Championnat du Togo - 16e journée: les résultats
Résultats de la 16e journée du Championnat du Togo de football disputée dimanche: Gomido - ASKO 0 - 1 DYTO - Maranatha 1 - 0 Togo Télécom - Athlétic Club 1 - 0 Kotoko - AC Merlan 1 - 1 AS Togo Port - AS Douanes 0 - 1 Sèmassi - Etoile Filante 2 - 1 US Koroki - Abou Ossé 3 - 0 Foadan - US Masséda non disputé Classement: 1. ASKO 33 pts 2. Kotoko 29 3. Maranatha 29 4. Gomido 27 5. AS Douanes 23 6. US Koroki 21 7. DYTO 20 . Sèmassi 20 9. Abou Ossé 19 . Etoile Filante 19 11. US Masséda 17 . Togo Télécom 17 13. Athlétic Club 15 . AC Merlan 15 . AS Togo Port 15 16.
CM 2010-Afrique: Le Togo sombre au Gabon
Trois ans après avoir participé au Mondial allemand, le Togo a perdu samedi une chance de plus d'en faire de même en Afrique du Sud: lors de la 2e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2010, les Eperviers se sont en effet inclinés 3-0 au Gabon qui prend du coup la tête du groupe A, confirmant son succès au Maroc (2-1). Dimanche, le choc du groupe opposera le Cameroun au Maroc, deux équipes battues lors de la 1ere journée, respectivement au Togo (1-0) et à domicile face au Gabon.
Omar Bongo est mort lundi à Barcelone (gouvernement gabonais)
Barcelone - Le président gabonais Omar Bongo Ondimba, doyen des chefs d'Etat africains, est mort lundi en début d'après-midi à Barcelone à l'âge de 73 ans, selon un message écrit du Premier ministre gabonais remis en main propre aux journalistes présents à la clinique Quiron. "C'est à 14H30 (12H30 GMT) que l'équipe médicale m'a informé, ainsi que les officiels et membres de la famille présents, que le président de la République, chef de l'Etat, Omar Bongo Ondimba, venait de rendre l'âme des suites d'un arrêt cardiaque", indique ce message du Premier ministre Jean Eyeghe Ndong parvenu à l'AFP
Sommet énergétique Togo-Bénin
Le président du Bénin Thoma Boni Yayi est arrivé jeudi à Kara pour une visite de travail de quelques heures au cours de laquelle il coprésidera avec son homologue togolais, Faure Gnassingbé, le premier sommet sur l’énergie entre le Togo et le Bénin. Les deux chefs d’Etat procéderont dans l’après-midi à l’inauguration de la connexion Atakpamé-Kara qui devrait permettre de renforcer la fourniture en électricité dans la région nord du Togo. Plusieurs membres des gouvernements béninois et togolais sont présents à Kara. La compagnie d’énergie électrique du Bénin (CEB) gère la fourniture en énergie des deux pays.
Match Gabon-Togo: Emmanuel Adebayor promet la victoire aux Togolais
Le capitaine des Eperviers du Togo et attaquant d’Arsenal (D1/ENG) Emmanuel Adebayor a promis dimanche soir, "tout faire" pour que le Togo gagne le 6 juin prochain à Libreville face au Gabon en match comptant pour la deuxième journée du dernier Tour des qualifications combinées au Mondial et à la CAN-2010 .
"Je tiens à dire au public sportif togolais que nous sommes motivés. Je ferai tout pour qu’on ramène les 3 points", a déclaré le capitaine des Eperviers sur le plateau de la Télévision nationale (TVT) lors d’une émission sportive. "Je reconnais que c’est un match difficile, mais jouable. C’est un défis que nous avons à relever", a indiqué le "chouchou" des Togolais à la coiffure rasta. "Nous allons mouiller le maillot comme nous avons l’habitude de faire", a-t-il promis.
La plupart des Eperviers convoqués pour ce match séjournent à Lomé où ils ont entamé lundi leurs séances d’entraînement. Ils doivent quitter la capitale togolaise mercredi pour Libreville. Rappelons que le Gabon est premier du groupe A avec 3 points devant le Togo (également 3 pts ). Viennent ensuite le Cameroun et le Maroc avec 0 pt chacun.
