadres locaux, l’Organisation de stage d’entraînement et le jumelage avec le club de Bohlokong en Afrique du Sud.
Quatre sessions de formation pour les cadres
La fédération internationale, via Jean-Michel Prono, a débloqué un budget concernant l’achat de matériel. L’acheminement se fera en juillet, avec l’arrivée du matériel programmée pour fin août. La FIC, La FETAC, Boukpeti et Jean-Jérôme Perrin ont organisé 4 sessions de formation pour les cadres (entraîneurs et bénévoles). Les sessions auront lieu du 20 au 26 septembre 2009 (Formation de cadres à l’encadrement de l’activité), du 6 au 12 Décembre 2009 (Formation de cadres à l’encadrement de l’activité), du 14 au 20 Mars 2010 (Formation de cadres à l’encadrement de l’activité) et du 6 au 12 Juin 2010 (Formation à la gestion de course, jugements, etc...).
Boukpeti et son entraineur Perrin seront présents sur la première session de formation et sur la dernière. Les deux autres formations seront gérées par un cadre du Team Amadonsa et un cadre sud africain. En vue des J.O. de 2012, Benjamin Boukpeti repart aussi avec sa propre structure baptisée Amadonsa, ce qui, en zoulou, signifie : « pagaye, pagaye ».
Composée de douze athlètes de sept nationalités différentes, elle bénéficie notamment des conseils de l’entraîneur français Jean-Jérôme Perrin. Benji sera aux championnats du monde qui se dérouleront du 8 au 13 septembre à Seu d’Urgell en Espagne sur le bassin olympique des J.O. de 1992. « J’aimerais y confirmer ma présence dans le top 10 », prévient-il.
J.C. Abalo
Grogne à la FTF : Jean Thissen dénonce le manque de communication et menace de jeter l’éponge
Depuis le 18 janvier 2009, un nouveau bureau a été élu, qui a remplacé l’ancien dans les conditions que tout le monde sait. A la tête du nouveau bureau, le Lt-colonel Rock Gnassingbé a signé son retour. Beaucoup de Togolais s’attendaient à ce que ce come-back marque une rupture significative par rapport au passé. Nenni ! C’est mal connaître le personnage. Après le départ de l’ancien sélectionneur national Henri Stambouli, la FTF a procédé au recrutement tout récemment d’un nouveau sélectionneur en même temps, directeur technique national. C’était peu avant le match Togo-Cameroun.
Ce qui se passe aujourd’hui à la Fédération togolaise de football ne permet pas de s’imaginer que c’est Rock Gnassingbé qui avait déclaré en janvier dernier que « ce sont les imbéciles qui ne changent jamais », qui serait l’actuel patron de la FTF. Autrement dit, le Président de la FTF n’est pas un imbécile et il ne fera pas ce que font les imbéciles. Depuis l’installation du nouveau bureau et le recrutement du nouveau sélectionneur, Rock est redevenu le même. Il a refusé de changer. De quoi le qualifier ? Pas à nous de le dire.
Il y a quelques jours, la rumeur nous est parvenue selon laquelle, depuis pratiquement la signature du contrat du nouveau sélectionneur, celui-ci aurait toutes les peines du monde à entrer en contact avec son employeur, en vue de lui soumettre ses projets et propositions dans le cadre de sa mission. Selon les dernières informations que nous avons réussi à glaner, Jean Thissen serait assez furieux et il faut craindre qu’il en arrive à jeter l’éponge comme vient de le faire dignement l’entraîneur de Togo-Télécom, Sow Baldé, un autre expatrié qui aurait tiré sur la sonnette d’alarme depuis quelques jours. Comme quoi, il faut apprendre à laisser les Togolais dans leurs togolaiseries, s’ils refusent d’évoluer.
Au moment où nous mettions sous presse, la rumeur nous est parvenue selon laquelle Jean Thissen aurait, depuis quelques jours déjà, attiré l’attention de l’ancien nouveau Président de la FTF sur le risque que comporterait le déficit de communication actuel qu’il constate au sein de la Fédération. Mais il paraît que malgré cette lettre dont ampliation aurait été faite au chef de l’Etat, la situation reste désespérément la même. Rock est demeuré imperturbable, à un mois d’un match capital que devra livrer l’équipe des Eperviers face aux Gabonais. Il y a environ deux semaines, Rock Gnassingbé, serait parti à Genève dans le cadre de ses activités à la FTF en compagnie de deux autres, sans se donner la peine d’en informer le sélectionneur qui tentait en vain à l’époque de le rencontrer. Pourtant, le choix de ce technicien avait été fait avec l’assentiment de Rock lui-même. C’est à juste titre que Nibombé Daré parle d’un second scénario de Wangen en préparation.
Contacté au téléphone par la rédaction de Calliope Sport, Jean Thissen a laissé entendre qu’il n’a pas de commentaire à faire à ce propos et qu’il tiendra une conférence préparatoire dans la perspective du match Togo-Gabon pour situer l’opinion.
