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Santé : ACCES AU TRAITEMENT ARV AU TOGO : LE FTSCD PLAIDE POUR UNE MOBILISATION DE TOUS LES SECTEURS
par ATOP/FS/MEK/GL
Le Forum Togolais de la Société Civile pour le Développement (FTSCD) a organisé le vendredi 21 mars à Lomé, une table ronde sur le thème « Ensemble, mobilisons nous pour l’accessibilité des Anti Rétroviraux au Togo ».
Cette table ronde vise à attirer l’attention des décideurs et des partenaires au développement sur les difficultés d’accès aux traitements Anti rétroviraux (ARV) des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) au Togo, en vue de les mobiliser pour un soutien et une solidarité en faveur de ces malades.
C’est également un cri d’alarme et un plaidoyer auprès des partenaires, des associations, des autorités et des ONG au profit des PVVIH suite aux ruptures fréquentes des ARV au Togo.
Le thème a été exposé par Dr. Patassi Akouda, infectiologue et président du comité thérapeutique (région Maritime). Celui-ci a, à travers un diapositif, éclairé l’assistance sur les modes de transmission du VIH, son évolution, les conséquences et les moyens de traitement.
La forme la plus courante de contamination reste les rapports sexuels non protégés avec une personne infectée. Et une fois dans le sang la maladie se propage à une vitesse vertigineuse. Si rien n’est fait c’est la mort qui s’en suit, mais a-t-il dit une personne infectée peut vivre longtemps avec le VIH si des dispositions sont prises dès le début.
S’agissant des moyens de traitement, le médecin a parlé des ARV et la prise en charge des PVVIH.
Il a fait ressortir que les PVVIH ne bénéficient pas de cette prise en charge et les structures adéquates n’existent pas suffisamment dans les centres de soins étatiques. En dehors de ces difficultés s’ajoute surtout le problème de ruptures fréquentes de stocks de médicaments anti rétroviraux.
Les autres problèmes concernent les conditions de stockage des ARV, le changement des recommandations, le disfonctionnement, les systèmes d’approvisionnement et de distribution de ces médicaments et le manque d’accompagnement psychologique et social.
Comme approche de solutions, Dr. Patassi a recommandé le port systématique de préservatif, une bonne alimentation et proscrit la prise de médicaments traditionnels.
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Société : La retraite des fonctionnaires étatiques portée à 60 ans
Par Xinhua
Le gouvernement togolais a prolongé l'âge de départ à la retraite des agents de la Fonction publique jusqu'à 60 ans pour les cadres de conception, les estimant encore utiles au moment de leur départ à 55 ans d'âge ou après 30 ans de service.
Le gouvernement togolais vient d'adopter un avant-projet de loi qui a réaménagé l'ancienne formule de départ à la retraite fixée à 55 ans d'âge ou à 30 ans de service effectifs pour toutes les catégories de personnels de l'état.
Le gouvernement togolais vient d'adopter un avant-projet de loi qui a réaménagé l'ancienne formule de départ à la retraite fixée à 55 ans d'âge ou à 30 ans de service effectifs pour toutes les catégories de personnels de l'état.
"Les entreprises togolaises, compte tenu de la formule actuellement en vigueur en matière de retraite, se vident littéralement de leurs personnels les plus expérimentés", explique un communiqué officiel.
Selon le gouvernement, le prolongement de l'âge de la retraite pourrait contribuer à réduire le déséquilibre financier de la Caisse de Retraite du Togo (CRT) qui débourse plus d'un milliard de francs CFA par mois pour payer les retraités alors que ses ressources se chiffrent à peine à 400 millions de francs CFA par mois.
L'État togolais est obligé, dans ces conditions, de subventionner chaque mois la différence, pendant que le CRT souligne que seulement un agent en fonction cotise pour la pension d'un retraité.
Pour le gouvernement togolais, l'autre intérêt de la réforme de la retraite réside dans la "nécessité de rétablir l'équilibre" de la branche pension des organismes de sécurité sociale.