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Gabon: Panthères du Gabon/Eperviers du Togo: Micro trottoir à Libreville
Libreville, 4 juin (GABONEWS) - Les habitants de Libreville ont, ce mercredi, à travers les artères de la capitale gabonaise, pronostiqué sur la victoire des Panthères du Gabon lors de leur face à face, samedi prochain, avec les Eperviers du Togo pour le compte du l’ultime tour des éliminatoires combinées CAN/Mondial 2010 de football.
Honoré Mboul Abaga, journaliste à la Radio Nationale « si les nôtres ont fait une bonne prestation au Maroc, cela ne veut pas dire que ce sera le cas samedi. Mais, il est évident que l’optimisme demeure et que ces garçons, tonifiés psychologiquement, peuvent certainement faire la différence. Il n’en demeure pas moins que les Togolais qui arrivent ne sont pas tombés de la dernière pluie. Un match se joue sur le terrain et le ballon est rond pour tous. Nous auront donc l’occasion d’assister à une partie particulièrement ouverte. Ce qui nous donnera l’occasion de mieux évaluer nos Panthères qui aspirent à aller un peu plus loin », a-t-il déclaré.
Pour Ephrem, « les absences de ceux qui passent pour être des ténors au sein des Panthères du Gabon (Cousin, Mouloungui) ne se font plus trop ressentir car les uns et les autres se battent pour arriver à un certain niveau. Voilà pourquoi le groupe manifeste une certaine homogénéité aujourd’hui. Ainsi, l’absence de Daniel Cousin n’inquiète pas trop. Le Gabon gagnera 2-1 devant le Togo…. comme au Maroc ».
Pour Théophile Ndong Eda, journaliste à Africa N°1, « les Panthères doivent faire attention ! Il ne faut pas qu’elles restent sur un nuage de rêve après l’exploit de Rabat. Je ne suis pas de ceux qui pensent que le Gabon va rouler sur du velours. C’est un match difficile car les Togolais également ont à cœur de poursuivre sur leur lancée après avoir défait le Cameroun d’autant plus qu’ils savent que les derniers matchs seront difficiles alors, par conséquent, il faut que le Gabon joue son football ».
Même son de cloche chez Bruno, cet enseignant qui estime que « Le Gabon a certes désormais de très bons joueurs. Mais le succès du dernier match contre le Maroc ne doit pas aveugler au point de créer, par la suite, des surprises désagréables. Il faut que les joueurs restent concentrés jusqu’au résultat final».
« Le match Gabon – Togo sera la rencontre de deux équipes transfigurées par la soif de victoire. Du spectacle en perspective! Un combat sportif au sommet », a précisé pour sa part un jeune employé d’une agence de communication.
« Je suis très optimiste et fier au regard du groupe rajeuni et qui à une soif ardente de représenter valablement les couleurs de la Nation. Quand je vois des joueurs talentueux comme Pierre Aubameyang, Roguy Meyé, Gilles Mbang Ondo, Do Marcoliona, Moubamba, Eric Mouloungui, je lis l’espoir. Et cet espoir va se concrétiser par cette victoire contre le Togo. Je suis d’autant plus fier de voir que le Football gabonais se dépolitise progressivement. On gagnera à dépouiller les choix politiques pour constituer notre équipe nationale. A mon avis on doit miser sur les talents qui font leurs preuves tant sur le plan national qu’international », a déclaré un étudiant de L’Université Omar Bongo, très enthousiaste.
« Ces talents nous les avons. Ma foi prend amplement corps sur l’équipe technique conduite par un ancien joueur de renom, Alain Giresse, secondé un homme de carrure de Rafaèl Nzamba. Avec les Panthères, même les médias se mettent désormais en branlent. Et je pense qu’avec ceci nous partons pour une victoire assurée. Halte à la politique dans le Sport Gabonais », a-t-il conclu.
DAN - Gabonews.ga
La deuxième journée du dernier tour des éliminatoires combinées de la Coupe d'Afrique des nations de football et de la Coupe du monde 2010
La deuxième journée du dernier tour des éliminatoires combinées de la Coupe d'Afrique des nations de football et de la Coupe du monde 2010 sera jouée le week- end prochain.
Dans le Groupe A, il s'agira pour le Cameroun et le Maroc, qui s'affrontent à Yaoundé, de se replacer dans la course, après les défaites essuyées lors de la première journée, respectivement, devant le Togo (1-0) et le Gabon (2-1).
