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Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, a reçu le mercredi 13 juin au palais de la présidence les leaders des partis politiques signataires de l’Accord Politique Global du 20 août 2006.

Cette rencontre avec le président de la République se situe dans le cadre des préparatifs des prochaines élections législatives prévues pour le 5 août prochain.

Il s’est entretenu avec les responsables du PDR, de la CDPA, de la CPP et du CAR . Le chef de l’Etat s’est ensuite entretenu le même jour avec des délégations de REFAMP, du GF2D de l’UFC et du RPT.

Le parti pour la Démocratie et le Renouveau (PDR) conduit par son président, M. Zarifou Ayéva a discuté avec le chef de l’Etat de l’organisation des prochaines élections législatives.

Selon, M. Ayéva un climat de doute se créé actuellement au sein des populations qui se demandent si ces élections auront lieu.

Il a appelé chaque leader à prendre conscience et reconnu que ces législatives seront un signal fort que le Togo devra envoyer vers la communauté internationale qui est disposée à aider le pays à redémarrer.

M. Ayéva a indiqué que aujourd’hui nous disposons d’une CENI composée de toutes les forces politiques et que les manquements et les retards pris dans l’évolution du processus électoral doivent être corrigés au sein de cette institution.

Pour lui, le rendez-vous des élections doit être respecté pour le salut de nos populations qui ont beaucoup souffert.

Pour sa part la Convention Patriotique Panafricaine (CPP), conduite par son vice-président, M. Cornélius Aïdam a échangé et partagé les inquiétudes avec le chef de l’Etat sur les lenteurs du processus électoral.

M. Aïdam a dit qu’il y a des choses à corriger au niveau de la CENI afin qu’un nouveau chronogramme soit fixé rapidement ; ce qui permettra de fixer une date pour le recensement électoral. Il a souhaité que les partis envoient leurs listes à la CENI pour accélérer le processus.

Le professeur Léopold Gnininvi de la CDPA a émis le vœu qu’il faudrait mettre tout en œuvre pour que ces élections se déroulent bien. Pour lui il y a lieu de rassurer la population qui commence à manquer de confiance dans ce processus électoral. Il faut, selon lui, que la sécurité physique de chacun soit sauvegardée, pour cela, a-t-il dit, un grand effort de communication en ce sens doit se faire.

Pour M. Gnininvi, il faudrait que dans les jours à venir la CENI et le gouvernement montent au créneau pour rassurer la population.

Quant au premier vice-président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) Me Gahoun Hegbor, il a indiqué que son parti fera tout pour contribuer à l’aboutissement de ce processus électoral malgré les retards et les inquiétudes des populations.

La délégation du Réseau des Femmes africaines Ministres et Parlementaires (REFAMP), conduite par sa présidente, Mme Maria Larba Apoudjak, après avoir fait le tour d’horizon du processus, a saisi l’occasion pour reposer le problème de la représentativité des femmes dans les instances de prise de décisions. Pour ce faire elle a souhaité que les femmes candidates aux prochaines élections législatives soient mises en position d’éligibilité c’est-à-dire en tête de liste simplement.

La secrétaire générale du Groupe de réflexion et d’action Femme Démocratie et Développement (GF2D), Kafui Afiwa Kuwonu, a informé le chef de l’Etat de l’appui que son groupe peut apporter pour la réussite des législatives. Dans les jours à venir, a-t-elle ajouté, nous allons démarrer avec nos sœurs de REFAMP des actions de sensibilisation sur le processus électoral et former surtout les femmes candidates aux prochaines législatives.

L’union des Forces de Changement (UFC) a, de son côté, situé les problèmes par rapport à la crise générale qui sévit dans notre pays ; il s’agit des crises énergétiques, et eau, des problèmes des retraités, des salariés et des syndicats.

Pour le 3e vice-président chef de la délégation du parti, M. Patrick Lawson, c’est tous ces problèmes qui les préoccupent et auxquels il faut s’attacher pour trouver des solutions. Etant parti signataire de l’APG, il a souhaité qu’il serait bon de trouver les voies et moyens pour réussir ces élections qui doivent être libres, transparentes et équitables. Pour lui, il faut mettre tout en oeuvre pour rassurer les populations pour qu’elles puissent aller librement aux élections.

Le RPT, pour sa part, a déclaré son secrétaire général, M. Solitoki Esso, est prêt à aller aux élections à n’importe quelle date. Il pense que la CENI accuse des retards et que les partis politiques dont le RPT, sont prêts à apporter leurs concours pour un heureux aboutissement de ces élections.

La veille (mardi 12 juin) le chef de l’Etat avait reçu une délégation du « Groupe Accord », conduite par son directeur général, M. Gilles Pellisson.

M. Pellisson et sa délégation sont allés discuter avec le président de la République de la redynamisation du tourisme au Togo et dont l’ambition du chef de l’Etat est de refaire de Lomé, un centre de conférences internationales.

Il a indiqué avoir également discuté avec le président de l’existence et de la bonne santé des hôtels que son groupe gère au Togo, notamment les hôtels Mercure Sarakawa et Ibis de Lomé.

Le directeur général du Groupe Accord a aussi examiné avec le chef de l’Etat du potentiel plan pour accompagner la vision sur l’expansion et la réhabilitation d’hôtels.

ATOP/FS/AKA/MD