Il faut dire aussi que Jean Thissen aurait concocté un programme de mise au vert de ses joueurs hors du Togo pour quelques jours avant la grande rencontre du 6 juin contre les Panthères du Gabon. Les autorités auraient répliqué qu’il n’y a pas de sou et opteraient pour la ville de Kpalimé. Il y a pourtant bien de choses moins importantes dans ce pays que le football dont on reconnaît qu’il est un facteur d’unité. Et pour les réaliser, on n’a jamais trouvé qu’il n’y a pas de sou. Il n’est pas inutile de poser la question de savoir : « Les choses sont ainsi après la victoire sur les Lions indomptables. Qu’en aurait-il été si les Eperviers avaient perdu leur première sortie ? »
Par ailleurs, depuis au moins deux mois, le vice-Président et le Président de la FTF sont en froid et se livrent une guéguerre qui ne dit pas son nom. Ils ne se côtoient pas. Pour l’heure, tout le bureau de la FTF semble réduit à M. Kossivi Reinhardt, secrétaire administratif et financier. On n’a pas l’impression que la FTF soit étendue à d’autres membres, et tout porte à croire que le bureau n’existe même pas. Le Togo est-il obligé de faire du football ? A-t-on réinstallé Rock Gnassingbé à la présidence de la fédération pour enfoncer davantage le football national aujourd’hui plus qu’hier et ne pas tirer les leçons du passé ?
Il faut rappeler qu’entre novembre et décembre 2008, plusieurs journaux avaient élevé la voix pour dénoncer l’implication personnelle de Faure dans la remise en selle de son grand frère à la tête de la FTF, juste pour se dédouaner d’avoir contribué à sa chute par son silence en 2007 comme l’aurait fait croire Rock, si l’on s’en tient à certaines publications.
Tout porte à croire que le Togo est en voie de perdre son prochain match contre le Gabon, et de baliser la voie à l’élimination de la phase finale de la CAN et de la Coupe du monde. La plus belle femme du monde, dit un proverbe gabonais, ne peut donner que ce qu’elle a. Jean Thissen, ce grand technicien du football qui aurait, de plein gré, opté pour le Togo, alors qu’il avait d’autres choix plus sérieux, serait en train de déchanter.
Il y a lieu de regretter, que jusqu’ici le Président de la République n’ait, lui non plus, jamais demandé personnellement à rencontrer le nouvel entraîneur national. S’il l’avait fait, cela donnerait l’impression qu’il s’intéresse réellement au football togolais et à sa réussite en tant qu’autre canal d’union des Togolais.
Si rien n’est fait par les autorités, il y a à craindre que le technicien belge ne jette l’éponge comme ce fut le cas pour Otto Pfister à Wangen. Mais Jean Thissen dont beaucoup parlent de la rigueur et de la fermeté n’est pas Otto Pfister, pour revenir sur sa décision quand il sera trop tard. Bien des gens le disent très amer en ce moment. Jamais Fédération de football n’aura été aussi minable. Certains susurrent que ce qui se passe en ce moment est « plus pire » que du temps de Tata Avlessi qui doit mettre la main au menton et regarder faire les Rock, Améyi, Reinhardt et consorts. Au Togo, avec Rock on a une fédération de foolish-ball et non de football. Ce qu’on y voit de plus, c’est tout sauf de la compétence et le management des hommes.
Matthieu L. Liberté Hebdo
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Duel Faure-Kpatcha
La guerre ouverte entre le président Faure et son jeune frère Kpatcha a non seulement divisé les Togolais mais aussi relégué au second plan tous les grands problèmes de la Nation : le dialogue national, la commission Vérité -Justice -Réconciliation et la Présidentielle de 2010.
En moins de 10 mois du scrutin de 2010, les préparatifs devant conduire à une élection transparente et équitable devaient déjà commencer. Devait aussi débuter la précampagne au niveau des états majors des partis politiques. Rien de tout cela et tout le pays est soumis au bon vouloir de Faure et de ses amis.
Dans ces conditions, il y a lieu de s'interroger. Pourquoi autant de mutisme ? Les travaux de la commission Vérité-Justice Réconciliation et la présidentielle de2010 auront-ils lieu et dans quelles conditions ? Il urge de retourner aux discussions politiques d'avant le 12 avril 2009 sinon on ne peut pas échapper au reproche selon lequel le chef de l'Etat et son gouvernement se servent des événements d'avril dernier pour opérer un passage en force.
Dans tous les cas, Faure est pris au piège de son propre jeu. Après avoir sacrifié tout le monde pour bâtir son image de l'homme du renouveau, le meilleur de tous, Faure n'a plus droit à l'erreur.
Mais le plus dur reste à faire pour Faure et ses amis à la veille des enjeux qui nous attendent. Comment s'en sortir après le gâchis dans l'affaire Faure - Kpatcha ? De l'issue qui sera donnée à ce conflit fratricide dépendront le sort et le destin des uns et des autres. Faure vient de sommer ses collaborateurs de lui assurer la victoire en 2010, après un sondage commandé qui lui est défavorable. Il n’a qu’à s’en prendre à lui même quand on s’entoure des gens sans conviction politique. Il n’y rien à espérer. A moins d’un miracle.
Après les machinations de la Cour voici venu le temps de la realpolitik.
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