Il a souligné à ce sujet que la détérioration observée s'explique principalement par le système actuel de cessation définitive de carrière des travailleurs.
"Il est donc indispensable d'opérer un sauvetage de ces organismes en réformant le système", a justifié le gouvernement.
Selon le gouvernement, le prolongement de l'âge de la retraite pourrait contribuer à réduire le déséquilibre financier de la Caisse de Retraite du Togo (CRT) qui débourse plus d'un milliard de francs CFA par mois pour payer les retraités alors que ses ressources se chiffrent à peine à 400 millions de francs CFA par mois.
L'État togolais est obligé, dans ces conditions, de subventionner chaque mois la différence, pendant que le CRT souligne que seulement un agent en fonction cotise pour la pension d'un retraité.
Pour le gouvernement togolais, l'autre intérêt de la réforme de la retraite réside dans la "nécessité de rétablir l'équilibre" de la branche pension des organismes de sécurité sociale.
Il a souligné à ce sujet que la détérioration observée s'explique principalement par le système actuel de cessation définitive de carrière des travailleurs.
"Il est donc indispensable d'opérer un sauvetage de ces organismes en réformant le système", a justifié le gouvernement.
Religion : LE NOUVEAU TESTAMENT TRADUIT EN LANGUE MOBA PRESENTE AU PUBLIC DES SAVANES
Par ATOP/BB/KEK
L’Association des Traducteurs et Alphabétiseurs pour la Promotion des Écritures en BEN (Moba) (ATAPEB) en collaboration avec la SIl Togo-Bénin et la communauté chrétienne de Dapaong, a présenté le 15 mars à Dapaong le Nouveau Testament en écriture Moba au public de la région des Savanes.
Ce nouveau Testament de 520 pages est le fruit de 30 ans de labeur et d’effort des demoiselles Sylvia Foulds et Jeanne Rusel ainsi que de Mme Lim Sokchim, envoyées en 1978 en pays moba par SIl Togo-Bénin pour lutter contre l’analphabétisme. C’est au cours de cette lutte menée en collaboration avec le service des Affaires sociales que les trois linguistes appuyées par l’Association des Traducteurs et Alphabétiseurs pour la Promotion des Ecritures en Ben (ATAPEB) et la communauté chrétienne de Dapaong, se sont lancées dans le travail de la traduction de la bible en Moba pour aboutir aujourd’hui à la confection du nouveau testament traduit en langue moba.
L’événement qui a été marqué par des prières, des témoignages et les interventions de différentes personnalités s’est déroulé en présence des responsables politiques, administratifs et religieux dont les préfets et sous-préfets de la région, l’évêque de Dapaong, Mgr Jacques Anyulunda, le président du conseil chrétien du Togo, Rvd. Pasteur Djakouti Mitré, l’imam de Dapaong, El Hadj Mohamed Miziyawa, les chefs traditionnels ainsi que des délégations étrangères d’Afrique, d’Amérique et d’Europe.
La prière d’ouverture dite par l’abbé Bernard Konfino a été suivie de la présentation de l’historique de la traduction de l’ouvrage puis la prière de bénédiction par le pasteur Anani Paul couplée de l’imposition des mains sur le nouveau testament faite par le pasteur Djakouti et l’évêque de Dapaong.
A cette occasion, le préfet de Tône, El hadj Mossyamba Ali Seydou, a demandé à Dieu de bénir les promoteurs et tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette œuvre. Il a souhaité que ce livre purifie les cœurs du peuple moba et soit un facteur d’union, de solidarité et de fraternité entre tous les fils de la région des Savanes.
De leur côté, l’évêque de Dapaong et le président du conseil chrétien du Togo ont défini l’événement comme un salut pour le peuple moba, une grâce divine pour ceux qui peuvent lire le Ben pour se racheter de leurs péchés. Ils ont invité l’assistance à acheter ce nouveau testament et surtout à le lire pour découvrir la parole du Seigneur qui est une nourriture spirituelle.