Le Cameroun, dont le sélectionneur Otto Pfister vient de démissionner, n'aborde pas ce match dans les meilleures conditions, mais pourra compter son buteur Samuel Eto'o, récent vainqueur de la Ligue des champions avec son club, le FC Barcelone.
Pour sa part, le Gabon, sans doute revigoré par le succès acquis à l'extérieur contre le Maroc, va tenter de confirmer en recevant le Togo, qui a cependant prouvé qu'il savait également voyager en allant battre le Cameroun sur terrain neutre, à Accra, suite à la suspension de son stade de Kégué, à Lomé.
Dans le Groupe B, la Tunisie devrait pouvoir consolider sa place en tête du classement en recevant le Mozambique.
Lors de la première journée, les Tunisiens étaient allés chercher une victoire probante à Nairobi contre le Kenya (2- 0), alors que le Mozambique était tenu en échec à domicile par le Nigeria (0-0).
Les Nigérians vont, quant à eux, aborder leur match contre le Kenya à domicile le moral gonflé à bloc, après leur succès en match amical, mardi dernier, contre la France (1-0), à Saint- Etienne.
Dans le Groupe C, tout est encore à faire, les quatre équipes s'étant neutralisées lors de la première journée.
Après avoir ramené un précieux point de son déplacement périlleux en Egypte (1-1), la Zambie aura l'occasion de prendre une bonne option en recevant le Rwanda.
La tâche s'annonce plus difficile pour l'Egypte qui va rendre visite à l'Algérie, qui avait réussi à tenir en échec le Rwanda (0-0) à Kigali.
Dans le Groupe D, le Ghana sera au Mali pour confirmer son bon départ, après sa victoire (1-0) acquis certes difficilement à Accra contre le Bénin.
Le Mali, qui a ramené un point (1-1) de son déplacement au Soudan, ne l'entendra certainement pas de cette oreille.
De même, le Bénin va certainement profiter de sa réception du Soudan pour se replacer dans la course.
Dans le Groupe E, le programme prévoit un explosif Guinée-Côte d'Ivoire qui s'annonce comme une revanche de la dernière CAN, où le duel entre "Eléphants" avait tourné à la correction pour ceux de Guinée, laminés cinq buts à zéro.
Les Guinéens seront d'autant plus motivés qu'ils relèvent d'une sévère défaite contre le Burkina Faso (4-2) à Ouagadougou lors de la première journée des éliminatoires.
Cette défaite a entraîné une vive réaction du chef de la junte militaire et des bouleversements dans l'encadrement technique avec l'arrivée de l'ancien international Titi Camara au poste de DTN.
Dans l'autre match de ce groupe, le Malawi, sévèrement battu par la Côte d'Ivoire (5-0), recevra le Burkina Faso.
On rappelle qu'à l'issue des éliminatoires, les trois premières équipes de chaque groupe seront qualifiées à la CAN en Angola, alors que seule la première place ouvrira les portes du Mondial qui sera organisé en Afrique du Sud.
Pana
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Une dame d’une soixantaine d’années s’est noyée dans un étang au Grand marché de Hédzranawé
Vendredi dernier, les commerçants du Grand marché de Hédzranawé ont été ameutés par la découverte d’un corps sans vie d’une femme âgée d’une soixantaine d’années. La dame était tombée dans un étang qui se trouve dans le marché et y a succombé.
Selon les informations, le drame s’est produit la veille mais faute de lumière, la vieille n’a pas pu être sauvée. « Hier, aux alentours de 20 heures, on a constaté les bruits d’une personne qui se noie. Rapidement, on a alerté la gendarmerie du marché qui, à son tour, a appelé les Sapeurs pompiers. Ces derniers, arrivés sur les lieux, n’ont rien fait pour sauver la personne, car disaient-ils, il n’y a pas de lumière et ils ne peuvent pas risquer leur vie pour s’aventurer dans cet étang en pleine nuit. Puis ils sont repartis. C’est le lendemain qu’ils sont revenus pour sortir le corps», a confié un témoin. « La vieille a au niveau de son poignet, du sparadrap, ce qui nous fait penser qu’elle est en train de suivre des traitements. Mais on ne comprend pas comment elle est arrivée à tomber dans ce grand trou rempli d’eau», a déclaré un autre.
« La dame étant inconnue de tous les commerçants du marché, même de la population environnante, elle a été transportée à la morgue par les Sapeurs pompiers », a indiqué le responsable du marché, Mayaba Etienne.