Auparavant, le président du comité d’organisation de cette manifestation l’abbé Elio Nam, avait rendu grâce à Dieu pour son amour et sa bienveillance et pour avoir mis dans les cœurs des moba, le désir de chercher la parole qui est source de vie.
Des offrandes pour le lancement de la traduction de l’ancien testament et la prière de clôture dirigée par le pasteur Kemeli Abalo ont mis fin à la manifestation.
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Environnement : LES FRIGORISTES AUTOMOBILES SE MOBILISENT POUR LA REDUCTION DE L’EMISSION DES GAZ A EFFET DE SERRE
par ATOP/BB/KEK
L’Association des Traducteurs et Alphabétiseurs pour la Promotion des Écritures en BEN (Moba) (ATAPEB) en collaboration avec la SIl Togo-Bénin et la communauté chrétienne de Dapaong, a présenté le 15 mars à Dapaong le Nouveau Testament en écriture Moba au public de la région des Savanes.
Ce nouveau Testament de 520 pages est le fruit de 30 ans de labeur et d’effort des demoiselles Sylvia Foulds et Jeanne Rusel ainsi que de Mme Lim Sokchim, envoyées en 1978 en pays moba par SIl Togo-Bénin pour lutter contre l’analphabétisme. C’est au cours de cette lutte menée en collaboration avec le service des Affaires sociales que les trois linguistes appuyées par l’Association des Traducteurs et Alphabétiseurs pour la Promotion des Ecritures en Ben (ATAPEB) et la communauté chrétienne de Dapaong, se sont lancées dans le travail de la traduction de la bible en Moba pour aboutir aujourd’hui à la confection du nouveau testament traduit en langue moba.
L’événement qui a été marqué par des prières, des témoignages et les interventions de différentes personnalités s’est déroulé en présence des responsables politiques, administratifs et religieux dont les préfets et sous-préfets de la région, l’évêque de Dapaong, Mgr Jacques Anyulunda, le président du conseil chrétien du Togo, Rvd. Pasteur Djakouti Mitré, l’imam de Dapaong, El Hadj Mohamed Miziyawa, les chefs traditionnels ainsi que des délégations étrangères d’Afrique, d’Amérique et d’Europe.
La prière d’ouverture dite par l’abbé Bernard Konfino a été suivie de la présentation de l’historique de la traduction de l’ouvrage puis la prière de bénédiction par le pasteur Anani Paul couplée de l’imposition des mains sur le nouveau testament faite par le pasteur Djakouti et l’évêque de Dapaong.
A cette occasion, le préfet de Tône, El hadj Mossyamba Ali Seydou, a demandé à Dieu de bénir les promoteurs et tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette œuvre. Il a souhaité que ce livre purifie les cœurs du peuple moba et soit un facteur d’union, de solidarité et de fraternité entre tous les fils de la région des Savanes.
De leur côté, l’évêque de Dapaong et le président du conseil chrétien du Togo ont défini l’événement comme un salut pour le peuple moba, une grâce divine pour ceux qui peuvent lire le Ben pour se racheter de leurs péchés. Ils ont invité l’assistance à acheter ce nouveau testament et surtout à le lire pour découvrir la parole du Seigneur qui est une nourriture spirituelle.
Auparavant, le président du comité d’organisation de cette manifestation l’abbé Elio Nam, avait rendu grâce à Dieu pour son amour et sa bienveillance et pour avoir mis dans les cœurs des moba, le désir de chercher la parole qui est source de vie.
Des offrandes pour le lancement de la traduction de l’ancien testament et la prière de clôture dirigée par le pasteur Kemeli Abalo ont mis fin à la manifestation.
Education : l'Université Catholique d'Afrique de l'Ouest démarre ses activités à Ziguinchor en 2009
Par APS - Ouestaf News
La Faculté des Sciences de gestion de l'Université catholique de l'Afrique de l'Ouest (UCAO) démarrera ses enseignements en 2009 à Coubalan, localité situé près de Ziguinchor (Sud du Sénégal), a indiqué samedi le responsable du projet Monseigneur Léon Diouf.
Cette faculté sera implantée sur un domaine de 80 hectares, situé à plus d'un kilomètre de Coubalan. Le terrain a ''été attribué'' à l'UCAO par ''le Conseil rural de Coubalan'', précisent les responsables du projet.
Chaque année, la faculté accueillera 500 étudiants, qui ''seront répartis dans des communautés linguistiques de français, portugais et anglais''. Des langues auxquelles viendront s'ajouter ''l'allemand, l'italien et l'espagnol, indispensables dans les licences professionnelles''.
Cet effectif devrait ensuite croître pour atteindre 1.500 étudiants sur une période de trois ans.
Les responsables du projet assurent que les travaux devant déboucher sur la mise en place de la faculté ont déjà démarré sur les lieux par les opérations de défrichement.
La mise sur pied de cet établissement nécessitera 5, 5 milliards ''dès la première année''. Selon Léon Diouf, 4 milliards seront consacrés au génie civil, alors que les 1,5 milliards restants seront affectés à l'équipement.
Il précise en outre que la structure du financement de l'UCAO ''est mixte, comprenant divers partenaires, à des niveaux d'engagement variés''.
''L'Eglise, sur fonds propres, a déjà planifié les investissements qui seront à sa charge, en anticipant sur les travaux de génie civil (extension et réhabilitation) des établissements qui seront organiquement rattachés'' à l'UCAO.
La mise en place de l'Université catholique de l'Afrique de l'Ouest est une idée de la Conférence épiscopale de la sous région, rappelle Monseigneur Diouf, soulignant que le principe de sa création a été retenu en février 1997 à Dakar.
L'UCAO ''comprend sept facultés implantées'' dans les pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée Conakry, Mali, Sénégal et Togo.
Monseigneur Diouf précise qu'elle n'est pas une université ecclésiastique mais une université catholique enseignant ''des sciences et des techniques civiles à des étudiants de toutes confessions confondues''.
Cette faculté sera implantée sur un domaine de 80 hectares, situé à plus d'un kilomètre de Coubalan. Le terrain a ''été attribué'' à l'UCAO par ''le Conseil rural de Coubalan'', précisent les responsables du projet.
Chaque année, la faculté accueillera 500 étudiants, qui ''seront répartis dans des communautés linguistiques de français, portugais et anglais''. Des langues auxquelles viendront s'ajouter ''l'allemand, l'italien et l'espagnol, indispensables dans les licences professionnelles''.
Cet effectif devrait ensuite croître pour atteindre 1.500 étudiants sur une période de trois ans.
Les responsables du projet assurent que les travaux devant déboucher sur la mise en place de la faculté ont déjà démarré sur les lieux par les opérations de défrichement.
La mise sur pied de cet établissement nécessitera 5, 5 milliards ''dès la première année''. Selon Léon Diouf, 4 milliards seront consacrés au génie civil, alors que les 1,5 milliards restants seront affectés à l'équipement.
Il précise en outre que la structure du financement de l'UCAO ''est mixte, comprenant divers partenaires, à des niveaux d'engagement variés''.
''L'Eglise, sur fonds propres, a déjà planifié les investissements qui seront à sa charge, en anticipant sur les travaux de génie civil (extension et réhabilitation) des établissements qui seront organiquement rattachés'' à l'UCAO.
La mise en place de l'Université catholique de l'Afrique de l'Ouest est une idée de la Conférence épiscopale de la sous région, rappelle Monseigneur Diouf, soulignant que le principe de sa création a été retenu en février 1997 à Dakar.
L'UCAO ''comprend sept facultés implantées'' dans les pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée Conakry, Mali, Sénégal et Togo.
Monseigneur Diouf précise qu'elle n'est pas une université ecclésiastique mais une université catholique enseignant ''des sciences et des techniques civiles à des étudiants de toutes confessions confondues''.
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