Dans ce marché, plus précisément derrière la Gendarmerie, se trouve un grand trou pour retenir l’eau dans les environs. Ce trou jadis protégé, se trouve aujourd’hui à ciel ouvert. « On faisait des travaux quand la clôture s’est effondrée. Mais en ces périodes, il est difficile de reconstruire. Donc, après les travaux, le trou sera de nouveau protégé mais on essaie de faire de notre mieux pour protéger les commerçants », explique M. Mayaba. Ce qu’ont démenti certains revendeurs du marché qui soutiennent que ce sont les travailleurs eux-mêmes qui ont démoli la clôture afin d’avoir de l’espace. Et depuis-là, les responsables du marché n’ont pris aucune mesure pour protéger la l’étang alors que la zone n’est même pas éclairée. Tout se passe comme s’ils ne se soucient pas du danger que courent les gens qui y viennent faire leur commerce.
Vivement qu’une solution adéquate soit trouvée à cette situation inquiétante.
Coco Tchak Liberté
Candidature unique de l’opposition à l’élection présidentielle de 2010
L’élection présidentielle de 2010 arrive à grand pas et même si le pouvoir en place hésite à mettre en place les conditions nécessaires à l’organisation d’un scrutin juste et transparent, tous les partis politiques s’activent afin d’attirer la chance de leur côté. Mais la grande interrogation aujourd’hui chez les partisans de l’opposition est comment faire pour unir toutes les forces démocratiques afin de faire un bloc face à la machine RPT qui visiblement, ne veut rien céder.
Eh bien, l’Union des Forces de Changement (UFC) de Gilchrist Olympio et le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) ont commencé à poser les bases de cette union. Après celle du 28 janvier 2009, une nouvelle rencontre a eu lieu le jeudi dernier entre une délégation de l’UFC, composée de son Président National, M. Gilchrist OLYMPIO et de son 1er Vice Président, M. Patrick LAWSON, et une délégation du CAR composée du Président National Me Paul Dodji APEVON et du Président d’Honneur Me Yawovi AGBOYIBO.
Le communiqué rendu public à l’issue de cette assise précise que les deux délégations ont trouvé préoccupante la situation socio-politique du Togo au regard du blocage des réformes constitutionnelles et institutionnelles prescrites par l’APG et aux entraves à la bonne tenue du scrutin présidentiel de 2010. Pour ce faire, elles ont, dans la droite ligne de leur communiqué du 28 janvier 2009, réaffirmé la décision d’unir leur force pour combattre les obstacles à l’instauration de la démocratie et de l’Etat de droit au Togo.
Bonne nouvelle pour tous les citoyens togolais désireux d’assister à un changement de régime politique en 2010. Seulement, les deux partis ne sont pas encore parvenus à s’accorder sur le candidat devant les représenter à cette élection.
« L’UFC et le CAR ont, lors de la rencontre, examiné la question de la candidature de l’opposition à l’élection présidentielle de 2010. L’UFC a réitéré que son parti a désigné à son dernier congrès, un candidat en la personne de M. Gilchrist Olympio. Le CAR a, de son côté, rappelé qu’à son congrès des 17 et 18 octobre 2008, il a désigné un candidat en la personne de Me Yawovi AGBOYIBO et qu’il a demandé le retour de l’ascenseur », précise en outre le communiqué. Mais pour l’essentiel, « les deux formations ont renouvelé leur détermination à tout mettre en œuvre pour s’entendre sur un candidat commun ». Elles ont également, dans cette perspective, « convenu de constituer une cellule mixte en vue de définir la mission qui attend le candidat de l’opposition au prochain scrutin présidentiel ».
Vers la confirmation de Gilchrist Olympio
Au regard du communiqué publié à l’issue de cette dernière rencontre, il parait assez clairement que c’est soit M. Gilchrist Olympio ou Me Yawovi Agboyibo qui représentera l’opposition démocratique lors du scrutin de 2010. Mais selon bon nombre d’observateurs, le leader charismatique de l’Union des Forces de Changement serait en bonne position pour être confirmé. Ainsi, on argumente que même si les deux candidats bénéficient presque de la même aura chez la population, il est à remarquer que l’UFC dépasse le CAR en terme de popularité. En témoignage les résultats des élections législatives de 2007 qui ont permis au parti de Gilchrist Olympio d’avoir 27 députés contre 4 pour le CAR. Et celui de l’élection présidentielle de 1998 à laquelle les deux hommes ont participé séparément et qui malgré les magouilles du RPT a permis à l’UFC d’obtenir un peu plus de 38% des suffrages contre 5% seulement pour Me Yawovi Agboyibo.
Tout compte fait, l’essentiel est le fait que les deux partis ont décidé de tout mettre en œuvre pour s’entendre sur un candidat commun. Il importe également que les autres candidats qui se réclament de l’opposition se joignent à cette initiative afin qu’ensemble ils puissent provoquer l’alternance en 2010.
Olivier GLAKPE - Le Correcteur.
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Le conflit qui oppose les groupes Bolloré et Progosa a connu un tournant avec la victoire judiciaire du groupe de Vincent Bolloré sur le port de Lomé au Togo. Celui-ci conforte ainsi sa position dans la manutention portuaire en Afrique.
C'est un nouveau tournant dans le conflit qui oppose les deux groupes de manutention portuaire en Afrique de l’Ouest, Progosa et Bolloré. Le 29 mai, la Cour d’appel de Lomé a confirmé le jugement en première instance qui donne à Vincent Bolloré la concession du port de Lomé.
L'affaire, sur le site de Lomé, remonte à 2005. Le Groupe Bolloré intente une action contre Jacques Dupuydauby et le groupe Progosa au motif qu’il se dit victime d’un détournement d’actifs. Selon le groupe de Vincent Bolloré, "par une vente fictive, cet employé indélicat s’est approprié frauduleusement ces actifs du groupe Bolloré". Des actions judiciaires, tant devant les chambres civiles que pénales, sont déposées.
Le président de Progosa en fuite ?
Au Gabon et au Togo, les instances judicaires ont décidé de donner droit à la requête de Vincent Bolloré et confirme sa position, notamment dans le port de Lomé.
L’affaire n’en reste pas là. Jacques Dupuydauby quitte le Togo. Le site internet RepublicofTogo.com titre sur "Dupuydauby a pris la fuite". Un article que le président du groupe Progosa juge "inacceptable". Il se défend d’une fuite mais argumente sur son départ dans des conditions "égales". "La veille de mon départ, continue Jacques Dupuydauby, j’avais indiqué à l’une de vos très proches ainsi qu’à monsieur le ministre de l’Intérieur que je comptais me rendre à Ouagadougou le même jour que vous. Affirmer que j’ai fuis le Togo est un mensonge."
Une procédure d'ordre fiscal
Le 26 mai, une villa togolaise de Jacques Dupuydauby a été perquisitionnée par les forces de l’ordre. Une intrusion que le président de Progosa estime être une "voie de fait assimilable à une violation de domicile". Aucun document n’a été présenté lors de cette visite, souligne une lettre de Jacques Dupuydauby au président de la République du Togo. Après son voyage à Ouagadougou, le président de Progosa s’est rendu en Espagne où il a été rejoint par son fils Vianney et son directeur juridique, Gérard Perrier.
Les poursuites engagées à l’encontre du président de Progosa se font dans le cadre d’une procédure d’ordre fiscal. Avec cette décision, Vincent Bolloré reprend pied au port de Lomé. Nous avons essayé de contacter Progosa au Togo, mais le numéro est inconnu.
Le Groupe Bolloré ressent la crise début 2009
Sur les trois premiers mois de l’année, le chiffres d’affaires global du Groupe Bolloré a diminué de 11% à 1,58 milliard d'euros. À périmètre et taux de change constant, le volume d’affaires du groupe a perdu 12% au cours des trois premiers mois de l’année.
Les activités Transport et Logistique accusent un repli identique. Avec un chiffre d’affaires de 1,01 milliard, cette activité diminue de 6,7%. Une baisse qui touche l’ensemble des métiers exercés par la division (commission de transport et manutention portuaire). Elle est liée à la diminution des échanges mondiaux.
Cette sinistrose s’est répercutée à tous les secteurs géographiques du Groupe Bolloré à l’exception de l’Afrique. Sur ce continent, le groupe développe ses activités dans la manutention portuaire, avec notamment la reprise de l’activité sur le port de Pointe Noire, et dans la logistique en participant aux projets miniers et pétroliers.
Pour les prochains mois, le groupe ne prévoit pas de modification de sa situation grâce à la diversité de ses métiers et ses investissements.
Violences d’avril 2005 : Faure, la Commission Barrigah et les plaintes déposées par le CACIT
Depuis une semaine, la monotonie induite par le feuilleton Kpatcha Gnassingbé est rompue. Il y a du nouveau dans la vie politique. La fameuse commission Vérité, Justice et Réconciliation que l’on attendait depuis un temps a pris corps. Le décret de nomination de ses membres a été pris mercredi dernier en Conseil des ministres. La grande information est la nomination à sa présidence du Révérend Père Nicodème Barrigah. La commission a été installée vendredi. Une cérémonie solennelle a été organisée à cet effet.
L’érection de cette commission est a priori une bonne nouvelle, au regard de la mission qui l’attend : établir la vérité sur les actes de violences à caractère politique commis au Togo entre 1958 et avril 2005, faire répondre leurs auteurs devant la Justice et réconcilier les Togolais. Faure Gnassingbé a mis du temps pour matérialiser cette recommandation de l’Accord Politique Global (APG) signé depuis le 20 août 2006 et des consultations nationales entreprises et clôturées depuis un an.
L’idéal aurait voulu que ce chantier soit enclenché depuis et que les auteurs des récentes violences d’avril 2005 fassent acte de contrition avant la présidentielle à enjeu de 2010. Cela aurait le mérite de créer la peur du Gendarme et dissuaderait la récidive. Il n’est pas trop tard pour faire du bien, dira-t-on du côté du pouvoir. Le premier pas est posé avec la mise en place de cette commission, et il est peut-être à saluer. Les amis du clan ont déjà entrepris ce boulot. Cette prise de décret a suffi pour donner matière aux plûmes louangeurs, aux caisses de résonnance et aux opposants relatifs-suivez nos regards. A tort ou à raison, des fleurs sont jetées au « Leader nouveau » pour ce culot et on surenchérit sa pseudo politique de paix et de réconciliation. On glose surtout sur la nomination à la présidence de cette commission d’un homme de Dieu en la personne de Mgr Nicodème Barrigah pour conclure à la volonté du chef de l’Etat d’exorciser l’impunité. L’opinion voudrait bien croire qu’elle est réelle, mais elle attend de se la voir prouvée, avec le fumant dossier des violences électorales d’avril 2005.
En effet, les évènements d’avril 2005 sont sortis du lot et ce sont eux qui ont légitimé la nécessité de mise en place d’un processus de réconciliation, devant bien sûr passer par l’établissement de la vérité et le jugement des auteurs. Un millier de Togolais ont été tués, leur tort étant d’être descendus dans les rues pour crier au hold-up électoral. 5 000 compatriotes s’en sont sortis par des blessures à l’arme automatique et machettes et 60 000 autres envoyés paître ailleurs. Pour créer les conditions d’une élection apaisée en 2010, il faudrait que les bourreaux de ces compatriotes et leurs commanditaires répondent de leurs actes et soient empêchés de rendre à nouveau ce service au pouvoir en 2010.
Il faut laisser le temps à la commission Barrigah et compagnie d’arriver chronologiquement sur ce dossier, nous rétorquera-t-on, et on évoquera certainement le problème de consistance entre le chantier global de la commission et ce dossier d’avril 2005. La question ne devait même pas se poser car l’exécution du processus et la poursuite des bourreaux de 2005 ne sont pas incompatibles et antinomiques. Il a été admis par les organisations de défense des droits de l’Homme que la poursuite de ces auteurs n’entrave en rien le processus global, et donc pourrait se faire. Cela est ressorti d’une récente sortie médiatique d’organisations de défense des droits de l’Homme. C’est le lieu de laisser la justice donner suite aux nombreuses plaintes déposées à cet effet par les victimes, par l’intermédiaire du CACIT, un collectif d’associations de lutte contre l’impunité dirigée par Me Zeus Ajavon. Le pouvoir a tout fait pour entraver le traitement de ces dossiers. L’arme fatale est la fixation de cautions fantaisistes et exorbitantes pour l’examen de ces plaintes. Conséquence, ces plaintes déposées depuis plus de quatre (04) ans n’ont même pas connu un début de traitement. C’est un test grandeur nature à la commission Vérité, Justice et Réconciliation et surtout à Faure Gnassingbé, la réouverture de ce dossier de 2005. Il séduirait ainsi l’opinion encore dubitative.
Pablo E.
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Drôle de Gouvernement Houngbo
Ils sont nombreux les Togolais qui se demandaient à l’époque ce que vaudra exactement ce gouvernement à sa formation le 15 septembre 2008. Tellement, on avait l’impression d’avoir affaire à du « réchauffé » avec les mêmes têtes dont on ne peut pas douter un seul instant de l’incompétence et de la médiocrité. Mais très tôt, le technocrate, chef de file, tel un grand innocent dans un bagne, donnait de la voix à travers des show médiatiques saupoudrés d’un chapelet de promesses qui ne seront jamais réalisées. Pis, neuf mois plus tard, l’équipe Houngbo ressemble à une association de ressortissants avec des entrées et des sorties pas possibles. Figurez-vous qu’à sa formation, certains postes notamment les Transports et la Défense n’étaient pas pourvus, embrigadés qu’ils sont et gardés jalousement par le chef de l’Etat lui-même.
Chemin faisant, Faure Gnassingbé lâche les Transports pour un certain Comla Kadjè pour des résultats inexistants. Ensuite, on détache l’Eau de l’Energie pour la confier au Général Zakari Nandja qui venait de perdre son poste de «Directeur Général» des Forces Armées Togolaises.
Au même moment, Mme Victoire Dogbe-Tomégah devrait laisser vacant son ministère délégué auprès du Premier ministre chargé du Développement à la Base. Pour cause. Elle est devenue nouveau Directeur de Cabinet de la Présidence en lieu et place du général Essofa Ayéva qui a pris lui, la place du Général Nandja.
Voilà des réaménagements bidons qui confirment que ce gouvernement n’est seulement qu’au service de Faure Gnassingbé au détriment de la population. Dans quel pays au monde un gouvernement sérieux, soucieux du mieux-être de la population peut se permettre ce genre de cafouillis manifestes. Il va de soi que cette pagaille au sommet de l’Etat reflète le manque de volonté et l’incapacité de Faure Gnassingbé à faire le bonheur du peuple togolais.
Le comble est que Gilbert Houngbo, au lieu de démissionner pour avoir lamentablement échoué, continue d’apporter sa caution à Faure et son groupe de «Golden Boys» de la République.
Aucun gouvernement ne peut mieux fonctionner dans une atmosphère pareille, faite de perpétuel recommencement, étant donné qu’il n’y a pas de cohésion pour la politique d’un plan de redressement du pays. Quel drôle de gouvernement Houngbo !
Le Correcteur
Quel honneur pour Maman N’danida ?
Il nous semble qu’il serait souhaitable de ne même plus parler de l’état de délabrement des routes de Lomé, tant les autorités togolaises ont déjà montré leur incapacité à y apporter la solution adéquate.
Toutefois, il convient de rappeler qu’il y a des routes parmi les routes. De ce fait, il est nécessaire donc qu’on accorde une attention à ces routes qui se distinguent par leur notoriété. C’est le cas par exemple de l’Avenue Maman N’danida, qui porte le nom de la mère du défunt président Gnassingbé Eyadema.
Il suffit aujourd’hui de longer cette voie au niveau de NOPATO pour mesurer l’ampleur et le degré de son état de délabrement. On ne dirait pas que c’est une route qui se trouve au cœur de la capitale d’un pays. On dirait que les génies militaires du Togo spécialisés dans le replâtrage rapide des routes ont oublié cette voie.
Mais comment pourrait-il en être ainsi quand on sait qu’il s’agit d’une Avenue qui porte le nom de la maman chérie de celui que certains appellent, à tort ou à raison « le père de la nation togolaise » ? On parlera alors d’un oubli grave et punissable de la part de nos génies militaires qui ont ainsi manqué à un devoir de mémoire vis-à-vis de la dame qui a mis au monde le Général défunt Gnassingbé Eyadema qui est le père de l’Armée à laquelle ils appartiennent. Raison de plus, Maman N’danida est la grand-mère de l’actuel chef de l’Etat Faure Gnassingbé.
En tout cas, il importe que les autorités togolaises prennent vite les dispositions afin d’aménager cette voie, ne serait-ce par quelques coups de replâtrage, comme on en a l’habitude. C’est un rappel qui vaut le coup, car il s’agit de la mémoire de Maman N’danida et de l’honneur de ses descendants.
Le Correcteur
Le Togo dans le fil de l'actualité